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letra de a nous les manettes - djunz

[couplet 1 : greg frite]
comment être au top ? ça, je le dis pas
faut escalader, faire des pet-ts pas
si tu veux pas y aller, t’inquiètes, on y va
bienvenu chez les djunz, l’équipe, on dit quoi ?
je sais que j’ai l’niveau, mais maintenant faut faire du bif’
j’compte plus tous mes potos qu’on déjà perdus des tifs
ouais, faut bouger l’ami, lève toi et marche
peut-être qu’ensemble, on peut toucher les étoiles et mars
a nous les manettes de toutes les planètes
parce qu’on peut faire des sous loin des business pas nets
mes mains ne touchent la maille que si je la mérite bien
mais les gamins croient qu’la life est un clip américain
beaucoup d’entre eux ont tellement peu de pot aussi
qu’on n’peut pas blâmer leurs vies d’avoir si peu de poésie
beaucoup d’entre eux ont tellement peu de pot aussi
qu’on n’peut pas blâmer leurs vies d’avoir si peu de poésie

[couplet 2 : didaï]
prêt pour le décollage, finie la rigolade
j’réserve mes zygomatiques pour les nigauds, les connards
aussi les faux types, objectif : gros bif’
tellement d’nuits blanches que mes cernes sont aussi noires qu’un gothique
bienvenu à la belle et la nouvelle génération
baiser des putes, les goûtes de luxe n’est pas ma motivation
j’ai la dalle, mais j’vais pas graille dans ton -ssiette
je suis prêt à prendre la maille, toujours armé de mon ram-sse-miettes

[couplet 3 : grems]
izi, je vais garder la tête froide
quand tu réussis ici : on dit que tu te la pètes grave
quand t’es à paris, j’suis parti à belgrade
j’suis m-ssif, j’porte la rime, ah oui, j’suis la sernam
splif, weed, laisse trip et l’exta’
la drogue de la frime : la cocaïne, j’déteste ça
sur scène, qu’est-ce que j’ai pris quand je suis infernal ?
rien, c’est c’que je suis quand j’ai des putains de textes sales
la fin justifie les moyens, j’suis pas un mec calme
travaille au lieu d’entretenir la haine d’un serval
c’est le deephko, eh merde, c’est encore les mêmes squales
c’est pour djunz, c’est grems aka “le mec sale”

[couplet 4 : rimcash]
si je gagne, je garde la manette, des flows : j’en ai des mallettes
des palettes, j’suis venu m’offrir la planète, élargir mon panel, j’suis pas bête
entre moi et l’mic’, c’est une histoire de cristaux liquides
c’est une histoire de fusion comme michael knight et kitt
j’cherche ma maison comme e.t., si t’as raison qu’en liquide
midnight à paris : faut l’middle kick de karaté kid
où j’en suis ? j’ai du mal à l’voir
j’vais m’coucher quand j’suis trop touché ou qu’y’a plus rien à boire

[couplet 5 : kussay]
mon style est systématiquement strange
mystique et mathématiquement dingue
j’suis pauvre, ouais, mais c’est pas trop mon genre de geindre
je jongle avec les singes dans un genre de jungle
je ne suis pas dans les cracks, ni les bif’ du rap
j’ai une pension à payer, donc si tu kiffes : tu raques
en attendant, j’gratte les apl et les as’decs’
rend hommage au sun, comme les abeilles et les aztèques
vivre sa vie ou s’en remettre au hasard ?
ou suivre le crédo qui fit renaître lazare ?
moi, j’ai choisi de me lever, de marcher droit devant
certains croient aux e.t, d’autres en l’homme, moi, je crois le ventre
si tu as faim : ta ‘sique, il faut la vendre
si t’as une chance, alors il faut la prendre
respect à tous les gens qui luttent
aux éternels élèves qui se relèvent après la chute

[couplet 6 : nemir]
a nous les manettes, que les gamins laissent tomber les jaloux
sont collés aux fenêtres, comme des condés, mec, pour être honnête
si les prouesses laissent con
c’est que le flow est trop net, aussi précis qu’les secondes
les vrais le reconnaissent
si le rap part en couilles, je lui prête mes cojones
ici, y’a rien d’marrant, on bouge, on vient d’tirer la sonnette
laisse filer la comète, j’excelle dans mon domaine
j’ai la rime qui te blesse, comme un tir à l’abdomen

paroles rédigées et annotées par la communauté française de rap g*nius

- djunz

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