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letra de rien à perdre - dontcha

[paroles de “rien à perdre”]

[intro]
yeah le d.o.n
j’viens pour braquer lève tes bras en l’air
une fois qu’on a appuyé sur la détente on ne revient plus en arrière
han

[couplet 1]
yeah, y a plus de dix piges, j’ai posé mes deux malles à auber
là où tous les jeunes donnaient que du fil à retordre au maire
là où tous les murs étaient marqués de tags et de tant d’haine
et tu sais de ce trou sortira dontcha et tandem
hey, tu sais dans ce rap de merde, j’avais ma vision
j’voulais bâtir un empire de blacks aux narines de bisons
ma vie était corsée, mon album a fait un flop
et mes assoces se cassent en taule parce qu’ils ont braqué le glock
puis j’ai traversé le désert quatre ans sans oasis
jusqu’à ce que pat will me pince fort pour que j’réagisse
j’voulais foncer, mais au bout y avait un cul-de-sac
je sais la vie voulait m’donner une leçon à coups de battes
j’ai eu la poisse, c’est sur mon toit que s’abattait le tonnerre
je sais pas moi si c’est tous ces dieux qu’étaient en colère
il faut qu’ils comprennent qu’j’dois rester armé sous la soutane
ici, on dort tous avec le canon scié sous le pagne
[refrain]
si tu vois mon revolver, lève tes bras en l’air
j’ai les crocs, je viens pour braquer, lève tes bras en l’air
j’ai rien à perdre, c’est la merde, mais il m’reste une cartouche
et j’avance avec une dose de cyanure dans la bouche
si tu vois mon revolver, lève tes bras en l’air
j’ai les crocs, je viens pour braquer, lève tes bras en l’air
j’ai rien à perdre, c’est la merde, mais il m’reste une cartouche
et j’avance avec une dose de cyanure dans la bouche

[couplet 2]
en 2004, j’avais trop la rage et tout parle d’elle
à couvre feu, un clash mortel me rendra immortel
ce soir-là, tu sais l’audience était au-dessus de la moyenne
et on a tous entendu dontch’ cribler avec les voyelles
aujourd’hui, on sait tous ce qu’il faut faire pour que j’existe
faire un putain de single pour qu’bouneau m’joue en playlist
j’pourrai peut-être pas parce qu’en fait, j’suis hardcore jusqu’au cou
93 hardcore puis c’est tout
si un jour, on voit ma sale gueule sur les couvertures
c’est qu’j’aurai dynamité le trou d’souris qui me sert d’ouverture
c’est pas grave si les coups d’éclat me donnent des cicatrices
le princ-p-l, c’est qu’je m’sorte de cette matrice
j’suis authentique et ces temps-ci c’est fait on veut m’peloter
mais moi, j’suis pas comme ceux qui ont mis leur string sur l’côté
je m’lève chaque matin avec une gaule de barbare
j’ai envie d’tout niquer et d’fumer ce système de bâtards
[refrain]
si tu vois mon revolver, lève tes bras en l’air
j’ai les crocs, je viens pour braquer, lève tes bras en l’air
j’ai rien à perdre, c’est la merde, mais il m’reste une cartouche
et j’avance avec une dose de cyanure dans la bouche
si tu vois mon revolver, lève tes bras en l’air
j’ai les crocs, je viens pour braquer, lève tes bras en l’air
j’ai rien à perdre, c’est la merde, mais il m’reste une cartouche
et j’avance avec une dose de cyanure dans la bouche

[couplet 3]
comme sinik, j’ai la main sur l’cœur et l’autre j’l’ai sans l’slip
ma vie tourne au ralenti, mais en fait tu sais, j’suis dans l’speed
tu sais dans la région, on a recensé beaucoup de cr-pules
et on a tous appris à bouffer la haine avec la spatule
après chaque rime, on se dit, que c’est la dernière fois
mais essaye un peu d’avancer avec l’ombre du vice derrière toi
on s’est promis d’changer depuis l’an 2000
mais il faut bien manger à sa faim avant la signature du deal
les pages ont tourné, mais regarde y a pas eu de magie
j’vais tout saigner, on entendra parler de l’hémorragie
moi j’m’occupe des rimes et cochisse sort des biftons
et on avance sans sucer une queue et sans pistons

[refrain]
si tu vois mon revolver, lève tes bras en l’air
j’ai les crocs, je viens pour braquer, lève tes bras en l’air
j’ai rien à perdre, c’est la merde, mais il m’reste une cartouche
et j’avance avec une dose de cyanure dans la bouche
si tu vois mon revolver, lève tes bras en l’air
j’ai les crocs, je viens pour braquer, lève tes bras en l’air
j’ai rien à perdre, c’est la merde, mais il m’reste une cartouche
et j’avance avec une dose de cyanure dans la bouche
[outro]
peux-être qu’un jour on va m’retrouver baignant dans mon sang qui coulera dans le caniveau. et quand j’vais mourir j’vais aller rôtir en enfer, ça je peux m’y attendre ! le tout c’est, de se faire cette idée, pendant qu’on est sur terre parce que sinon…

- dontcha

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