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letra de cris sans thème - djeez'modefucker

les flammes du mal t’appellent. t’as du mal, t’appelles au secours
réponds aux sirènes, elles t’donnent en pâture à la terre pauvre fou
l’état d’urgence est déclaré sur trois des quatre niveaux
j’préfère être le pire des humains que le rois des animaux
la foudre tombe. ceux qui la craignent, rangez vos têtes
tous les hommes guidés par l’amour sont potentiellement des prophètes
l’erreur ne se situe que là où t’es certain d’en faire une
il t’faudra réfléchir longtemps avant qu’tes tympans t’percutent
et ceux qui crient au blasphème, à la suture de la bouche
je n’me mets ni au dessus de dieu, ni au dessus de l’amour
ni prophète, ni mécréan, ni dominant, ni soumis
j’regarde l’enfer terrestre depuis deux milles ans puis j’souris
on a beau être une particule d’un atome sur un grain d’sable
comme y en a des plages, autant rendre ce grain d’sable plus agréable
le mal, c’est ces peurs qui m’ont choqué quand j’étais qu’un gamin
maintenant j’vois le monde comme il est et y a de quoi péter un câble hein
malheureus-m-nt j’ai pas ce luxe. je garde la tête froide et j’-ssume
et quand bien même je l’aurai, j’aurai cédé, ça m’aurait pas plu
alors j’aime tout cet univers et ces hordes de gens
guidés par l’animal capable des pires comportement
j’crois en la réincarnation et au karma
que les violeurs d’enfants reviennent sur terre se faire violer
que les faux rapaces qui goument des mecs seuls en bande bien entourés de leurs soces rapta reviennent mince, faible et sans ami pour se manger des grosses tate-pa
j’utilise les mots justes. calme-toi si t’es faible
tu trouves la vérité trop dure ? came-toi
le chemin est long jusqu’à la rédemption
nul n’a la prétention de naître sans côté obscur ouais l’âme a ses pans sombres
ce qui l’a rendu rare : regarder dans le fond man c’est là que t’es du-per
chaque homme tente de mater la bête humaine qui sommeil en lui patiente
attendant le moment de faiblesse pour reprendre le contrôle
rage d’enfant, moment de détresse
l’effort est constant, faut pas s’étonner qu’on s’pende
qu’on tombe dans les pièges qu’on s’tend
bleu des tôlées qu’on s’prend
mon espèce me choque et m’consterne
j’nous entend grogner d’concerts mais
quand on sait c’qu’on sait, devrait-on s’taire ?
cette question m’reste
et malgré que j’en apprenne un peu plus chaque jour qu’on m’autorise à vivre
je fais tout pour qu’explosent vos chrysalides
j’commence à penser : vaut mieux s’amender
que d’baiser des t-sse-pé du seizième ou de saint-mandé
pour agir comme des singes en détresse de comprendre la mort, on n’sait plus quel prétexte inventer
alors je vois. je vois la connerie humaine infinie
provoquée par des gens qu’ont peur de l’infini
pour régler un problème, suffit d’le renommer “solution” en 2015
car qui craint de souffrir souffre déjà de ce qu’il craint

- djeezmodefucker

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