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letra de morose poésie - dynjah

intro :

yeh yeh
j’ai si peur que tu parte j’sais pas vraiment comment t’le dire

couplet :

j’ai si peur que tu parte j’sais pas vraiment comment t’le dire mais à vrai dire j’y ai d’jà réfléchi, j’ai préféré t’l’écrire
j’fait face au pire, quand j’vois les larmes dans tes yeux, c’est pas c’que j’désire
et tout ces gens qui veulent nous séparer j’ai décidé d’les fuir
j’avoue j’sais pas où j’vais mais c’est avec toi que j’devrais aller
f-ck une promesse tu verras j’le ferais j’te l’dit d’puis des années
une nuit d’été tu m’attrapa et j’kiffais ta peau bazanée
avec toi j’voulais m’balader
dans ma tête c’était d’jà la d
j’ai pas eu l’temps de pas t’lâcher
mon cœur on m’là arraché
j’tai vu avec un autre ça m’a fâché il t’a débarrassé
et moi aussi j’avais mal tu m’a dit “part si t’en a assez”
on était dans la même situation, sentiments cadenassés
chacun sa vie, chacun son histoire
quand t’es sur l’canapé du psychologue qui t’demande si la semaine dernière ça l’a fait
tout va bien
faut pas qu’j’repense au passé
elle avait des griffes et son visage il était balafré (eh, eh…)

j’suis passioné par toi j’pourrais pas t’mentir
dit moi qu’c’est la même chose qu’on a ressenti
t’es délicieuse comme une crêpe au sucre et d’la chantilly
ce sentiment, c’est c’qui m’donne vraiment envie d’être en vie
j’fume la verte, j’pense à toi et j’devient pensif
j’veux panser tes blessures sans pour autant dev’nir indispensable
indissociable
nostalgique, j’le suis parfois mais j’me cache

le temps passe à grande vitesse il faut qu’j’me décide
j’ai vu un mec avec de l’argent on l’prend pour le messi
j’ai vu un docteur qui m’a dit qu’il fallait qu’j’me laisse vivre
bellek aux hypocrites, derrière toi j’crois qu’il vide sa vessie
ecoutez mon rap, j’le fait pour la culture bande d’imbéciles
elle avait les yeux bleus mettait du mascara sur ses cils
pourquoi j’pense à elle, faut qu’j’m’arrête c’est un délire
j’fait que d’prier et d’penser à dieu p’t’être qu’un jour il va m’bénir
j’fait que d’prier et d’penser à dieu p’t’être qu’un jour il va penser à nous
ouais sans aucun doutes, on croisera quelques bons sur la route
j’vois ma mère sous la voûte de l’église le jour de son mariage
baby j’tépouserais sur une plage, devant les vagues, devant le sillage
et tu sais qu’t’es belle comme t’es nan pas b’soin de maquillage
t’a juste besoin d’ton sourire j’aime trop nos enfantillages
j’veux rencontrer ta famille emmène moi dans ton village
emmène moi à l’endroit d’où vient la douceur de ton visage

- dynjah

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