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letra de vida loca - dibson

et c’est la vida loca
là on est dix dans l’local
a tiser du pastaga et à fumer d’la local
handek à la mégane si tu la croise crie ara
on change pas les habitudes fume d’la frappe, vend d’la rhla
ici on te shl-ss pour un dirham ou un dix grammes
j’ai mit le feu dans la cabine comprend pourquoi toute mes rimes crament
roue arrière en ktm, polo stone paire de tn
frèro la vie ça va trop vite faut s’adapter au bbm
grosse bm ça s’rait le rève en attendant faut pas qu’je crève
l’élève dép-sse le maitre quand la tortue dép-sse le lièvre
j’en ai vu des putes, faire des tournantes tard le soir
rien à foutre d’avoir le swag si tu tombes personnes te soigne
c’est la loi de la rue et nique sa mère si je dois percer
c’est qu’je l’ai mérite taffé à l’encre de mes versets
puis j’vous baise tous autant qu’vous êtes
j’fais pas ça pour qu’ça plaise, j’reste pas trop avec vous car le sheitan vous guette
j’aim’rais stopper le khadma pour m’tailler à ph-ket sur un coup d’tête en fumette dans un q7
elle te dit qu’elle est pucelle, j’l’ai vu s’faire c-sser l’cul sec
en plus, elle te ment elle t’emboucane pour que tu serres
et tu sais, comme moi que sans les loves y’a plus de love
pour qu’elle voit la vie en rose faut un paquet de billets mauves bref
j’vais pas trop m’étendre, y’a des choses plus importante
comme ce gamin de 12 ans -ss-ssiné à bout portant
comme ce frère qui te promet, qui sera toujours là pour toi
quand t’es en chien il décroche plus vas-y te demande pas pourquoi
fais tes bails en scred, n’en parles pas, te montre pas, surtout pas, il faut pas que ça se sache, non il faut pas
car tu peux t’faire péter après un faux pas
deux frères s’éloignent comme un compas, ici c’est chacun son combat
on s’en bas les couilles de vos commentaires j’suis né dans la débrouille
t’inquiète mon frère j’sais comment faire
faudrait qu’on m’enferme pour que j’arrête de foutre le zbeul
tu parles sur mon équipe on t’connait même pas ferme ta gueule, on t’accueille avec une bastos et un cercueil
t’es même pas encore mort qu’on a d’jà tous fait ton deuil
car la violence, j’ai prit mes trains sans personnes derrière
c’est moi qui t’fournissait toute ses barrettes derrière la barrière
tu t’en rappelle ?
quand c’est la hess personne t’appelle, j’galerais pour un label
toujours poliakov ou label
j’rève de m’faire la belle, car le tiekar c’est comme la son-pri
on va pas s’laisser faire j’suis v’nu reprendre tout c’qu’ils nous ont prit
j’ai compris, qu’la france n’était qu’une salope
desolé si j’suis vulgaire c’est qu’j’ai pas touché les allocs’
je galope à toute vitesse, vers les portes de l’enfer
j’aim’rais tant vous rendre fier, réussir mon rôle de grand frère
mais c’est compliqué en plus j’sais pas c’que j’ai j’fume trop j’sors trop
et j’ai qu’la weed pour m’refugier, c’est la merde en bas, t’inquiète frère on s’rend pas
j’suis d’mauvaise humeur, j’m’emboucanne avec mes rents-pa
j’me rend pas compte a quel point ils comptent pour moi
tu t’reconnais dans ce texte si t’as souffert autant que moi
autant pour moi si j’t’ai vexé, faut dire que j’suis dans l’excès
puis mec c’est chaud de se sentir complexé par ses origines car on vous montre que l’mauvais coté
j’suis pas mohamed merah ni ben laden j’vais rien faire sauter
on est boycotté, m-rs-ille est mort à c’qu’ils disent, ici on met notre cœur à nu, et j’te parle pas de strip-tease
les p’t-ts tisent, dans nos rues jusqu’à en vomir
fréro perd pas de temps quand tu s’ras mort tu pourras dormir
j’prépare un bel avenir, j’veux pas qu’mon p-ssé m’rattrape
j’ai connu les guns les matraques, j’peux te dire que j’avais pas l’traque
le gun il m’l’a sorti mais c’est d’ma faute j’étais trop confiant, sois conscient
que j’ai vraiment envie d’faire couler ton sang
et puis j’pense à ma famille et j’me dis qu’t’en vaut pas la peine
c’est pas l’envie qui m’manque mais tout les jours je combat ma haine
le cœur n’est plus à la fête, sheitan nous hante jours et nuits
ça nous nuis et nous pousse à foncer droit vers les ennuis
la rue t’fais pas de cadeau, au matin du 25 décembre
y’en a déjà ensemble pendant qu’d’autres se font descendre
tu trouves indécent, moi j’dirais même qu’c’est blessant, c’est vexant, mais xxx faudrait pas suivre l’exemple
on est pas tous du même sang, ni tous des mêmes convictions
tous en manque de biftons c’est réel c’est pas d’la fiction
les flics sont des batards, ils kiffent nous mettre au placard
mais sache que sans son flingue il s’fait caner dans une bagarre
bras d’honneur, au radar, nique la justice française
de plan cess’ en plan fesse, j’me dis qu’en fait le temps presse
j’vais pas m’arrêter là, l’instru est lourde il faut que je la kick
mon frère vas-y clic, j’ai le bon pour toute ta clique
avant, j’avais pas d’fric, là j’en ai toujours pas
h24 j’suis sous vodka et j’me dis qu’les sous volent pas
donc y faut mettre des rotes-ca, moi j’suis de ceux qui votent pas
qui veulent pas se faire enculer avec ou sans vodka
ouais les gars, vous êtes là, on est dans un sale état
donc sortez les berettas qu’on aille enfin niquer l’état
calmez moi, calmez moi j’pourais kicker jusqu’à demain
c’était un son hardcore histoire de dire qu’j’ai le venin
calmez moi, calmez moi j’pourais kicker jusqu’à demain
c’était un son hardcore histoire de dire qu’j’ai le venin

- dibson

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