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letra de assez foncedé - don julio

[couplet 1 : don julio]
j’suis pas venu, pour construire un empire, (nan)
ni pour laisser des familles en pleurs
j’suis ton cauchemar en pire
mais tu ne cesses de me jeter des fleurs
mais dis- moi, qu’est-ce qui t’attire ? (b-tch)
est-ce les vapeurs ou bien l’acteur ?
tu t’évapores au contacts des pores de ma peau
pas d’effort c’en est trop
je m’évade sans accroc
et retourne à mes défauts (normal)
j’ai beau savoir, que c’est pas la solution
je persiste à chercher l’absolution
du ciel
c’est si stupide, le s-xe humide vaut plus que ton espérance de vie, (bah ouais)
mon expérience me dit :
d’en avoir rien à fouuutre (rien)
et si c’est pas pour faire du lourd
j’sors pas de la tanière du loup
range moi tes bannières de plouc
ou j’te p-sse la lanière autour du coup
dans l’esp-ce on s’y retrouve pas beaucoup (d-mn)
c’est pour ça que j’suis perdu tous les jours
et si la peur me joue des tours
j’roule un joint pour me détendre
tous les soirs je renais de mes cendres
-ssez foncedé, de janvier à décembre
j’avance en loosdé pour pas me faire descendre
par les condés ou par des types étranges (chelous)

autant rester dans ma chambre à regarder p-sser les gens
a regarder p-sser les jours, de plus en plus négligent

jamais -ssez diligent
des idées, j’en ai des légions
et si tu vois des lésions
c’est sûrement des illusions
chaque coup de crayon a des effets papillons
j’vais en cours c’est un emploi fictif, comme la femme de fillon, j’préfère la flamme du pilon
car j’ai la flemme de me plier aux lois des templiers

j’préfère me dire que j’ai employé mon temps, à déployer mon ki
ça fait longtemps que j’prends plus mes biens pour acquis
et si tu crois faire ça bien, (nan) regarde par là mon fils
je te l’apprends sans les mains, pour que tu t’applaudisses
pour que tu tapes le dix, à chaque coup
pour que tu réussisses, sans à-coups, (vas y)
pour que demain j’puisse te dire :
ouais j’approuve !
mais ça me saoule
j’ai pas de sous et des tas de soucis
si l’état te sourit
gros cache-toi dans un trou de souris
gros j’crache sur les discours d’soral
là tu sauras qu’j’suis serein
pas besoin d’m’insérer la seringue
j’suis malade mais c’est rien d’sérieux, (rien du tout)
juste une morale acérée
quelques soucis de sommeil mais impossible à cerner
j’ai des envies de sommet et tout un peuple à bercer

et c’est que le début, mec y’a pas d’débats
si t’es au dessus, on t’élimine d’en bas
j’marque des buts et j’me tape des barres
tu tombe des nues quand tu vois l’dégat
pourtant j’continue, à faire téter mes gars
sur mon sein poilu
j’arrive
pour faire péter tes codes
j’suis pas pédé t’es conne
j’ai pas quitté l’école
mais j’ai baisé la prod

[couplet 2 : lrs]
-ssez foncedé dans ma chambre c’est l’enfer
j’m’enferme, j’bosse mes sons au fond de ma tanière
c’est l’instabilité qui m’incombe constamment
j’suis qu’un con et je comble mes défauts en chantant
donc, essayons d’être simple, (simpliste)
essayons sur l’sample, (sample)
d’essuyer des simples vœux
être touchant lyricalement, (lyricalement)
pour toucher des simplets, (toucher, toucher)

j’me demande tout le temps quoi écrire
du coup j’conçois pas grand choses sauf des déprimes, c’est pire, (c’est pire)
mes rimes sont fadent comme plats sans sel
mes rêves s’éloignent comme étincelle
mais dires des phases en rappant sans sermons, s’apparentait a faire du son sans serments
comme un athlète j’essaie, toujours de faire d’mon mieux
et quand tu like pas ça fait mal mon vieux, (aie, aie)
j’suis fragile, j’pourrais m’briser en deux comme brindille
donc j’veux briller autant que la grande ours la nuit
toute ma vie, j’regretterais c’qu’est p-ssé
j’suis nostalgique du présent, du futur, du p-ssé
et c’que j’veux c’est m’surp-sser
pas rentré dans leurs codes surcl-ssés
devenir un homme surcoté, c’est surfait
alors pour l’éternité, j’serais qu’un raté décl-ssé, (incl-ssable)
un rappeur désastreux, un astre écroulé
donc ramène le joint d’beuh, ma tête doit être étoilée
pour ne plus penser
penser à tout jamais mes doutes suintant de mes plaies (aie)
t’sais qu’c’est compliqué et j’suis qu’à l’entrainement de base, man
j’suis qu’un gosse, hein, j’baise encore ma main
“my men, sois honnête envers toi même” me disent-ils
mais j’distille mon talent régulièrement
en m’perdant dans trop de styles, différents
comme collégien laissé sur le banc
j’maudit celui en moi actuellement
ya

différent comme collégien laissé sur le banc
j’maudit celui en moi actuellement
ya ya

- don julio

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