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letra de chez moi - dvinyle

-refrain-
seul dans une mer immense j’vois l’horizon devant
j’me dis que si j’avance pas personne ne le fera pour moi
j’pars en premier ça fait des années que j’fais les plans
j’rêve pas en couleur, j’crois que c’est leur monde qui est noir

encore aujourd’hui le ciel était gris c’est vrai
mais j’ai levé les yeux même si les murs paraissent étroits
dis-leur que leur morale n’intéresse pas les fous
dis-leur que chez eux c’est pas la même que chez moi

-verse-
j’ai jamais voulu plaire à tout l’monde j’suis resté authentique
mais là j’arrive au point tournant, au nouveau chapitre
un pied dans la cour des grands, je m’équipe d’un mental d’élite
délaisser le doute derrière, chaque jour le parcour rétrécie
j’vois la zic stimulante, viser là-haut m’a lassé
donc parfois j’cours d’assurance, avec les soulier mal lassé
j’me demande qu’est-ce qu’il me prend
j’vois des jugements distraits
j’sais qu’tu kiff la tendance mais c’est pas trop c’qui me plait
ouais j’men bats les couilles
j’vise le throne d’en bas des tours
on m’demande plus “comment allez vous”
y savent très bien que j’sens pas les coups
fiston t’allais où
moi aussi ça me rend parano
mais j’t’assure qui a pas de ci-racour
soit tu montes sois t’enterres un autre
yeah, la vie est ainsi faite
qu’est-ce qui me sauvera?
la rime, peut-être?
détester leurs étiquettes
savoir qu’elles créent le satisfait
en silence dans la foulée
j’vais rendre fier l’entourage
y diront que j’suis doué
sans savoir que c’est du courage

-verse-
tiraillé par le manque
j’serai jamais lamentable
tiré parmis des mondes
ma conscience est instable

c’est toujours oui et non
si j’réponds par mon âme
et j’crois pas au talent non
j’crois que tout vient du mental
j’adore les combats
car y’a pas d’entre deux
j’atteindrai le ciel, mais pour l’instant ici bas j’fais ce que peu
j’regarde mais j’écoute pas
c’est rien contre eux
ils le prendront personnel que s’ils n’ont jamais restés seuls
je vais les laisser, laisser, laisser ensemble ces pauvres d’esprit
je risque de blesser, blesser, blesser, tous ceux qui m’ont pas compris
ouais ces temps-ci, temps-ci, temps-ci je risque de me noyer dans mon gin
je risque de planter l’étendard, pour mieux bâtir mon empire
j’aurais des tas de défaites pour vrai
mais quand j’y pense j’ai pas trop l’temps
dans ma tête ça dit “f-ck la flemme”
j’crois que le futur c’est maintenant
j’vais les baiser fort, j’ai trop d’égo
j’ai traîné tard, pris dans l’étau
j’ai fais des torts, j’ai mes défauts
mais j’garde espoir, et la tête haute
yeah
-refrain-
seul dans une mer immense j’vois l’horizon devant
j’me dis que si j’avance pas personne ne le fera pour moi
j’pars en premier ça fait des années que j’fais les plans
j’rêve pas en couleur, j’crois que c’est leur monde qui est noir

- dvinyle

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