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letra de triste parfum - etik_rap

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la mort est triste, à ce qu’on m’a dit
perso je ne vois pas ça comme ça
j’ai enfilé mon costume noir
et prié pour son bien là-bas

ses parents pleurent, je capte pas pourquoi
j’ai beau me forcer les larmes viennent pas
peut être insensible peut-être immoral
peu importe l’ambiance, je suis imperturbable

j’avoue ça fait quand même bizarre
de te dire qu’il est déjà trop tard
que le temps avec est déjà passé
plus que des photos pour m’en rappeler
je reprends mon souffle, fais le signe de croix
je m’avance lentement, lache mon discours
mais toujours aucune larme ne coule
bien trop stoïque face à la foule

trempé devient le sol grisâtre
ambiance morose, jeune homme folâtre
se sent coupable de ne pas souffrir
essaie au moins de les faire sourire

je leur dits qu’il faut tourner la page
que l’ange a déjà quitté la cage
que de toute façon c’était écrit
a la première page du récit

et c’est en pr-nonçant ces mots
que m’a submergé une émotion
mon cœur s’est vite rempli de maux
d’un coup je vois ce drame comme une sanction

et là un tsunami de malheur
est venu s’écraser contre le sol
d’un coup une rafale de stupeur
m’a abattu en plein vol

mes pleures côtoient le triste parfum d’encens
en me remémorant son visage souriant
quand je regarde au loin je la vois qui me parle
qui m’explique que la vie peut parfois être pale
je voulais lui dire au revoir pour pouvoir faire le deuil
pourquoi la regretter une fois devant le cercueil
je sens le spleen de paris couler au fond de mes veines
soyeuse mélancolie amoureuse de la peine

refrain :
y’a des sales choses qui se passent au fond dans ma tête
et y’a des tas de mots qu’la douleur n’a pas su faire taire
tout sauf en symbiose, j’arrive toujours pas à m’y faire
mes neurones explosent, elle a pas pu quitter la terre

je ne peux pas encore la rejoindre, car la vie me réclame
mais bon, y’a quelque fois où la question se pose
je me demande si je me remettrai de ce drame
s’il ne vaudrait pas mieux que je finisse ma prose

je rentre chez moi j’écris ces phrases
mon cœur toujours en plein extase
je réalise pas l’ampleur du drame
mais, ma vie avait perdu sa trame

je suis peut-être pas né de la dernière pluie
mais je me suis pris un orage dans la gueule
car celle dont j’étais fou n’est plus
donc je vais me foutre en l’air maintenant que je suis seul
dialogue avec un dealer:

ça va mon frère, ça fait longtemps?

on est là comme d’hab il te faut un truc?

je sais que c’est chelou mais t’aurais un bail pour me remonter le moral, j’en ai marre de tiser…

t’inquiète, je crois que j’ai ce qu’il te faut

merci mon frère je te dois combien ?

c’est la maison qui offre

merci beaucoup, tu passeras le bonjour à ta famille de ma part

letras aleatórias

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