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letra de on est pas des merdes - dr.snow

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ce corps m’inspire la détresse, boudins ulcérés bouboules de stress
j’suis deux billes dans la nuit, j’guette un peu c’qu’il me reste
peu de temps, peu de temps, oui mais quand on attend
patientent là doucement, on voit la vie autrement
j’vie au calme des enfants, aux galères des parents
sacrifices effarants, débiles et décadents, responsabilisant
méprisé mais pourtant pas vraiment différent
pa pa pa pa j’sais plus c’que j’doit faire / indifférent/
mieux qu’l’égo pour mes affaires
j’regarde plus, je turn up, j’me perd
leur mépris, leur parades de merde, mais putain niquez vos mères!!
gamin d’la campagne, là où les faux riches s’installent
pour venir finir leur vie misérable
se sentent privilégiés, veulent nous écraser
il se font chier donc c’est toi qu’il font chier! va chier dans ta commune!
et toi le chien qui va cotiser pour payer leurs dépenses inutiles
de ces cons qui d’ennui s’achète des trucs pour s’faire mousser la pine

quand t’es pas chez toi partout bah t’es bien chez toi nulle part…
le malaise te suis partout, t’est respecte nulle part
t’est juste la… pourquoi? je sais pas… x2

ici j’suis un pantin d’la force ouvrière, payer et me taire
j’m’en fou oui je sais comment faire
indépendant, débrouille, j’quitte les griffes de l’enfer
la richesse du temps, je l’ai mais qu’en faire?
j’ai trop d’idée, cerveau qui bouillonne, megadose de flemme et weed qui -ssomme
tête qui déconne et pas d’antidote pour la vie médiocre
les rêves qui s’enfuient, f-ckage d’utopie, totale lobotomie, impuissant et soumis
tout un peuple endormi, qui tourne le dos à la vie
éblouis par la vue des toutes ces putes dans les vitrines
ça fait claquer les strings pour deux semaines de taf à l’usine
mais bientôt y’aura plus d’usine, ça déménage en chine

jeunesse dégoutée, jeunesse déroutée, qui n’recoit que des doutes et des préjugés
qui doit sans cess prouver sa crédibilité à des gens bornés, sourds à toute humanité
on croule sous le poids de la ruralité, la sensation d’être oubliés, punis, mis de côtés
mais c’est partout pareil, échecs et précarité, dans les bourgades et toute les cités
poussés à renoncer aux vies qu’on voudrait mener
mal écoutés, mal orientés, trop rabaissés, tort abusés!
vite dép-ssés, vite résignés, vite accepté, vite oublié
on veut tout plier, on a notre revanche a prendre
on voudrait que ce soit tout de suite, on en peu plus d’attendre
trop d’rage, de frustrations, mec tellement de coups à rendre
des rêves en cendres, quand tu donne tout ça te détruit
mais ça nous arrive à l’âge où on se construit
donc dur d’être conquis par ce monde donc on se détruit
substances toxiques et turn up avec les amis

facile de montrer du doigt, on a mérité ça?
moi j’ai fait ce que j’ai pu, j’aurais mérité ça?
travailler pour c’que j’ai eu, ils m’ont enlever ça!
ils m’ont donner ma chance pour être leur esclave!!

pas envie d m insérer, plutôt désincarcéré
j’utilise le plan b, j’les laisserais pas me plomber
quoi qu ils en pensent on est pas des merdes
quoi qu ils en pensent on les emmerdent

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