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letra de mes étoiles - diem delam

c’est dans la nuit noire que le chemin se dévoile
me dirige à la lueur de mes étoiles, qui
m’aident, et me guident quand je perds le nord
quand je cherche l’aurore
alors seul je me retourne vers mes astres
quand le soleil p-sse à l’ouest et que l’espoir p-sse à ??
quand l’angoisse p-sse à l’acte quand, je manque de souffle, d’estime et de courage
l’oxygène est dans mes choix mais je m’asphyxie
spectateur de ma propre vie -ssis je reste indécis
et si la nuit porte conseil c’est que mes étoiles me guident
alors que l’aube veut brûler ma rétine, avec ses paraît-il, avec ses par-ici
au zénith de l’inaccessible voire de l’inespéré
sous cette canicule écrasante ??, j’attends que le crépuscule vienne se faire voir
toujours la même rengaine à croire que j’aime cet air là
a fuir le soleil à ne parler qu’à mes étoiles
sous leur unique influence, qui pourrait me laisser croire ?
il est l’heure que je prenne le large, la tête vers le ciel que je quitte la berge
sur la tête de ma mère grand j’serai comme mon père
le modèle, le berger, l’étoile polaire
le centre du système solaire
bref le cœur de mon univers
celui qui m’a appris le devoir et le partage, le sacrifice, le travail
avoir en sachant que le matériel ne compte pas
a honorer ma parole, à respecter mes contrats
a honorer ma famille, à respecter mes contacts
et à prendre des décisions, trancher, pencher dans un sens ou dans l’autre
avoir de l’ambition, avoir des convictions
avoir de la fierté, avoir ces conditions et ??
mes directions sont prises : tout droit
mais j’ai parfois perdu le chemin en voulant trouver des raccourcis
j’ai refusé sa lumière ébloui par celles de la ville comme
aveuglé par les couleurs de l’artificiel
j’ai cru voir le bleu du ciel au cœur de la nuit, dans le noir de ma colère et la rage de mes ennuis
j’ai cru qu’il m’avait caché la vérité, montré l’obscurité pour ne voir que le reflet de son étoile
j’ai cru qu’il me mentait, qu’il me manipulait, qu’il me désarticulait comme une vulgaire marionnette
donc, j’ai cherché d’autres repères dans ces nuits sans lunes
quelques années non éclairées à érer sans but
où j’ai fumé, j’ai dealé, vrillé, ?? , ?? ,dans la rue j’ai traîné
j’ai fait les 400 coups pour exister pour me faire remarquer de ce monde qui m’ignorait
le ciel s’est couvert, quand j’ai cru que mes yeux s’étaient ouvets
au pied des réverbères éphémères
j’ai boudé cette lumière éternelle, je rêvais de pablo, de tony de pernell
je rêvais de fortune et de grandes marques, voulait mener la grande vie de monarque
je voulais le respect
j’aurais surtout voulu me faire craindre
je jouais les durs, dans la rue mais au fond, j’voulais surtout me faire plaindre
dans ce monde imaginaire
l’enfant perdu devient un pirate ou un faussaire
là où le temps s’arrête où la mémoire disparaît et où
l’épaisse fumée me désemparais
j’étais, j’étais comme prisonnier de ses remparts
j’étais, comme l’orphelin sans ses rents-pa
sous l’étendard, j’étais fidèle, j’étais sidéré par ces gangsters qui meurent mais ne se rendent pas
sous ce ciel sans étoiles j’ai cru faire les bons choix
j’ai cru à qui ne plaisante pas, qui représentera et à qui fera le pire ce soir
surtout à celui qui remplira son rôle de caille-ra comme il se doit
a la violence, l’ignorance, la peur l’insolence et la haine, cette romance m’amène
non j’ai pas confiance en elles, ni confiance en moi donc je rejette les confidences que le bon sens m’envoie
et je crache par terre, je me fâche, me cache dans le hash
inconsciemment attends le crash
j’me suis retrouvé comme seul, bien qu’étouffant dans la m-sse
repoussé par ces vagues, j’ai comme échoué loin de oim
et loin de l’âme de mes astres et de la voix de mes pères
a mes frais je constate le désastre de mes faits
j’en ai marre je m’effraie, de cette terre je me barre
ouai, je me barre de cet air là
je veux, voir
je veux retrouver mes étoiles
donc fuis le feux de ces boulevards car c’est dans la nuit noire que le chemin se dévoile
me dirige à la lueur de mes étoiles

mes étoiles…

c’est moi, eux, lui, elle
mes modèles
ceux qui me montrent, la voie, le sens

- diem delam

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