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letra de huis-clos - eden dillinger

[couplet 1 : sidi sid]
le rap est mort depuis fortnite (depuis fortnite, le rap est mort), hein
j’ai le savoir, j’ai le port d’armes (j’ai le port d’armes, j’ai le savoir)
comme les grands hommes, j’suis hors-norme (je suis hors-norme comme les grands hommes), ouais
aucune règle, nique tes hormones (ouh, ouh)
bol de frosties devant saylor moon (saylor moon)
j’suis trop sportif pour ces grosses poufs (ces grosses poufs), ouais
la mort est proche, que des roses rouges, ouais
pas de “à l’aide” ni de “au secours”, han
j’porte plus de polo sport depuis qu’tous ces gros porcs portent du polo sport
mais tout ça va cesser selon leur horoscope
ralph et moi, c’est fini, comme 2pac et biggie
comme tony et many, comme b00ba et ali, hein, hein
sidi est fortiche et sordide mais aussi morbide
et se vide la vessie sur ces vils imbéciles
je suis trop haut, j’suis trop haut d’gamme (he suis trop haut, j’suis trop haut d’gamme), ouais
j’suis le héros d’ce mélodrame (j’suis le héros)

[refrain : eden dillinger]
j’suis dans un huis-clos, froid comme igloo
plein d’ennemis dans la nuit, j’les entends qui gloussent
j’suis dans un huis-clos, dans l’œil du cyclone
j’me méfie et j’m’ennuie, y a pas d’demi-tour, nan, nan
pas maintenant, je deviens parano, nan
pas maintenant, je deviens parano, nan
pas maintenant, je deviens parano, nan
pas maintenant, je deviens parano

[couplet 2 : eden dillinger]
triple 6 sur mon bigo, sept traîtres dans un huis-clos
en face de l’hypocrisie, y a leur photo dans le dico
pour faire court, j’ai d’la rancune, le cerveau marqué au fer rouge
pour quelques dollars en plus, le loup devient un ours en p’luche
la rancœur sous perfusion, traîtrise entraîne répercussions
surprise, j’ai l’cœur sous perquis’, sous l’écorce, une banquise
sur mon silence, elle se casse la voix, elle ne sait pas comment je suis nocif
j’ai vu l’homme de vitruve au milieu d’une cible, le penseur de rodin sur un tas de cadavres (ouh)
sur un transat, la neige dans l’zen, le diable t’renseigne (yah, yah)
j’arrive enfin, j’sors des enfers, j’reviens bronzé (yah, yah)
j’vois pas les anges de l’évangile, j’retiens vengeance
j’vois qu’des menteurs s’foutre en scène, mettraient la vierge sous tranxen (ouh)
j’ai des souvenirs remplis d’anachronisme, la haine circule dans mon métabolisme, woah
j’arrive en roi et j’aimerais prier, mais qui ? mais quoi ?
et qui fait quoi, quoi quand je suis mal, mal et qu’il fait froid ?
je cherche de l’aide mais ne vois que des noms de personnes disparues dans l’répertoire (woah, woah)

- eden dillinger

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