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letra de l'art de la guerre - euphonik

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[intro]
vous voulez dire quelque chose ?
dieu est là pour vous
alors c’est ça que dieu fait ? il est là pour nous ?
bon ok, ça fait rien, oublions les cas particuliers
si on parlait de toutes ces guerres, déclarées en son nom uniquement
non ?
d’accord, très bien
parlons plutôt de cette mél-sse raciste, s-xiste et phobique
dans laquelle on est en train de se noyer uniquement à cause de lui
et dont les fidèles ne seraient rien d’autre qu’une bande de junkies
qui se dopent aux mensonges, pour stimuler leur dopamine d’ignorance
des junkies refusant d’accepter le fait qu’il n’existe aucun ordre, qu’il n’existe aucun pouvoir

[couplet 1]
on avance le cœur hs, l-sses qu’ils nous traitent d’incapables
a chacun sa richesse, la nôtre est impalpable
tu n’seras pas plus brillant dans un costard en nylon
a quoi bon faire le bilan ? j’crois qu’mon regard en dit long
une société addicte aux j’aimes, pleine de futilité
quoi qu’il arrive je reste le même et ferai preuve d’humilité
un poète un peu maudit, un penchant anarchiste
tous vos héros, des parodies : victor hugo est un fasciste
faire péter toutes les banques, ça nous rendrait plus sereins
a ton avis que vaut un tank, face à sept milliards d’humains ?
ils vendent des armes à profusion, parlent de sécurité
mais pour chaque minorité tout n’est que drame et illusion
genoux à terre, un peu usé, puisque la paix est éphémère
on maîtrisera l’art de la guerre, debout déter’ et rusé
dans nos yeux vitreux, rien n’effacera la buée
il y a cette envie de tuer qui reviendrait à faire comme eux
toute l’intox à la télé, si tu savais combien y croit
les désaxés et les fêlés sont bien plus libres que toi
tu prendras cher pour un bédo, si tu crois en la justice
ne laisse pas traîner ton fils car ils gracient les pédos
l’argent à son influence, si tu savais comme ils trichent
la vérité manque de nuance quand la défense est aux plus riches
j’laisse la flûte aux beaux-parleurs, arrachez vos langues de pute
j’ai gardé mes valeurs quand ils ont tous baissé leur fut’

[refrain]
je n’sais plus qui viser, chacun à sa vision
comment prendre position sans avoir peur de diviser ?
pour les jours postérieurs, je n’attendrai pas qu’on s’aime
trouver la paix intérieure, c’est être en guerre contre soi-même

[couplet 2]
des discours en digression, des agressions à chaque ruelle
cette impression d’oppression qui reprend de plus belle
je n’ai ni patrie, ni nation, déserteur comme itachi
me détache de tout c’gâchis, cette société d’consommation
tu peux prier tant qu’tu voudras ou faire preuve de dévotion
mais le futur qu’on laissera sera dépourvu d’émotions
j’en veux à la terre entière, ça fait beaucoup à porter
mais toujours moins que celles qui n’ont pas le droit d’avorter
allez-y comptez les morts, du rwanda au darfour
des génocides à chaque carrefour, ils ont planté leur décor
qui, qui, qui payera pour les crimes ? on trime pour des raclures
pendant que donald trump et kim se font un risk grandeur nature
j’écris en fin stratège, je n’ai ni dieu ni maître
j’ai compris leur manège : diviser pour mieux soumettre
tu peux débattre ou médire, ce monde en a rien à battre
l’art de la guerre à vrai dire, c’est démolir sans combattre
j’regarde le monde au microscope, sournois et dédaigneux
depuis j’fais de l’auto-stop en levant le doigt du milieu
le rap a tellement dérouillé, au fond j’peux plus les blairer
tous tes rappeurs préférés n’ont pas les couilles de s’mouiller
sauf sur un yacht à ibiza, je n’rentre pas dans leur jeu
j’fais l’sale boulot comme mysa, mon ciel à moi est nuageux
j’écris nos jours éphémères seul dans ma dimension
quand ce monde vendrait père et mère pour un peu d’attention
vous feriez mieux d’compter vos morts, à chaque cérémonial
le rouge du drapeau tricolore m’rappelle votre p-ssé colonial
l’enfant en moi pense tout l’inverse, j’suis à deux doigts d’le k!ller
il m’parle d’amour, d’orchidées et me déteste à l’heure qu’il est
mon siècle est à vomir mais on m’a dit : relax
on peut encore dormir tant qu’on s’bute au xanas
on simule des sourires puisque nos vies sont bien trop mornes
puisque l’amour a dû mourir quand poussaient les premières cornes
les poissons morts suivent le courant j’me sens seul dans la matrice
j’n’attends plus aucun tournant : ils ont le syndrome de narcisse
plus rien nous r-ssemble à part la tise, les sons dansants
on est pas foutus d’vire ensembles sans que ça finisse en sang
la mémoire des anciens, j’en ai rien à cirer
ils se sont battus pour rien car tout n’a fait qu’empirer
venir au monde n’est pas un choix, vos erreurs ne sont pas miennes
je n’porterai pas vos croix, ils ont échoué on f’ra pareil
on reproduira l’histoire
a quelques exceptions
et on replacera l’espoir dans les prochaines générations

[refrain]
je n’sais plus qui viser, chacun à sa vision
comment prendre position sans avoir peur de diviser ?
pour les jours postérieurs, je n’attendrai pas qu’on s’aime
trouver la paix intérieure, c’est être en guerre contre soi-même
je n’sais plus qui viser, chacun à sa vision
comment prendre position sans avoir peur de diviser ?
pour les jours postérieurs, je n’attendrai pas qu’on s’aime
trouver la paix intérieure, c’est être en guerre contre soi-même

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