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letra de fubar - eric eract

[paroles de “fubar”]

[couplet unique]
salope tu veux m’sucer tu veux m’tuer hein
qu’ils aillent se faire pucer, ils n’sont plus des miens
j’me sens plus proche des cultes des sumériens
j’entre accusé comme v.î.r.u.s
fidèle mais cruel, si il faut l’être
me bute à la truelle un film de dupieux
rimes de merde c’est naturel j’veux plus sortir du pieu
quand j’vois l’espèce humaine se contenter du peu
j’vais faire le tour des ehpad avec une mitraillette
aux infos ils diront qu’j’ai déraillé
j’croyais qu’vous vouliez des places en réa ?
pétage de plombs de gosse sûr de lui à la andréas
j’vais t’faire vomir ta merde comme un cancer du pancréas
petite dédicace à mon frère : hé salut !
même si ça fait deux ans que je l’ai pas vu
tu voudrais commander la lune sur deliveroo sale pute
délivrez-vous comme dit mysa
siècle des p-sse-froids, niveau abyssal
mon vote devrait en valoir quinze des leurs
sans déc’, on nage en plein délire
j’ramène l’éclat c’est la fin du leurre
tchaï que j’éclaire c’est la chandeleur
elle veut baiser dans l’noir : j’ai une sale gueule
elle d’mande si mon eczéma est contagieux
putain elle est débile en fait
putain d’merde
j’suis au chaud j’parle de précarité, t’es en sécurité et tu parles de misère
en alsace les inégalités, c’est trente-cinq degrés d’différence en hiver, tout d’même
j’veux plus remplir des tableaux excels ça me dit pas
vendre des sièges de bureau, des chaises à deux milles balles
mais j’pense pas qu’il faille qu’je sorte de l’anonymat
j’ai jamais su géré qu’on m’parle
e.r.act e.r.ic, z.e.r.o fric, zéro relai journalistique hé ouais
regarde, ça gère des partis politiques comme des entreprises
à onze piges un couteau sous la gorge, mais c’est pas si grave que ça j’te l’accorde
c’est pas loin d’être l’un des trucs les moins traumatisant qu’j’ai vécu
j’ai fini aux urgences pour une gouine y’a pas dix ans
j’reste en vie pour ma vision
j’suis pas invincible nan
j’reste en vie pour ma vision
salope tu veux m’sucer tu veux m’tuer hein
qu’ils aillent se faire pucer, ils n’sont plus des miens
j’me sens plus proche des cultes des sumériens, que des antifas débiles de la fac de nanterre
je cherche à gérer mon stress
j’vais pas commencer à fumer
j’vais allumer, un parlementaire
un putain d’parlementaire
un jour – quand j’aurais les couilles de l’faire
et puis plus rien à perdre
faut bien qu’ça serve
d’avoir ce putain d’parlement d’merde dans not’ ville de merde ouais ouais ouais ouais
ouais ouais ouais ouais, ouais ouais ouais ouais ouais hein

- eric eract

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