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letra de fripouilles et billets sales - escobar macson

c’est l’chant des roues arrières en bécane
dans la gorge du citron, du rhum, du sucre de canne
on t’cane si tu ricane, y’a pas d’logique
un corps truffé de balles ne coule jamais
t’es nymphomane ? y a du taff sur l’boulevard (???)
on met des lignes blanches à franchir sur ta route
quand paris prend la tendance du cartel de medellin
93, départemence, terrain aux multigangs où chacun revendique son appartenance
no stress, stick sous les aisselles t’es mort si ça sent la bolonaise, dans les dies j’reste discret: #31#
ca chuchote dans une br-sserie en costume sans cravate
“wesh rené sers un vodka-pomme, j’parle transac’ avec des crevards”
a chaque coin de rue son docteur house
ca fournit des pilules de choix aux jeunes riches fashion adepte de la house
venue d’hollande, la drogue voyage dans la pampers
du mioche, du poppers et autres matos
a distribuer parce que l’temps presse

refrain: x2
africa g’z pas de blood et creeps
cagoule au gros bonnet, tous les corps se crispent
pousse le sol, bouffe la gamelle, fini les rice crispies
bienvenu où peu attendent encore l’retour du christ, cousin

en gardav’ dans la b-sse court
tab-sse les poucaves, p-sse à table
quand d’autres crachent chez nous 0 discours
a prix discount ça vend les armes du dernier braquage
des exilés au bled, parce que les lions ne finissent jamais en cage
les jeunes s’prennent pour david beckham, avec la coupe du poulet
la calvitie, les anciens pèsent, donc ils baisent, même tout laid
propriétaire absent, videz tout l’bazar avant qui r’vienne
on a rien croqué dessus, donc nique sa mère l’affaire kerviel
fini l’temps des bagarreurs, tu t’fais fumer par un gars pleins d’bourlets
ce s’ra comme ça jusqu’a ce que la terre arrête de tourner
on veut jouer dans la cours des grands, devenir une vieille fripouille
billets sales, tout dans mon barillet, envoie une balle dans la citrouille
dans l’bizness, ta couleur on s’en bat les noix
force de dire que main d’arabe qui compte l’argent, comme un juif dans un corps de noir
aucun juste milieu, la vie c’est: on/off
reste hors norme, un homme fort, du nucléaire dans les hormones..
du nucléaire dans les hormones, à bat la musique qui fait l’aumône
tout le monde s’autoproclame bonhomme, mais le pantalon baissé y a que 10% d’pénis ma gueule
masta, comme dit mon négro lalcko:
“j’rap pas pour renseigner la police, quand j’ouvre la bouche, ça brule comme la chaude pisse”

- escobar macson

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