letra de james, pt. 1 - euphonik
[intro : ]
je suis fou, je suis fou
comment j’ai pu oublier ça ?
le souvenir de sa voix, comment j’ai pu oublier ?
je suis fou, je suis fou
j’aurais jamais dû te créer
t’es en train de flipper là qu’est-ce t’as ?
dis moi la vérité
j’passe mon temps à m’éviter, pourquoi ?
parce que j’ai peur, ok, mais peur de quoi ?
[couplet unique :]
dans ta prison le silence cause, entre ton cœur et ta raison
la peur est devenue ta maison où toutes les portes sont closes
combien d’années d’écriture, à gratter sur tous les murs
j’ai gravé “no future”, hier aggravé nos sutures
dans nos yeux morts quelques typhons, giflons le sort encore un peu
crois-tu encore que ça ira mieux, à deux sur le dos d’un griffon
il est temps d’fermer les yeux, qu’ils retiennent ton blase
car au milieu de tous ces nazes je me sens comme un demi-dieu
j’ai toujours été en deuil j’ai passé 10 ans à croupir
et toi impuissant accroupi, à me guetter d’un œil
j’ai écris tes meilleurs textes et tu prétends faire de l’art
(mais putain ferme là) j’ai bien compris que ça te vexe
tu trembles et tu rougis quand j’arrive dans les parages
mais crois-moi j’te ferai barrage, jusqu’à la dernière bougie
tu cherches juste à t’en tirer, à t’en briser les vertèbres
crois-tu qu’une lueur suffirait à faire fondre les ténèbres ?
j’aimerais être contemporain, autant qu’intemporel
moi j’aurais tout fait pour elle, mais j’ai tout fait pour rien
que des putains et des trainées
non j’ai rimé par amour
non t’as trimé comme toujours
ouais mais rien qu’tu m’as freiné
james t’es qu’un chien effrayé
mais c’est toi qui me fait vriller
tu peux toujours prier, crier mais t’es pas prêt de briller
tu pensais m’émouvoir, passer ta vie à fuir
tu m’as nourri à ne plus pouvoir, et j’ai le pouvoir de te détruire
tu crois qu’tu reviens de loin, tu frimes tu joues les rois
mais tu la ramène beaucoup moins, quand je rime face à toi
tu parles encore de faire le bien, mais moi j’y crois plus trop
ton stylo parle toujours moins, que tous les rats dans ton dos
je hais tous tes poèmes, j’suis aussi dur qu’la vie qu’tu mènes
derrière des murs de chair humaine, on s’évade rarement de soi-même
alors ne me parle pas d’amour, sans moi tu n’passerais pas l’hiver
il serait temps que tu me libères pour qu’on puisse voir enfin le jour
le monde tournera sans toi james, pourquoi t’obstiner
avec le temps on t’oublieras, comme l’histoire de georges stinney
tu n’sais plus qui tu es, de nous deux qui est le vrai toi
tu as tellement douté de moi que tu n’sais plus qui tu es
dans tes rares nuits suicidaires quand personne n’était là pour toi
moi je te retenais le bras, et tu fais comme si j’existais pas
je vis de haine et d’infortune, et si j’te fais tellement de peine
joue-moi sonate au clair de lune, un archer le long des veines
dans ta prison le silence cause, entre ton cœur et ta raison
je suis devenu ta maison, où toutes les portes sont closes
c’est pas les murs q ui t’ont bloqué
(attendez j’ai fait save sans faire exprès et là j’ai plus le temps zebi)
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