letra de pizzo - elh kmer
[paroles de “pizzo”]
[intro]
hey
j’suis sûrement à l’origine du feu, j’fais semblant d’l’éteindre
yo, is that traplysse ?
noir, noir, noir
[couplet 1]
hey, c’est sûrement la faute à pas d’chance, j’ai garé l’auto dans l’parking
pas d’coup d’assu à moins d’20k, j’suis l’méchant pas besoin d’casting
l’ammoniaque s’mélange au parfum, te pousser des sous c’est malsain
j’comprends plus les défunts, c’est incommensurable, c’est p’t-être la volonté du destin (dieu)
le salaire du crime, du pizzo, j’vais donner un go en visio
j’ai rajouté plus de sel, pour la recette dans l’milieu j’suis comme marchisio
l’espérance de vie est basse, j’passe du nord de la france au pays-basque
quand j’parle, je fais, on t’met à l’amende, j’ai plus de liquide que dans l’compte en banque (cash)
j’suis sûrement à l’origine du feu, j’fais semblant d’l’éteindre, hein ?
sûrement la cause du taux d’incarcération, la guerre du terrain, hein ? (on arrête tout)
quand j’monte sur un coup, j’ai plus la boule au ventre, je crains le jour où on m’annoncera ta mort
c’est peut-être ma dernière pizza, le salaire du crime, du pizzo
[refrain]
vêtu de noir, on fait la loi
le climat est froid, méconnaissable
depuis la vingtaine, j’ai pas une nuit pleine
médicinale, elle enlève des vies et noircit les cœurs
j’aurais tellement aimé fuir mais j’ai qu’le gang et pizzo
[post-refrain]
j’connais le gang, j’connais la violence du hood, j’connais la cause de mon blood
j’connais la fin, j’connais la somme de mon jean, solitaire j’suis dans les vignes
j’ai fait les fils mineur, recel de vol, dealer
j’suis dans les quatre cent coups, j’ai sûrement fait quatre cent douilles
[couplet 2]
de l’autorité comme s’il en fallait plus, j’suis poète, pas besoin d’une muse
j’fais c’qui me chante, ce qui m’amuse, des faits-divers en été, qui l’aurait cru ?
elle m’voyait une heure par jour, p’tit cœur apaisé, il lui en fallait pas plus (mi corazón)
les rides sous nos paupières témoignent du salaire du crime, du pizzo
[pont]
c’est comme un châtiment, la douleur du bâtiment
tu le ressent quand tu mens, tes traumas qui me disent “nan”
j’voulais juste de la confiture, du beurre, mais face au mur
un frère dans le corbillard, encore chaud, le corps d’hier (bouh)
[refrain]
vêtu de noir, on fait la loi
le climat est froid, méconnaissable
depuis la vingtaine, j’ai pas une nuit pleine
médicinale, elle enlève des vies et noircit les cœurs
j’aurais tellement aimé fuir mais j’ai qu’le gang et pizzo
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