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letra de street lourd - dontcha

[paroles de “street lourd” ft calbo]

[intro : dontcha]
ahah
ok dontch’
avec son kalashnikov de bosnie
yo, street lourd, all stars, quoi d’neuf ?
pour les miens, j’prie et pour les miens, j’brille
masta r
ouais écoute, ouais
[couplet 1 : dontcha]
j’ouvre ma gueule, maintenant qu’j’ai plus d’muselière
j’te jure qu’on m’entendra au d’là d’ce fuseau horaire, j’ai la haine
maintenant qu’j’ai sorti ma tête de l’égout, j’viens casse les cous
et mettre tous les cadavres dans les trous
si tu viens chasser les loups, faudra qu’tu laisses ta peau
baise-moi et j’t’encule comme le pen et toute sa gestapo
c’est quoi c’rap de pd ? c’est quoi cette mascarade ?
j’suis une pute moi, si mon rap est maquillé mascara
hardcore parce que j’suis né un sale jour de tonnerre
j’suis tout l’temps fâché et j’pense qu’à briser les molaires
les temps sont durs, et sous mon imper’ toujours une cagoule
on sait jamais si y’a danger comme dans les rues de kaboul
j’suis un lion solide et les hyènes m’ont d’jà mordu
j’viens redresser l’rap, car son cadre est un peu tordu
vas-y, écarte toi des réacteurs j’décolle ma fusée
dontcha yeah, un renard qu’est trop rusé

[refrain : calbo]
street lourd !
haineux comme un corse, viens graver l’écorce
la bombe ou la mort pour faire exploser vos casques
street lourd !
on va rentrer en force, défoncer vos torses
maintenant, ça va s’corser, on vient poser nos basses
street lourd !
haineux comme un corse, viens graver l’écorce
la bombe ou la mort pour faire exploser vos casques
street lourd !
on va rentrer en force, défoncer vos torses
maintenant, ça va s’corser, on vient poser nos basses
street lourd !
[couplet 2 : dontcha]
j’rap pour tous les enculés et pour les salauds
pour les quartiers dans lesquels guns et cadavres finissent à l’eau
j’avancais pas, ils avaient mis trop d’plomb dans mes sabots
depuis, j’pense qu’à faire mal, ils m’ont tous rendu sado
dans tous mes songes, y a qu’des fantômes et des zombies
personne peut changer ça, même pas les marabouts de zambie
j’ai frotté des cailloux, pris un peu d’lumière dans ma grotte
j’ai remis ma tunique et rechaussé mes bottes
c’t’avec les étalons d’mon attelage que je remonte la pente
au fur et à mesure dans les camps, j’viens brûler les tentes
le d.o.n., c’est par mon caractère que j’existe
on m’a torpillé, mais jusqu’ici le sous-marin résiste
pour faire tout ter-sau, j’ai les missiles dans l’vaisseau
la rage depuis l’berceau et l’envie d’casser des os
écoute, fais gaffe, quand j’arrive dans ton sillage
tu reconnaîtras mes bottes par le brillant de son cirage

[outro : calbo]
street lourd
street lourd
street lourd
oui
street lourd
oui oui

- dontcha

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