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letra de freestyle planète rap (20/03/2015) - dosseh

[intro]
dosseh la famine
perestroïka, criez “perestroïka” !
perestroïka, criez “perestroïka” !
dosseh la famine
45 orlins

[couplet]
ils n’sont bons qu’à lécher des prépuces
boire des litrons de me-sper à pleine gorgée
fantasmer sur des rumeurs, des fausses réput’
j’reste dans mon secteur parmi mes égorgés
j’ai du vécu mais j’n’en fais pas des caisses
igo j’aime le cul mais j’vais pas t’faire les fesses
j’suis un nègre loyal, un aigle royal, j’connais 2/3 tes-tê dans toutes les tess
qu’est ce que tu veux qu’j’rappe à part ma propre vie ?
j’fais mes bails, le reste j’m’en bats les reins tiens
pet-t on rentrait de l’école du vice, manhattan square appartenait encore aux amérindiens
la plupart d’entre eux sont des clowns
les meilleurs d’entres eux sont mes clones
j’rappe comme si j’avais un jnoun
oourtant c’est la paix intérieure que je prône
comme dit mon négro ppros :
je survole le rap comme un drone
y’a ceux qui la vive ce qui joue un rôle
péruvienne, colombienne, j’ai plein d’arômes
parait que j’ai coulé depuis que j’ai signé
que je suis p-ssé de l’autre côté
que j’fais que des refrains autotunés
que j’fais que m’la péter depuis que j’suis côté
laquelle de vos daronnes ai-je donc chicoté ?
j’voudrais bien qu’on m’explique un jour tout ce seum’
a t’écouter on croirait que je t’ai volé
va t’faire enculer, j’me suis fait tout seul
presque tout seul, cacedèd à xxx
xxx, xxx, c-ss-ded à oumar
c’est bien ce bruit de canon qu’ils appellent mon flow
cl!ck pah et le coup part
dosseh la famine c’est comme ça qu’on m’appelle
c’est à moi qu’elle pense quand tu baises ta belle
chaque jour que dieu fait yuri se réveille
avec un peu plus de haine qu’la veille
j’ai fait des mixtapes j’ai fait un me-fil
igo j’demande pas à être oscarisé
mais reconnaissez que le négro doss’ bosse pendant qu’vos mères pratiquent des rapports tarifés
4-5 c’est d’là-bas j’t’ai dit qu’j’arrivais
4-5 c’est d’là-bas j’t’ai dit qu’j’arrivais
j’ai pris mes distances avec tous ces te-trai, faux amis
je veux rouler qu’avec des vrais, qu’avec mes frères
j’ai donné d’la force mais l’homme est ingrat
tends lui la main, il t’arrache le bras
aide le 100 fois, ne l’fais pas une fois
j’peux te jurer que ce n’est que d’celle-ci qui se souviendra
dans mon parcours, des hauts des bas
j’rappe pour mes rebeus, mes négros, mes babz
ou tu adhères ou t’appuies sur “eject”
y’a r le reste n’est qu’un faux débat
ils c-ssent du sucre sur mon dos, des barres
ces pédés, ces pédés ont trop lé-par
on va t’régler, t’iras jusqu’à faire des prières en latin pour qu’on t’épargnes
pendant qu’tu te fais remplir le uc’, moi j’remplis mon compte épargne
igo j’repars de zéro comme si tout c’que j’avais fait avant ne comptais pas
j’ai vendu plus de drogue que je n’ai vendu de cds
j’me donne toute l’année 2015 pour essayer d’inverser la tendance
trop d’pression dans l’froc, j’crois que la braguette va céder
c’est vos cris quand j’vais vous rouler dessus que j’mettrai dans mes sons en guise d’ambiance

[outro]
dosseh la famine
perestroïka, perestroïka
perestroïka, criez “perestroïka” !
perestroïka, criez “perestroïka” !
perestroïka, criez “perestroïka” !
45 orlins

- dosseh

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