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letra de le temps des assassins / contes cruels 2017 - dooz kawa

ceci est une ébauche à compléter /!\

intro :
-merci de laisser un message après le bip sonore-
ouais nano, tu sais j’me disais j’aimerais bien écrire un texte pour toutes les lettres que j’ai écrit et que j’avais aucun retour
j’me disais que parfois l’amour ça semble être qu’un train qui part ou un avion qui décolle, un truc du style quoi… j’me dis ça pourrait donner un truc du style, hum comme ça :

à ta santé, toi l’arrache-coeur
fait pour en orpheliner
à coup de baisers mitrailleurs
son lit est un champ de bataille
terrain de p-ssions destructrices
où gît une p’luche à fracas facial
qui agonise des trucs tristes
ils approcheront les curieux
il sera trop tard quand t’insises
le tire bouchon à écoeurer
qui les caractomise
les muses sont peut-être des déesses
attirées par des amours
mais comme les poètes elles disparaissent
et verlaine tire sur rimbaud
le socle qui se lézarde
écarte la flore intime
et fait battre le coeur de marbre
des statues florentines
ils sèchent les cours pour de la baise
détestent les mathématiques
mais leurs relations amoureuses
ne sont que des algorithmes

moi le bagnard de l’amazone
sa mine est grise et pâle
à cause de ceux qui rendent les hommes
plus schizophrènes qu’un bicéphale
je reviendrai de sibérie
armé, bardé de médailles
mais mes baisers jadis arides
seront plus froids que du métal

voici le temps des -ss-ssins
jouez les angelus
quand l’amour touche à sa fin
vous riez les anges élus
voici le temps des -ss-ssins
on aura bien combattu
et si vous m’croisez dans la rue
priez pour mon salut…
voici le temps des -ss-ssins
jouez les angelus
quand l’amour touche à sa fin
vous riez les anges élus
voici le temps des -ss-ssins
on aura bien combattu
et si vous m’croisez dans la rue
priez pour mon salut…
voici le temps des -ss-ssins

à ta santé, toi le vampire
qu’a le baiser clairvoyant
mais qui rend les gens pires
et tu survoles le monde
comme une baigneuse des hautes sphères
ta beauté illumine du nombre
dédaigneux et austères
pour embr-sser des nécrophiles
de l’eau s’faire depuis descentes
tes baisers à la chlorophylle
possèdent un arrière goût de sang
le vampire est dément
faire l’amour n’est qu’un combat souple
alors moi la nuit je mens
comme bashung
car chacun veut qu’on l’aime
et dans la conquête les mots filent
puis deux trous sous les oreilles
et l’hémorragie hémophile
parler à un tombeau d’usine
puis on attend que ce bruit cesse
car à part de la musique
on fait tout d’travers dans la tristesse…

mon coeur pèse un piano
les [librik] souviens-tu-t’en ?
à ton doigt léger comme un anneau
où dépérissent 120 t-tans
je reviendrai avec un couteau planté
dans ton faux air de gitane
état capilo-tracté dans mes âmes vertiginales

à ta santé, toi la beauté du diable
pour qui l’homme traverse l’enfer
et qui rend triste comme du sable
si tout ça nous l’savons
que l’styx mène vers les rapides
on vole quand même les avirons
d’charon pour y aller de plus rapide
les armées des milices s’élèvent
brûlés par les braises diaphanes
tourmentent mephisto fait laisse
quand ils soufflent sur les femmes
si l’amoureux se sent si seul
quand l’ange déchu dechoît
c’est que dans l’tissu social
on est fait que de soi…
les croisades de la galoche
sont une éternelle chevauchée
où les hippocampes sans accroches
se frac-ssent sur les rochers
dans la tempête de scheol
l’amoureux frappé d’aphonie
attriste l’entourage impuissant
de le voir sombrer vers la folie

quand parfois, il faisait froid
juste s’-sseoir devant elle
son regard est un feu de bois
qui réchauffait mes grandes ailes
j’reviendrai pas ni toi d’ailleurs de cette cabane
j’vais voir ta beauté intérieure
parce que chez moi y’a pas d’âme

voici le temps des -ss-ssins
jouez les angélus
quand l’amour touche a sa fin
vous riez les anges élus
voici le temps des -ss-ssins
on aura bien combattu
et si vous me croisez dans la rue…
priez pour son salut

chuut, c’est juste moi j’viens t’embr-sser
dans ton dernier bain d’épines
et ça va laisser sur tes lèvres un gout de benzodiazepine
t’es un chef d’orchestre russe qu’a suscité pas mal d’cris
ou bien t’es juste la roulette russe qu’a suicidé mayakovsky
viens on s’embr-sse sous le linceul
j’viens avec toi mon -ss-ssin
parce que tu sais l’éternité c’est long tout seul
surtout vers la fin…

- dooz kawa

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