letra de zéro gravité (presque un freestyle) - eddy
eddy mitchel
eddy murphy
eddy malou
eddy
et dis, moi ça serait pas ton prochain morceau préféré que t’écoute là ? ahah !
les étoiles plein les yeux
la tête en orbite
un flow lunaire silencieux
seul au 7ème ciel dans la zone interdite
les pieds sur terre, le cerveau dans la brume
visionnaire, à plus d’une année lumière, je sais que tu vas monter le volume
c’est le début de l’invasion zombie
si tu complotes c’est que je viens d’une autre galaxie
de la lave martienne coule dans mes veines
c’est une bonne raison pour dire que dans le rap, je suis un alien
aussi réactif qu’un reptilien au soleil
je vois l’apocalypse juste avant mon réveil
…
mise en marche
…
pas encore cyborg mais doté d’un moral d’acier
-avec un s-xe aussi dur que le fer-
pourtant hybride, je consomme pas d’essence et d’électricité
-pour émettre des punchlines nucléaires-
pas de relations avec les humaines :
chuis un mutant convoqué chez les x men
un mouchoir avec une main :
je fantasme que les femmes qui font du x m’aiment
inadapté comme superman face à la chauve-souris
j’observe ce monde à travers l’œil des illuminatis
j’ai la force, je vais instauré le nouvel ordre spatial
dark vador démissionne il n’aura même plus de travail
j’écris sans fumer
et je fume ces fumiers
je parfume tout mes uniformes
et enfume le fémur des femmes fidèles sans fumigène conforme
les satanistes invoquent les flammes de l’enfer
j’avais la flemme mais ils m’harcèlent
c’est dur de s’y faire mais appelle moi lucifer
maladroit, ce texte est la clé pour ouvrir la boîte de pandore
comprends qu’au moindre lapsus, c’est le démon qui sort
je rap en fourchelangue
si tu manges mes morts alors je suis voldemort
trop paresseux pour parler ta langue
je conseil l’abandon si tu comprends pas mes métaph-r-s (bug, répét-tion)
tu me fais répéter à la tournesol
désolé j’entend pas
moi et mes oreilles sommes loin du sol
expédié dans les airs par saitama
je compte les étoiles
il me faut une boussole
dans l’industrie du rap je vais briller dans le trou noir
un peu comme une capote fluorescente dans son divertissoire
apprécies mon style, tu me connais pas mais chuis le prochain phénomène dans ta clique
t’as pas de super pouvoir mais quand tu m’écoutes tu t’téléportes, j’appelle ça un voyage télésonique car…
je prend rien au sérieux
mes textes sont tripants
la cervelle flotte dans le moment…
-mes mots mystérieux en suspens-
“zéro gravité”
mais le monde va aimer m’imiter dans très peu de temps
je suis un artisan qui façonne des textes pleins de vérité
c’est comme ça que je suis devenu franc-maçon, dans la simplicité
éblouis par mon charisme, je te regarde de haut
lèves les yeux, ce que tu vois c’est pas le soleil, mais mon ego
suspicieux, arrête de plisser les yeux à la j-ponaise
avec moi dedans, je re forme les majestics 13
comme doctor strange je t’invite dans une autre dimension
je te fais remuer les méninges et pour ça y’a pas de leçons
à force de prendre l’avion je prend de l’alt-tude
donc demande pas pourquoi je suis dans la lune
laisse moi rapper entre étranger ou avec ma solitude
mes textes sont riches et pourtant j’ai pas une thune
je fais planer l’avion en le faisant fumer
tu cris “mayday mayday” t’as peur de t’écraser…
tu traverses les nuages, perdu tu vois des mirages
-derrière dans ton sillage-
c’est sûr la redescente est violente
tu tires encore sur l’stick
tires plutôt sur l’joystick
schizophrène effréné dans le studio
si je fais un feat, ça sera certainement avec mon cerveau
peut être que pour rapper
je vais utiliser des potalas
c’est vrai qu’il faut que je réconcilie mon corps à l’alcoolat
-à la tienne !-
je dédouble mon originalité, entre le bon élève perché ou le rappeur déchiré
faut choisir, chez la conseillère, mon avenir, mitigé
marre des road trips
je fais des ego trips
bientôt à saint trop’
sur une musique trap
tu sais plus si je fais du rap
mais comme ma prochaine meuf
c’est une putain de frappe
en cours je faisais des ronds sur mon cahier de math
j’ai inventé une formule qui donne conscience aux automates
j’ai envoyé mon prof de science sur l’exosphère
après sa chute je l’ai ram-ssé à la pet-te cuillère
j’ai pas trop de flow, mais -ssez pour être la cause d’un tsunami
-breaking news, une nouvelle vague s’est abattue en asie-
mon rap est instable, démodé mais pas encore mélancolique
bientôt comme les plaques de la musique tectonique
je fais remuer la foule et fais trembler la concurrence
sur l’éch-lle de richter mon rap bat des records de fréquence
seul à vraiment rapper la réalité donc je te p-sse un pet-t extrait :
-putain mais avance !-
en vrai y’a pas thor, sangoku, ou yoda
un seul shifu pour les diriger
tu cris “eddy le roi !”
sois d’accord sur les désaccords
sur terre t’es vivant ou t’es mort
pas de religions, coupables, ou de races
une seule solution pour les calmer
du son et un peu d’audace
chuis une bombe à r-t-rdement… dans un pet-t palace
c’est à dire que j’ai beaucoup de talent… pour pas beaucoup de place !
un peu trop perdu
pas trop dans les normes
ce n’était que le début et tu vas quand même dire que c’est énorme !
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