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letra de j'ai tout donné - dry

[intro : ferre gola]
téléma oh, lamuka
ko lala té oh, lamuka
ko sakana té, ko bouder té, la vie c’est un combat
ko sakana té, ko bouder té, la vie c’est un combat
ko lala té oh, lamuka
ne dors pas, lamuka

[couplet 1 : dry]
paris : une terre d’accueil où sévit le deuil
tu subis ça sans réagir à l’heure où la faux te cueille
à défaut de feuilles, j’roule mon seum dans des paraphrases
au seuil de la mort, vois l’enfer si t’as pas la phrase
à qui mon cœur ici n’a jamais donné ?
dans cette vie d’infirme où le valide à peu d’chances de voler
si j’ai dû voler, fauter, dû léser mes valeurs
c’est pour prouver que le crime paie, en apprécier la saveur
noire est ma couleur, comme les rimes que je dégueule
j’ai vu l’crime me faire de l’œil quand la crim’ traçait le sol
près d’la rosée où les béliers chantent à la place du coq
chez moi, j’te rappelle qu’on te braque pas que pour du toc
des cœurs en or : si, si, j’en ai croisés
ch-ssés-croisés entre voyous et jeunes mecs de cité
à force de rentrer sans toquer, on en devient toqués
mais dans l’fond, on n’fait que reprendre c’que l’état nous a braqué

[refrain : ferre gola]
a ta na pasi na kobunda
a ta minyoko na kobunda
a ta na pasi na kobunda
même dans la souffrance na kobunda

[couplet 2 : dry]
donner c’est simple, juste un aller simple
comme pardonner à ses ennemis sur le chemin de la guerre sainte
génération f-ck, où l’jb a remplacé l’absinthe
et pour soporifique : deux m-ss’, une clope et des enceintes
vécu trop d’actions sur mon territoire, jeune bandit notoire
du larcin au maniement d’armes, y’a si peu d’écart
j’ai vu des colossus gémir à la barre
face à des peines phénoménales à rendre barjos la plupart
j’suis p-ssé par les bars paros où ça défouraille
où le courage se résume des fois qu’à quelques rails
la rue m’a proposé, pour elle, oui, j’ai disposé
prédisposé à faire du sale, du bien étais dispensé
j’aurai vendu mon âme pour leur démontrer qui j’étais
dépossédé les bras, violents tel un possédé
mais l’temps m’a trompé, non stoppé, shooté à bout portant
terr-ssant mes intouchables absents

[refrain : ferre gola]
a ta na pasi na kobunda
a ta minyoko na kobunda
a ta na pasi na kobunda
même dans la souffrance na kobunda

[couplet 3 : dry]
de ceux que l’on attend ailleurs que dans les rangs du peura
j’ai tout misé sur mon son, alors advienne que pourra
donnerai à mes cains-fri jusqu’à la mort
s’il faut jouer du gun et des coudes pour grailler, cousin, c’est sûr qu’on l’fera
j’ai toujours rêvé d’finir à bon port
pas du genre gorée, mais du genre où bolloré s’endort
marre de ces choré’ pour esquiver les dek’ aux abords
comme des ballerines, on danse sur des bûchers, d’bâbord à tribord
à mon val-de’ j’ai tout donné
mon âme et mon corps à la science, pour les quartiers bétonnés
marquer l’histoire comme usain bolt
9’4 secondes aux 100 quand les sirènes gueulaient “stop !”
j’ai délaissé le vice pour goûter la vie
entrevu le soleil après la pluie
mais dis-toi qu’alice est morte dans le pays des pervers, dont satan le perd
ici comme ailleurs, on laisse tout derrière une fois sous terre

[refrain : ferre gola]
a ta na pasi na kobunda
a ta minyoko na kobunda
a ta na pasi na kobunda
même dans la souffrance na kobunda

[pont : dry]
d-r-y, ferre
tôt ou tard, les derniers seront les premiers
mais c’est maintenant ou jamais (ou jamais)
2013
wati b gros, yeah
tôt ou tard, les derniers seront les premiers
mais c’est maintenant ou jamais (maintenant ou jamais, jamais, yeah)
d-r-y
rim k
dawala (ouais gros)
les chroniques
yeah, yeah, yeah

[outro : ferre]
na kobunda kaka ho eza loi a nature
na kobunda toujours ho eza loi na vie
je vais me battre pour la vie , je vais me battre

paroles rédigées et annotées par la communauté française de rap g*nius

- dry

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