letra de géhenne - eta (fra)
[couplet]
ils prônent la violence, ils font rire un peu
j’ai des films qui les graillent juste au générique
j’suis sur vos exams et y a qu’des ratures
l’être humain c’est le seul qui raterait l’éthique
on évolue depuis, on n’a pas l’essence
on s’est construit un ciel pour nous baliser
le coeur est fragile, le cerveau étanche
la mort c’est la cible qu’on peut pas viser
5000 kelvin dans la tête
ils sont certains qu’ils viendront me faire
moi je doute d’entrée
leur marketing j’ai la flemme
ils m’ont fermé les portes du succès
mais j’ai l’double des clés
j’quantifie leurs vies, ils propagent que dal
à rapper leurs sons dans des cloches à vide
ils parlent de crystal dès leur plus jeune âge
mais leur cuisine est bonne pour les poches à douille
regarde cet homme est à part
ils prendront ma vie pour un spectacle y a mes exs dans l’fond
aucune nostalgie je leur porte
l’énergie est noire donc le coeur est en expansion
ils veulent des couleurs dans un passé terne
étalonner leur futur en noir et blanc
j’suis sur la lune à contempler la terre
et j’vois que des pantins quand la marée danse
me parle pas j’suis dans l’thème
des pulsions de mort, j’ai ma santé en maladie
ils ont leurs potions, j’ai la mer à boire
et dans toutes vos soirées j’ai du mal à vivre
j’suis dans la misère de ceux qui ont tout
j’respire les grands airs de c’qui nous étouffe
la divinité elle se touche d’une main
j’vois que des manchots ou des surhumains
[refrain]
une vie pour l’faire, une mort pour les tenter
j’remercie l’ciel, l’entropie m’sert, des pulsions qui m’tempèrent
perdu dans le vide c’est l’ignorance même
ravale tes discours y a trop d’place en toi
depuis l’embryon j’ai gardé mon thème
les angoisses qui tapent dans le placenta
[couplet 2}
ça creuse des sillons pour la guerre
le sang, la sueur et les larmes pour nous raviver
j’paie des monochromes pour les faire
et le temps passé sur mon visage vient me raviner
moi j’pousse plus la fonte, j’mets les doigts dans la prise
le corps se contemple deux fois
j’nourris leurs mensonges, j’entends pas leur mépris
car le sage se contente de soi
une main sur la tête de zeus, j’suis pas assez haut j’ai l’seum
dans des profondeurs qui donnent des vertiges à tous leurs dieux
ça fait longtemps qu’j’ai quitté l’ciel
seul dans des bars à convoiter l’eau trouble
j’vois leur enthousiasme comme un tiraillement
perdu sur la rive j’ai les démons qui tournent
et j’reçois leur histoire comme un tir allemand
à croire qu’dans leur bouche c’est léger tout l’temps
j’transmets mes tourments j’ai vendu mes gènes
leur allégresse elle a l’goût du froid
j’attends zarathoustra et l’vent du dégel
à tourner dans une cage on sublime les impasses
ma plume, un couteau qui surine mes angoisses
j’suis dans funny games et j’vois que des anges
envoyé comme en virus parmi les singes
[refrain]
une vie pour l’faire, une mort pour les tenter
j’remercie l’ciel, l’entropie m’sert, des pulsions qui m’tempèrent
perdu dans le vide c’est l’ignorance même
ravale tes discours y a trop d’place en toi
depuis l’embryon j’ai gardé mon thème
les angoisses qui tapent dans le placenta
[couplet 3]
des lectures hébraïques sur la table de chevet
j’rapproche mes ennemis comme des bêtes de proie
un monothéiste ça sait croiser l’fer
donc j’prie pas pour un dieu moi j’les prends les trois
j’les vois plus tellement ils ont trouvés l’anneau
j’ai gardé les stigmates de mépriser la norme
à chercher la lumière j’développe des mélanomes
j’me sens comme une tumeur qui sévit chez les hommes
j’méprise leurs prières quoi qu’ils disent
y a qu’des abîmes qu’ils mettent en place
des âmes voûtées, des corps qui s’plient
j’vois qu’des faiblesses dans l’fond leurs glaces
ils sont mignons, j’les aime que pour ça
renvoie tes prophètes, je bois que mon sang
j’ai ma vérité et mes pourcentages
ma polarité viole tous leurs mensonges
encore intriqué
l’univers découpe l’histoire qui m’abîme
j’convoite les chimères et les faux-semblants
les contre-vérités d’axiomes qui l’animent
ils ont des temps pleins, j’ai des jours de vides
tu laves tes péchés moi j’fais tout l’inverse
j’me sens dans leur monde comme une douche aride
mais j’suis là pour les faire danser sous l’averse
[refrain]
une vie pour l’faire, une mort pour les tenter
j’remercie l’ciel, l’entropie m’sert, des pulsions qui m’tempèrent
perdu dans le vide c’est l’ignorance même
ravale tes discours y a trop d’place en toi
depuis l’embryon j’ai gardé mon thème
les angoisses qui tapent dans le placenta
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