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letra de journaliste (gza edit) - dooz kawa

j’suis juste un journaliste qui liste les vices au microphone
kidnappant coca-cola et sam barton
contre une liberté d’expression bâillonnée au chatterton
le gamin qui pige vite progresse à chaque heure qui sonne

j’ai commencé comme pigiste indépendant, comme orson welles
et demandé qu’on me console, est-ce improbable comme un braqueur qui sonne
trop compliqué pour l’école car au lieu d’dire sos j’dirai consonne-voyelle-consonne
alors girl, qu’est-ce que ça donne ? heu s-x !
ok, j’accepte et lèche, me laisse tous mes sentiments retournés
c’est pas l’tout de noircir les pages, il faut savoir les tourner
j’suis juste un photographe de la tour b, sur les clichés
tout est triste, là où les architectes ont un peu trop joué à tétris
moi j’étais là sans l’but du jeu, c’est toute la cus mon gta
le fond sonore ambiance “claque ça” où les lascars
brûlent leur propre voiture pour toucher l’-ssurance axa
si à chaque fois j’utilise des images parlantes, des flashs agfa – qui en disent long
surtout pas de p’t-t son puisque la vie est injuste comme schumacher sur battiston
comme la fille que j’aimais et son bébé que j’appellerai jamais fiston
mais d’toute façon, c’est c’qu’y avait d’mieux si elle heureuse -ouais mec-
moi j’entendrai l’explosion si mon encre est de l’essence et que j’écris dans l’feu d’l’action
sans carte de presse, comme quand ils étaient 5 sur moi dans c’putain d’car de crs
répétant à coup d’trique, qu’il me trouve un peu antipa-thique
c’que tu penses ça s’dit pas p’t-te, mais surtout joue pas l’artiste ou la victime
car un mc exigeant à chaque rime -frère- c’est juste un journaliste rédigeant son journal intime
et si j’trace des lignes schengen entre mon quartier et la ville
j’suis juste un reporter de guerre mobile
j’vois l’état nous contenir par la fatigue de l’usine
le sommeil est une arme et j’m’endors en chien de fusil
comme un rebelle parmi les soldats har-ssés laissant les pigeons ingérer l’pain r-ssis
si tu crois pas c’que j’rapporte, j’suis qu’un paparazzi
poursuivant diane, essouflé, sans argent, rêvant d’océan
si on part on est sauvé, j’ai du déposer l’amour au sav
bonjour, qu’est-ce qui fonctionne pas ? le mal au coeur si tu savais..

[outro]

je sais oui, mais c’est ça la vie, c’est ça et rien d’autre, c’est la vie
seulement faut être lucide, c’est tout ce qu’on a s’offrir

- dooz kawa

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