a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 #

letra de zombie ailé - double a

[intro]

ya !
v-a-x-1…
patient numéro zéro, zéro…

[couplet 1]

ouvre la porte, que j’admire l’décor
vise la zone, c’est un sauna d’p-sse
la saône a l’zona, le rhône a l’das
il est chaud l’asphalte, on a la tête en cire

on a fait l’effort…
de défenestrer des portes
on a des métaphores fêlées
on est les zombies ailés des villes mortes

orales crises, violences physiques
moral brisé, arrogant, cynique
on aura l’christ au lance-missile
le sang acide, insolence chimique

le rap est mort-vivant (putride)
il est encore glissant (humide)
on donne un ou deux francs (on milite)
on va à l’enterrement (public)
on écrit direct au verso (du granit)
on décrit des cercles inertiels
vautours sans plume aux lèvres gercées
la messe est dite autour d’un berceau

on médite en buvant l’eau d’un calice d’or
le crâne est débité, on supplie comme un pénis tordu
évite le coït quand les cuisses mordent
dépité, tu supplies qu’elles te bénissent fort

c’est l’élite qui décide depuis l’héliport
pyramide, sélénite, (hérédit’ ?) (elle se nourrit, s’mord ?)
le débile s’marre sur l’satellite qui s’embarque de la discorde

luci’ sort pour s’guérir l’corps (ça fait…)
deux-mille ans qu’il dort, s’étire l’torse (dis bonjour)
ses sbires doublent en semi-remorque
écrasent tout (???)

[refrain]

zombie ailééé
sort d’une tombe isolée
sordide et zêlé
au paradis ça sent l’moisi
faut ventiler le mausolée
les soupirs hurlééés
moribond aliéné
le corps est désolé
l’esprit s’est envolé
la canine acérée
la babine aboie pour dévorer

zombie ailééé
sort d’une tombe isolée
sordide et zêlé
au paradis ça sent l’moisi
faut ventiler le mausolée

les soupirs hurlééés
moribond aliéné
le corps est désolé
l’esprit s’est envolé
la canine acérée
la seule envie c’est de dévorer

[couplet 2]

zombie ailé
sonnerie d’beretta
(combine évitable ?)
(??)
bondir, éjecter
viande bovine à l’hectare
ça vomit du nectar
ça déglutit têtards et nénuphars
(gargouille décontracté ?)
ça s’épouille en peignoir
ça souille la baignoire et macule l’abreuvoir
la bouille infectée
ratatouille de couilles à becter
les dents rouillées
bafouille sur les douilles éjectées
s’agenouille, alléluia
mâchouille une hostie déchiquetée dans la houille
se barbouille de la tête aux pieds
quand fuit le sablier
sur le sentier non balisé
dans l’ivresse immortalisée
il a versé le sang tel un sommelier
blanc comme un pétrolier
blanc comme l’écume (??)
attend le raz-de-marée
comme un légume attend le bras du maraîcher
à la terre arraché
boursouflé comme sous arachides
léger comme un cœur asséché
protégé de l’amour comme l’écrou d’une machine
se délecte par la racine
l’inspecteur suspecte une terre acide
on fête ses obsèques avec nos gencives
le steak est rassis, les insectes sont d’la partie
on est corps de métier, chair à canon qui s’abreuve au bénitier
on est cent millions, on est fortifiés
on est sans division comme les nombres premiers
(3, 5, 7, 11, 13, 17, 19…)

[refrain]

zombie ailééé
sort d’une tombe isolée
sordide et zêlé
au paradis ça sent l’moisi
faut ventiler le mausolée

les soupirs hurlééés
moribond aliéné
le corps est désolé
l’esprit s’est envolé
la canine acérée
la babine aboie pour dévorer

zombie ailééé
sort d’une tombe isolée
sordide et zêlé
au paradis ça sent l’moisi
faut ventiler le mausolée

les soupirs hurlééés
moribond aliéné
le corps est désolé
l’esprit s’est envolé
la canine acérée
la seule envie c’est de dévorer

un zombie ailééé…

- double a

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