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letra de sueurs froides - drflashin

[intro]
raph: oui d’accord, mais il habite super loin le gars, donc heu voilà…
le psy: ok, je vois c’est quoi le problème
raph: ah bah voilà, enfin! merci!
le psy: vous êtes… ce qu’on appelle communément… une merde qui se cherche des excuses, et qui ne sort jamais de chez elle, parce qu’elle a pas de couille, cette merde!

[couplet 1]
ça commence mal, ça commence toujours par une aigritude
toujours un mal profond, qu’essaie de traduire mon écriture
des potes à la gueule de bois, barbelés d’sciure
viens écouter ma dope, vois d’ici comme elle est si pure
c’est si pur, les décibels, des si belles, paroles
j’enquille en criant, comme des quilles, des bouteilles d’alcool
c’était ça la veille, d’accord, c’est pas fou, à la tienne
et sache que ce soir c’est la même, d’accord ?
pas d’veine, pas comme un camé, la haine, toujours blazé
pas de thème, aujourd’hui, mon bar à paroles est fermé
par ma barbe, je chante pas grave mal, j’suis pas la castafiore
pourtant quand j’-ssaille la prod, ces cons sont pas d’accord
j’attaque fort, tu sais, mais en ce moment j’suis blazé
je recherche l’or du siècle, ou un endroit où m’caser
un gars infortuné, comme moi y’en a des centaines
mais quand même, j’essaie de gratter sans thème, et j’enchaîne
zéro originalité, j’suis pas un pet-t gars de cité
il faut que je m’f-sse à l’idée, que le succès est tarifé
silencieux, comme un ninja, j’essaie de m’faire discret
ma route, file droit, un jour peut être, qui sait
j’respirerai, à nouveau, l’air de la vie, c’est navrant
un teint délavé, je crois que je suis resté comme j’étais avant
j’étais partant, pour un bout d’route mais pas tout seul
mais pourtant entouré, de potes cool, c’est grave louche
je pensais pas être si vite à nouveau seul, mes potes sont spectateurs
j’ai bien du mal à les convaincre, ils refusent d’être acteurs
alors ils me regardent, sur cette scène, j’fait d’la peine
c’est la même, qu’hier, j’suis seul avec mes malheurs

[refrain]
la vie a la même saveur fade, malgré mes ambitions
cet embryon d’inquiétude, me crée des sueurs froides
la vie a la même saveur fade, malgré mes ambitions
cet embryon d’inquiétude, me crée des sueurs froides

[couplet 2]
j’veux pas du succès mais de la reconnaissance
je veux transformer ma volonté en essence
j’veux croire en l’homme comme les gogoles de la renaissance
comme un handicapé, j’veux spécialiser mes sens…
tu me mate sur un écran chez toi, tu trouve ça marrant des fois
quand je dit que je suis promis à de grands exploits
prométhée, ce doute, tout les jours viens me manger l’foie
j’ai ça dans l’sang t’sais quoi, j’suis un enfant des rois
ma léthargie magique, agite mes neurones statiques
j’ai l’habitude, je sais, il s’agirait que j’agisse
perturbé par les défauts des hommes
tous fourbes, ou fou, je sais que ces faux déconnent
y’a un défaut de fabrication dans l’usine de l’eden
c’est de là que viens que ce textes, de là que vienne ces peines
en pensant à toute cette merde, tu t’allume salaud
marche sur des œufs, le monde est laid, la vie c’est pas du gâteau
cette mélodie ne fini pas, j’ai mal mal au crâne
j’errerais trop vite car ici bas, trop de sale salopes parles
accomplir un truc d’ici là, ce n’est pas pas trop tard
je finis ça, d’midi à, quatorze heure, je gratte à l’occaz’

[refrain]x2

[outro]
durendal: non mais c’est ridicule comme réaction! cette espèce d’hystérique là, qu’est en train de hurler dans son lit sous prétexte qu’elle a un chagrin d’amour, c’est… ridicule…
ouais, je pensais comme ça aussi… jusqu’à ce que ça m’arrive…

- drflashin

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