letra de l'autre côté - dibson
eh
ouais, mon reuf
génération skyblog, msn
je lui donne ce qu’elle désire mais rien qu’elle fait des scènes
à l’ancienne comme la sacoche longchamps
un penchant pour le crime, la rime
les femmes, les marques, le risque et l’argent
eh, j’avais six ans, y avait un four dans mon bloc
mais je comprenais pas alors j’disais bonjour à tout le monde
et je trouvais ça normal de voir une file d’attente
dans l’escalier, ma mère mе cachait les yeux
elle pеnsait que j’verrai jamais
tout ce mal qui pousse autour de nous
sur un terrain vague, ballon en mousse et sans cages de foot
j’imaginais jouer à liverpool
mais ici, l’hiver brûle
ici, les gens te trouveraient super-cool
pourtant, chez toi t’es une terreur
je reste à l’appart, rue taylor
dès lors que j’ai posé un pied dehors
j’ai voulu faire de l’or
larme sous l’œil comme andy delort
j’ai tué personne, j’fête pas les anniversaires
donc j’ai invité personne
je la fais de père en fils comme noah ou allen iverson
un message universel, un bic, une feuille, une clé de sol
pour ouvrir des fenêtre invisibles, trouver un coin paisible
pourquoi tu fuis? nos destins sont indivisibles
sur ton cœur, il y a des cibles
et mes mots c’est des fléchettes, j’écris des textes et des classiques
je les déchire et puis je les jette
insatisfait, il me faut tas d’espèce et deux-trois tismées
c’est les comptes de la ciudad, coño, c’est pas walt disney
je me lève tôt comme un pâtissier, j’ai toujours pas tisé
on bâtit ça, là pour mapessa, pas pour sympathiser
trop la mort au mic, h24 en nike
survêt’ tottenham, organisé comme dans golden eye
j’arrache tout comme un r30 au rond-point de la cayolle
la calle dans une autre galaxie comme maître kaio
et mes cahiers, j’les ai fermés, j’les ai plus jamais ouverts
j’ai cellophané mon cœur et je l’ai plus jamais offert
j’ai visser es moments de vie, des gamberges aussi
fleur du mal qui pousse dans un rosier, mes larmes l’ont arrosé
civilisation qu’a moins peur du ciel que de l’immigration
mais la vrai france, elle est sous terre, station de métro nation
fumée nocive, il n’y a plus d’étoiles dans nos cieux
éric zemmour, est-il croyant? il porte un voile sur les yeux
sarrasin, défend sa maison, son patrimoine et sa raison
ils disent “tu s’ras rien sans les autres”
et moi j’ai cru comme un con
c’était plutôt convaincant, faut profiter de son enfance
mais je l’ai compris qu’à vingt ans
plus le temps pour rêver, maintenant je dois faire rêver les gens
mais comment les faire rêver quand t’es plus en galère qu’eux?
je tiens à défendre mes valeurs
mais c’est l’chien qui s’mord la queue
on peut passer une vie à deux, on aura pas une mort à deux
de l’autre côté de l’horizon, là où le ciel est moins radieux
de l’autre côté de l’horizon, là où le ciel est moins radieux
longtemps que j’écoute plus la radio
c’est le même son qui passe en boucle
nous, tu nous reconnais, c’est les mecs sombres qui marchent en groupe
la voix tremblante, la vision trouble
je vais quand même marquer l’histoire
je dévie le soir sous fumette, je me crée des problèmes dérisoires
seul sur ma tour d’ivoire, peur de dieu et de mon miroir
car l’un me force à y croire et l’autre me force à y voir
désordonné dans mes écrits, j’ai commencé par la fin
cœur de pierre, c’était mon dernier son, j’ai tout dit sans refrain
horizon, c’est mon deuxième album, peut-être le dernier
j’y pense fort mais je l’ai écrit comme si c’était le premier
je me réfugiais dans le grenier, avec les s, les r.a.t
je suis tombé love du r.a.p, bien avant les s et r.a.c
et je pourrais te dire r.a.s, tant que la sacem nous paye assez
mais je me méfie toujours d’la hess, j’ai pas le temps de me prélasser
et c’était à peu près la seule fois où j’ai fermé ma bouche
mais les gens m’ont marché dessus, ils m’ont pris pour un faible
j’ai dû soulever des montagnes pour aller soulever la coupe
crois-moi, on va pas cer-su pour avoir untel ou untel
on peut te sortir la carabine cachée dans la caravane
ça existe plus, la paraffine, y a que du neu-jau, tah la frappe
elle vend son corps sur onlyfans, la pétasse, elle aime le cash, la vitesse
dans un bombers adidas, on te sert la peuf à guedes
c’est un qui fume, deux qui toussent et mon son tourne dans les tess
je vois les petit qui poussent, il me faut du flouz’ dans les caisses
quand t’es en chien, y en a pas beaucoup qui t’aident
je connais la débrouille, je me suis refait avec un compte vinted
je nourris mes gosses, je nourris mes ambitions
je déteste les gens qui sont fermés d’esprit
qui comprennent pas les transitions, respectez les traditions
mais j’aime trop les additions, les addictions
devant le glock, pas besoin de la traduction
tu veux écouter du com’-com’, ne passe pas par ici
je pourrais en faire mais c’est pas pour moi, j’suis porteur d’un récit
on résiste même à dix contre onze, même seul contre tous
pas de roro, que des disques en bronze et des enceintes bluetooth
et les petits frères dans la zone, il passent de petits cross à v12
dans la zone, les petits frères, il passent de oikos à grey goose
car dans le quartier c’est complexe, t’auras vite les flics aux fesses
ça peut te lever quand tu sirotes ton red bull abricot-fraise
dans le fourgon, je voulais voir le monde mais c’était même pas vitré
fais pas la gadji naturelle, t’es comme le sh-t trois fois filtré
ici personne ne t’a invité mais c’est toi qui snappes le plus
et personne va te ramener, cours vite et rattrape le bus
on aime pas les folles ni les traîtres
dans ma confrérie, dans le rap, des meurtres en série
mais ils sont sérieux à pas me faire percer, wesh, ils ont serrés
dix piges que je suis là et je m’améliore comme benzema
ceux qui pensent qu’on fait du cinéma, dis-leur qu’ils viennent chez moi
je te sens bizarre, qu’est-ce que t’as, poto t’as pris de la wax?
tiens, déguste, c’est pas moi qui khalass, c’est winamax
toujours les air max, survêt’ en nylon
regard noir, mais il en dit long sur la qualité du pilon
j’ai rêvé de la dune du pilat, whisky sec et glace pilée
plus de temps pour eux, ouais, mon reuf, j’en ai trop gaspillé
si tu savais ce que ça t’apporte, tu ferais pas ce billet
sache qu’un mauvais choix, tôt ou tard ça finit par se payer
je suis un des meilleurs rappeurs m-rs-illais
frappe comme cassius clay, fais-moi mentir, tu peux essayer
je te le prouve par a plus b, il y a du gras, du spé
un seul coupable mais il y a trente suspects
il y a pas de “mea culpa”, tous inculpés
les schmitts nous pistent avec des jumelles
ici, la colline a des yeux, les murs des oreilles
la vérité sort toujours de la bouche des forêts
alors je défouraille sur des prods au lieu d’aller me poster comme en ’46
on sera ouvriers, on sera pas dentistes
et comme nos parents, on a rendu nos parents tristes
et vas-y, nique la vie d’artiste
je préfère être dans l’oubli et faire tout ce qui me plaît
pas de mots clé dans la jungle comme mowgli
j’ai pas trouvé de refrain, donc je la fais tout droit
laisse tomber, j’ai trop faim, laisse tomber, je les foudroie
t’aime pas ce que je fais, ça tombe bien, je fais pas du rap pour toi
ensemble lacoste, tn turquoises, posé devant la tour k
pour eux j’ai pété des crânes, ça m’a même pas dit “choukran”
vu qu’ils nous craignent, ils nous attaquent comme en ukraine
je recommence again and again, j’leur raconte mes haines et mes peines
si vous voyiez quand je les ken, la petite lumière, ils l’éteignent
véridique, il y a des rappeurs qui ont vesqui le feat
juste après l’écoute du couplet, l’écoute du couplet
j’les ai écouté mon enfance mais je suis venu pour les découper
pour les découper, pour les découper
j’ai décuplé mes cinq sens et j’ai mon détecteur de putes
c’est des soldats, pas des grosses pookies que le secteur recrute
je m’étais promis de plus rapper comme ça
parce que ça paye pas, mais à chaque fois je rechute
parce que ça me plaît pas d’être un joueur de flûte
je sais chanter mais j’peux aussi dicter des vers
j’peux aussi vider mes nerfs, j’peux aussi niquer des mères
j’ai pris ma deuxième chance comme un puits dans le désert
j’ai plané depuis dans les airs, on veut plus d’la misère
à toutes les cités de m-rs-ille, les oliviers, la castellane
air bel et fond vert dans le 06, j’suis passé par l’ariane
tu brasses, fais gaffe qui te guette
j’peux rien pour toi si t’es bête
représente 8.3, la zone, toulon, pontcarral, cité berthe
la liberté, c’est délicieux, big up aux frères de vénissieux
la rue, la vraie, c’est périlleux, écouté jusqu’à périgueux
trop cramé, demande pas pourquoi
ouais, moi je connais tout le coin
j’connais aulnay-sous-bois, j’connais roubaix tourcoing
j’ai fait toulouse-bordeaux-gren0ble
et donc j’ai vu beaucoup de bonhommes
devant l’instru’ pas de métronome, j’donne tout, on est pas économes
je peux plus reculer, toujours régulier
mais j’ai failli oublier avignon, nîmes et montpellier
la soupe, la paillade, la rocade, que de la frappa marocaine
strasbourg neuf, paris dix-septième
c’est la même, le reste, j’peux pas les citer
sinon, ça va me prend dix minutes
mais le cœur y est, c’est le thé que tu sers pas, tminik
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