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letra de la résistance - dooz kawa

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[intro]
ma pet-te maman chérie, mon tout pet-t frère adoré
mon pet-t papa aimé, je vais mourir. et toi ma chérie…
danse, danse, j’serai fusillé demain mais vive la résistance
danse, danse, j’aurais voulu scier mes liens mais vive la résistance

[couplet 1]
c’est triste, on l’sait, ils nous brisent comme ces
tribus d’amazonie dont l’existence n’est
qu’un rebut d’amas jaunis inexistentiel
et après, l’on nous dit qu’il existe un ciel
pour le juste, dociles pour pas qu’on les bousille
avec des ustensiles, prends juste un fil
notre minot qui dort et file et sort du labyrinthe
du minotaure des îles, j’ai mes torts mais il
est tard pour les regrets, je parcours l’idée gaie
de t’imaginer libre quand j’pars au cours de l’été
ces larmes qui te maquillent sont comme des armes à blanc
qui coulaient sur mes lèvres dans le maquis
ma jolie camarade, la résistance danse
je voudrais pas qu’ils disent qu’on est triste en france
une méprise d’enfance qui nous rendit rances
aurait-on été heureux dans cette grande errance ?
au pays imaginaire, wendy darling
tu peux m’imaginer fier tandis que je m’aligne
bonhomme debout dans l’uniforme de bou(l)e
ceux qui me tirent sont des hommes de nous

[pont]
j’serai fusillé demain mais vive la résistance
j’aurais voulu scier mes liens mais vive la résistance

[couplet 2]
j’ai vu tomber les étoiles depuis le toit des bâtiments
j’pars discrètement, cette lettre te ment
à te mettre en témoin, c’est émettre de loin
j’écris en hurlement car il y a du chemin
les mers courbes de nos âmes, t’étais ma bougie filante
tu m’as fait garder le cap dans les nuits déferlantes
même si l’enfer me hante, le silence me cimente
c’est des frères qui m’attachent et leurs dagues qui m’éventrent
parfois l’corps s’démotive de nos cœurs émotifs
t’attends le train, on va garder la locomotive
t’es comme seul sur le quai, comme si dieu se moquait
dans nos pet-ts adieux d’un genre de guy môquet
c’est triste, on l’sait, ils nous brisent comme ces
tribus d’amazonie dont l’existence n’est
qu’un rebut d’amas jaunis inexistentiel
et après, l’on nous dit qu’il existe un ciel

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