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letra de cabanon - eddy woogy

toi
dans mon bric-à-brac
tu verras
les outils les plus
farfelus qu’il soit
je t’invite à croire
que je noie
l’ennui dans le noir
la vie n’est qu’un choix
regarde-moi
et dis-moi
si tu n’vois pas
cette belle histoire
celle dont tu rêves…

ahah, parle-moi d’amour, il se pourrait que tu sois déçue
pareillement, je n’en suis pas à mon premier coup d’essai
tous périmés, dis-moi qu’est-ce t’espérais d’moi ?
apparemment, père et mère, ouais carrément ?

j’attend c’jour où la femme que j’n’ai pas encore me dira
barre toi toi et tes srab rap-tout, ta vie c’est les bars et
la rap-ta
j’attend c’jour où l’homme que je n’suis pas encore répondra
“euh… comment dire c’est que… ferme ta chatte !”
pet-t à pet-t l’oiseau fait son nid, baby
j’suis l’inverse d’un fils unique je n’partage pas qu’les bobos
les potins les putains le sh-t l’insomnie, c’est mieux
tout seul c’est comme qui dirait avoir les pieds dans l’ciment
baby, j’ai créé un boys band, ricane
si ça marche pour moi ne viens pas m’voir avec ce visage angélique et ce sourire bizarre
j’ai tant jalousé les gens qu’tu kiffais avant c’est pas maintenant qu’faut m’dire ça
baby, j’suis dans l’coup et j’ai du recul, crois-moi
j’suis pas c’vieux gars qui compte s’en sortir avec un cro-mi
j’ai des projets dans la tête mais tu y comprendrais ‘shi !
j’te demande pas d’comprendre mes business j’te demande pas qu’on puise un [?]
tu prends l’choc mais j’sais qu’t’es pas chaude
les meufs bizarres j’ai fais l’tour quand j’ai fais l’fou t’as dis et je sais que t’as pas l’choix
mais qui fait ça ? toi ? j’ai kiffé ça. j’crois
mais qui fait ça ? toi ? j’ai kiffé ça

j’ai p’têt besoin d’salé
[?] c’est moi
j’suis p’têt p-ssé au dessus comme ouganda et tanzanie
[x2]

j’vois qu’t’as l’air inquiet pour moi
donne-moi un p’t-t cabanon
j’y créerait plus de chaleur que toi à coppa cabana
que toi à quatre pattes et bah nan
moi j’ai capté l’appât du gain
tu veux un 4×4 ? un poney ?
t’auras un plat d’pâtes au piment
baby, vas t’en sans traîner la patte
ne fais pas claquer la porte
demain j’inviterai les potes je garde les clefs de l’appart
j’écris la déprime avant l’heure car déprimé
on n’écrie pas on est tricard comme des p’t-ts camés évidemment
j’ai dérapé, mais c’était comme ça dès l’début
aller t’as cru qu’t’allais m’changer mais t’es vraiment débile
qu’est-ce tu dis quand on fait l’amour
quand on baise on a la mort
quand j’te prend en levrette j’fais des
têtes de psychopathe de fêlé qu’idolâtre des pd
pyromane excédé
et j’sais qu’tu kiffes comme quoi on a besoin d’changer pour s’exciter
p’têt parce que t’aimes la violence
p’têt parce que ça t’fait penser à un ex à toi qu’tu tailles mais qu’tu kiffes en silence
comme un mineur exploité par un patron véreux
j’ai pas envie d’savoir mais j’creuse et on verra
et on verra qu’ça pu la merde hélas tu n’as pas trouvé l’astuce
suce ta … je cesse d’aimer et j’connais l’sens des mots

parle-moi d’amour, il se pourrait que tu sois déçue
pareillement, je n’en suis pas à mon premier coup d’essais
tous périmés, dis-moi qu’est-ce t’espérais d’moi ?
apparemment, père et mère, ouais carrément ?

- eddy woogy

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