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letra de solitaire - eli mc

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paraît qu’vaut mieux être seul que mal accompagné
ciao la compagnie, j’couche le mal dans son panier
on peut pas nier que j’suis pas née sur la même planète
tout ça c’est pas net, j’écris pour rallier mes dix mille facettes
et c’est facile de dire que l’enfer c’est les autres
que l’envers du décor se ravie de refermer les portes
moi je vacille, je joue le fou sur le damier
et je troquerais ma vie pour voir des rimes sur un bout de papier
je tenterais sans cesse de brandir ce drapeau blanc
mais qui osera relever la tête pour démenteler vos plans ?
moi je vis rouge sang, et j’me dis tout le temps
qu’il y a un coeur sous cette poitrine, même si il fout le camp
alors qui est la foule, qui est l’individu ?
qui est l’bourreau et sa potence, qui saura boire le verre du ciguë ?
ca devient si dur qu’on sait même plus quel est l’poids du fardeau
on est tous un peu capitaine d’un bateau sans matelot
et s’en est trop parfois, c’est pour ça qu’on s’enferme
on trouve la foi dans l’creux du ciel ou alors on s’enterre
on se sent fier de voir les choses au bord du précipice
ne t’en vas pas si vite, regarde la faille, elle est notre édifice
c’est ce qu’ils disent, tu sais, jusqu’ici tout va bien
aime ton prochain mais ne fais pas confiance à ton voisin
et ça t’angoisse, hein, d’aimer demain les bras croiser
de regarder la télé et d’se coucher dans des draps froissés
on ne fait qu’aboyer, colle à l’actu comme des sangsues
parait que l’homme a des vertues, en es tu vraiment sûr ?
et sommes nous vraiment purs l’esprit dans la consommation
avec des billets épargnés comme seul lot de consolation ?
on change d’époque, mode glock, on perd le fil je crois
qu’on est plus à l’école, ici les fautes ne se corrigent pas
on prend les potes pour des frères, les frères pour des putains
tu crois savoir où tu vas, mais tu sais même plus d’où tu viens

[refrain]
on sent toujours le vice qui prolifère
faut s’y faire et finalement je fuis souvent tous ceux qui vocifèrent
je cultive ce genre de folie terne, et
c’est avec le sourire que l’on s’habille pour vivre en solitaire

letras aleatórias

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