letra de mixtape cave du 18 volume 2 - diapsiquir
[sample : klaus kinski, “erster anlauf” in jesus christus erlöser]
[sample : elvis presley, “trouble”]
if you’re looking for trouble
[sample : véronique sanson, “how many lies”]
how many lies have you told me
when you knew i was away
if it isn’t you, it isn’t me
that drove the other away
how many times have i told you
that only your eyes could tell the truth
no baby you can’t lie to me anymore
so please please set me free…
and i know
you didn’t want to put me down
you didn’t mean me any harm
cause i know that music will keep us in love…
and you know i didn’t want to walk away
and i still love you anyway
cause i don’t believe there is an ending…
how many loves have we had
behind each other’s back
oui, tu m’as donné la passion des maisons. et c’est d’ailleurs en … sous cette maison, notre maison, que j’ai pu faire mon premier projet en tant qu’artiste. tu voulais une maison à belle-île pour pouvoir disposer d’un endroit de plus où écrire, mais aussi, on le comprendra plus tard, pour être sur une île. tu m’as aussi donné la passion des îles. cette maison tu l’as faite aussi bout par bout, morceau par morceau, non pas à la verticale comme dans ton building parisien, mais cette fois à l’horizontale. ca sera une longère, aussi efficace que symbolique. une longère c’est une ligne, et tu m’as passé la main depuis déjà quelque temps pour en poursuivre le tracé
papa avait aussi choisi sa voiture : ce serait une décapotable, coupée noire. pour quelqu’un qui ne parlait jamais de bagnoles, il a eu beaucoup de chaussures. pour celles que j’ai connues : coccinelle noire décapotable, peugeot 504 noire décapotable, sab(?) 900 noire décapotable. que des icônes, qui ont eu des destins plus divers. mais pour moi, qui suis quasiment né dans la volkswagen, une histoire que tu adorais me raconter, reste en paix(?). maman te réveille en pleine nuit : “hubert, hubert, ta voiture, la police !”. 5 morts. maman venait de décrocher le téléphone. elle avait parlé au commissaire, qui était à l’autre bout du fil. le réveil brutal et son passif d’américaine avait fait le … comique. en fait de 5 morts, c’était un petit jeune qui avait emprunté la voiture. je dis “emprunté” car il avait laissé sa mobylette dans le parking, parce qu’il pensait venir. il a fini par encastrer dans un mur à saint-maur, parce qu’il était poursuivi par la police. tu as toujours pensé que c’était d’ailleurs la faute de la police, méfiance des hommes en uniforme que tu m’as transmise en même temps que celle des hommes du milieu(?)
je sais que tu es parti avec une relative sérénité, confondais(?) trace ou tracé, et tu nous a laissé à poursuivre ou à explorer. aujourd’hui je porte ta chemise, ton écharpe, tes chaussures. elles me vont à merveille. merci papa. je sais que maman ne peut pas parler. il y aurait de toute façon beaucoup trop de choses à dire. et ce que l’on peut vous dire tous les deux, c’est que papa le jour où il nous a dit au revoir avait bonne mine, meilleure que nous, une peau toute rose. au final assez paisible, malgré l’insoutenable rigidité qui l’avait quasiment submergé. papa est parti entouré par ses … et ses deux amours, et, je pense, peu de regrets
[sample : art blakey & the jazz messengers, …(?)]
plus lourd, plus lourd
[sample : albator, “thème des sylvidres”]
patience, patience, patience
ta prochaine déesse, ma dernière danse
pas de chance, pas de chance
ta déflorée m’a dévoré
pas de chance, pas de chance
pas de chance, pas de chance
j’arrive dans ton salon, lent
avec mes tics et mes latences
pas de chance, pas de chance
j’ai pris tes sous speed(?)
et sur une guitare volée ma chiance(?)
j’m’essuie pas les pieds
j’rentre dans ta chambre et je bande
mon rêve c’est d’te mettre à l’amende
j’attends, j’attends, j’attends
une crotte sur ta moquette
la paire … et j’attends(?)
a ta chevelure d’or et d’amiante
du sang étendu tu tends ta chatte et mens(?)
cave du 18, cave du 18, cave du 18
[virgin prunes, “we love deirdre”]
i love you
[léo ferré, “ludwig”]
… inconscients
du fond de notre vouloir le plus profond
la certitude
le temps précis et incalculé et toujours indemne
alors s’emballerait notre habitude retenue par la défense de s’insurger, de s’éprendre
[b00ba, “freestyle radio 1” in autopsie, vol. 1]
chez nous on trouve pas ça normal, si dans deux heures y’a pas d’accident
c’est comme dans un film sauf qu’on mime pas, on s’iden-
tifie au heros
y’a trop d’super négros
ils ont oublié leur cape
pourtant ils flambent et ils s’tapent
[léo ferré, “ludwig”]
… défaite au nom d’une certaine compromission entre la mer et le spectacle
cette plage que tu voulais défaite et soumise à ton imaginaire chorégraphie d’enfant seul et triste
tu t’en souviens, dit?
tu t’en souviens?
et tu chantais… et tu chantais… et tu chantais…
et tu chantais ! et tu chantais ! et tu chantais!
et tu pensais qu’egmont c’était la mer, le drame, les larmes
la beauté de cet instant fabuleux de solitude exaucée
tu l’avais dit, et tu l’avais crié à ce prof impotent du verbe et de la grâce, et tu t’étais caché parce que tu étais seul au monde, et vaincu, et grinçant contre l’imbécillité secourue et protégée par la loi et par le nombre
depuis, egmont me remonte comme la mer après ses descentes impitoyables au fond des enfers et de la nature fidèle
egmont, comme une source bienheureuse et coulant comme une génération tout entière de bienfaits uniques, parce que tu es l’unique
parce que je t’ai donné l’unique et ce temps
qui s’est arrêté au bord de la seule invention de l’homme…
devine!
[sample : john mclaughlin & mahavishnu orchestra, “miles out”]
ca dépend de quel rire(?)
auparavant, est-il possible en quelque minutes de vous approcher, de vous connaître un peu mieux, vous qui êtes très célèbre et finalement très très inconnu du grand public…
– la récompense ultime, c’est le paradis. paradis retrouvé. c’est quoi le paradis?
– hein?
– c’est pas 3 angelots à poil qui jouent de la harpe, c’est la combustion éternelle
(rires)
– pfff
– non mais pas du tout, grosse mo(?)
– je pense que j’ai toujours manqué de courage
– quand tu te vexes, c’est ma médaille
– les médailles, qu’ils se les prennent (ah là là)
– pré – ten – tieux
et orgueilleux
(t’as peur! t’as peur!)
– est-ce que t’as peur?
moi j’ai peur du succès
– t’inquiète pas va
– la seule, la seule peur, c’est le succès
car la dèche, on s’en sort
– ah ouais? enfin pour l’instant
(banlieusard, éternel)
– la seule chose qui nous fait peur, c’est de perdre la seule chose que l’on possède
(dia – psi – quir)
partager, même le meilleur
avec, pas les meilleurs
on est passé par la cuisine
voir qu’est-ce qui se tramait chez vous les artistes
(ca schlingue ! -rires-)
– et l’autre alors ?
– ah l’autre déjà, faut qu’il m’envahisse pas, et surtout qu’il s’autoproclame de rien du tout
j’peux plus ça, c’est insupportable ça -rires-
après s’il nous propose quelque chose de vrai, même si ça m’intéresse pas, pourquoi pas
mais ça m’intéresse rarement j’avoue -rires-
– ou alors, l’autre, faut qu’il me convertisse, comme coltrane ou jésus
– ouais enfin, on n’était pas avec eux hein. j’pense que dans l’intimité c’était relou
– bah ouais. autant qu’eux(?)
– ouais c’est ça. le dilemme
– tout me fait rire. on n’est pas… (?)
nous on se moque, par faiblesse
parce qu’on a que ça à foutre
y a que ça que tu proposes ?
– de toute façon, …, le seul, le premier, c’est pour ça qu’on a fait ça, c’est pour ça que certains se sont scarifiés un tout petit peu, certains ont pris des drogues ou pas, voilà, parce qu’on a peur de la mort, c’est vers la mort qu’on va, à petits pas, à tâtons, tranquillement, comme des petits blancs, apeurés
est-ce qu’on y va? est-ce que toi tu as peur de la mort? si t’as peur d’y aller, si t’as peur de la souffrance ou du néant?
– nan euh, toi t’appelles ça de la peur, moi j’appelle ça de la fascination
on joue avec la mort
la mort, la mort
sans y penser réellement
c’est le seul moteur
– ok ok ok ok ok ok ok
et le cul ? on a tout fait
on a partouzé, la grande araignée, on a vu le bite-chatte, moi j’suis saoulé, sauf dans les voilà… dans la vraie histoire de… de la fusion de deux corps. et toi, l’amour, le s-xe ?
– j’crois que j’ai un peu trop sacralisé le s-xe. alors vaut mieux éviter de se branler dans autrui
– et à tous les bavards là !
a tous les lecteurs de l’-n-s solaire
vous préférez quand ça sent le savon
mytho va!
(mytho va!)
[sample : gucci mane, « dance with the devil », prod. metro boomin]
(aye, lil metro on that beat)
a hundred grand’ll make a n-gga cool
wanna dance with the devil
get the gloves and the shovel
he’s tryna dance with the devil
a ghetto superstar make a b-tch
want to dance with the devil
when she glance at the bezel, a tous les bavards!
she wanna dance with the devil (cave du 18)
diamonds on a n-gga neck dancing, dancing
diamonds on my wrist and fist dancing, dancing
diamonds on my pinky ring dancing, dancing
big booty b-tch keep dancing, dancing (cave du 18)
real trap n-ggas take chances, flirting with the devil slow dancing
real street b-tches take chances, flirting with the devil romancing
dancing (cave)
dancing all night 10 grand make you dance, dance
100s in my pants turn your chick to my girlfriend
gucci in the batter’s box i just walked out the bullpen
pitching dog food, make a junkie out your husband
100 stacks’ll make ’em shoot you clean in your dad hat
catch you at the trap and shoot you clean out your h-llcat
everybody wanna be the kingpin man
the feds sn-tched ’em up now we ain’t seen this man
[sample : william sh-ller, “petit comme un caillou”]
(cave… du 18?)
(seen this man)
(cave, cave)
l’amour en boule comme une pomme qui sèche
parce qu’on l’a mordue d’un seul coup (diaps’)
le poing fermé qui garde sous l’eau fraiche
un cœur petit comme un caillou (cave)
le corps qui pousse dedans la veste
et qui vous fait mal par dessous
j’attendais déjà là debout
dans ce dernier coin qui me reste
que tu reviennes un jour passer devant chez nous
(seen this man)
[serge lama, “le chanteur”]
vers les minuit et demi
finira le hasard
tu voulais voir le clown (clown)
on l’emportera chez nous
au fond nos mémoires
qui s’arrache à sa dernière branche
peut être que lui aussi
pour que tout encore tourne
nous emportera chez lui
tu veux les cracheurs de haine blanche
pour effeuiller dans le noir
tu voulais voir le clown (clown)
nos visages d’un soir
et ça tondu salaud(?)
le chanteur
tu voulais voir le clown
mais ça tondu salaud(?)
le chantage du chanteur
que tu viens d’applaudir
avec tes cuisses
ces derniers soubresauts
gauches, vieux chorégraphe
qui va mourir
dans sa p-sse
saoul et agressif
qui taffe et qui s’ennuie
saoul et agressif
qui taffe et qui s’ennuie
venez voir la dissipation
dissipation
venez siffler la disparition
des trois partons(?)
venez plaindre le fou
venez plaindre le fou
t’es venu voir le clown
venu plaindre le fou
t’as payé pour l’ivresse (fou)
t’as même ramené ta femelle (ouh)
puis t’as pris sa gentillesse
tu croyais que c’était du miel (lol)
c’était du sperme sur tes cornflakes
sur tes plaies pétées de sel
celui qui rit, celui qui pleure
on est venu, ce soir, voir le chanteur
et il peut bien pleuvoir
le cœur rempli d’espoir
on est venu, ce soir, voir le chanteur
rentre à la maison et jax(?)
rentre à la maison et jax(?)
[the music machine, « hey joe »]
hey joe (roh)
where you goin’ with that gun of your hand (c’est chiant)
hey joe (c’est chiant)
where you goin’ with that gun in your hand (c’est chiant)
i’m gonna k!ll my woman
she’s been seen with another man (c’est chiant)
i’m gonna k!ll my woman
she’s been seen with another man (c’est chiant)
hey joe (patience)
do you think you’ll ever die? (cave du 18)
hey joe (patience, patience)
now do you think you’ll ever die?
i don’t believe in money…
sang, sang, sang, sang
[richard cocciante, “il mio refugio”]
quando la sera scivolò su di noi
all’uscita della scuola in città
ci prendemno per mano e ti dissi
io ti amo
quando un bambino ci tagliò poi la via
con un tamburo di latta e una scia
e poi quel suono rimbalzò su di noi
io ti amo
il mio rifugio
il mio rifugio
il mio rifugio
sei tu
poi ti stringesti forte insieme a me
quasi a protegger l’eco dentro di te
delle prime parole d’amore
io ti amo
quando la neve di silenzio imbiancò
tutto quel chiasso al centro della città
e le nostre parole gelò
io ti amo
il mio rifugio
il mio rifugio
il mio rifugio
sei tu
quando la gente poi uscì dai teatri
di fumo e rose coprì i nostri passi
che contammo di baci mai dati
io ti amo
il mio rifugio
il mio rifugio
il mio rifugio
sei tu
cave
cave
cave
cave
cave du 18
[sample : nikolas asimos – à retrouver !!!]
[reprise de « ωlow », de l’album anti]
i love him
me revoilà
pas grand chose à dire
attendu au tournant, ma vie aurait du être un empire
alpha, raté
mais en attendant, à ce que je vois, je suis toujours le pire
omega, pitié
pas envie d’inventer d’histoires :
vos petites nuits folles sont grises, tandis que ma vie à moi est noire
je me réveille a la gueule en sang
l’oeil cerné, l’oeil fumé
rictus figé, l’-n-s trempé
où est passé le vice dont je te parlais hein ?
le vice que je te vendais hein ?
(cesse)
les épreuves tombent
(plus beaucoup de temps)
et s’épinent
(crédibilité)
comme pleuvent les bouches
(débilité)
sur ma pine
les ongles enfoncés dans la peau
je continue toujours à faire ce que je veux
enfoncer la vie à grands coups de marteau
tout arracher, mes narines et tes cheveux
ça fait 5 ans que je devrais être à ses côtés
je te disais : “ouais mon frère(?), à 25 ans, le plomb viendra me trouer”
j’ai menti, je n’ai pas pu
j’ai fouiné, trouvé plein
de pq à souiller
envolé dans l’épaisse et laiteuse galaxie
maintenant qu’il ne me reste plus que mes genoux pour tenir
ni par devant, ni par derrière tu me verras venir
comme le fantôme cireux et souriant
j’ai tué ce môme vitreux et freinant
ce petit frisé qui me disait
“t’as tué maman !”
je ne l’ai pas tuée
je l’ai baisée
j’ai hurlé, et j’ai chialé, rigolé
et puis c’est pas le moment !
mes cheveux et mon s-xe se sont raidis
mes voeux te vexent et violent ton crédit
dans ton velours soft et malté
la stérilité te fait flipper
ce soir tu éteins la télé, ce soir c’est vendredi !
pour un séjour dans ta sale amitié, celle qui t’as tué :
la pute camaraderie !
[sample : diane dufresne, « oxygène »]
de l’oxygène, de l’oxygène, de l’oxygène
la pute camaraderie !
de l’oxygène, de l’oxygène, de l’oxygène
venga, venga, venga, venga
[sample chopped & screwed : britney spears « get naked (i got a plan) »]
i got a plan
we can do it just when you want it baby, baby, baby
as long as you want it, come with me we can do it
baby, baby, baby
i got a plan
we can do it just when you want it baby, baby, baby
as long as you want it, come with me we can do it
baby, baby, baby
viens, viens, viens
[sample : jean yanne, « coït »]
je ne suis qu’une bite
même les prières m’existent
génuflexion
je devrais faire attention
je ne suis que ça
je ne sais pas qui tu es
je ne connais pas ton nom
je ne sais rien de toi
je t’ai rencontré une heure à peine
et depuis une heure sur cette musique
nous pratiquons le coït
je ne suis qu’une bite
même les prières m’existent
génuflexion
je devrais faire attention
je ne suis qu’une bite
oh oui je jouis, je viens
je ne suis que ça
… dépendra
à deux…
j’ai tout raté…
pense qu’à…
boire du lait
allez viens allez allez viens
viens, viens, viens, viens
viens
je ne suis plus
rien
je ne veux pas savoir qui tu es
je ne veux pas savoir d’où tu viens
je ne veux rien savoir de toi
je ne te reverrai jamais
tout à l’heure je vais partir
et de notre rencontre (rien, rien)
il ne restera rien (rien, rien)
rien que le souvenir d’un long
d’un très long coït
ah, ah, ah oui, oh oui, oh oui je jouis, oh oui c’est bien, oh je viens, ah, oh oui, oh oui je jouis, oh oui, oh oui je jouis, oh, oh oui je jouis, oui je jouis, oui, oui, oh, oh, oh, oh, oui, oui oui, oui, ah, ah, ah, ah, ah, ah, oh oui, oui, han…
viens, viens, viens, viens
[sample : l’inspecteur harry (dirty harry)]
chico gonzalez : pourquoi vous appelle-t-on « harry charognard » ?
frank digiorgio : à cause d’un trait de caractère de notre ami : il n’a pas de préférences. il déteste tout le monde : les juifs, les métèques, les englishs, les irlandais, les négros, les chinetoques, les j-ps… faites votre choix
chico gonzalez : et qu’est-ce qu’il pense des mexicains ?
frank digiorgio : il va vous le dire
harry callahan : les pires de tous les métèques
rien qu’une chanson (ouais)
l’amour
[sample : telex numéro 2, « i »]
telex numéro 2, i
une femme pour la nuit, psg pour la vie
le berceau sous la tour eiffel dans le logo originel du psg, c’est le mien
narvalo, ça vient de narval
gros cul égal souvent, petite chatte à lèvres plaquées
chipito, narval, café de la gare
mon adolescente cosmogonie dystrophiée
comment être sûr de ne jamais fût-ce par erreur s’élever au-dessus de la sous-culture?
non, coltrane ou parker transcendaient les bluettes de leur temps
c’est donc sur cyril hanouna qu’il faut écrire aujourd’hui
j’aime jaquenot même sans…
un 23 décembre au printemps
diane dufresne c’est zouk en bandant
tel un douanier rousseau du graffiti, j’fais des bulles et des rots, en astiquant mes vers (hft)
j’étais mieux avant
je viens de m’apercevoir en piochant dans mes souvenirs en vue de bâtir un livre sur psg qu’à epinay, quand je découvrais le foot par écrit dans les années du football 75 et 77 de jacques tibére, nous étions les seuls locataires du quartier, et que notre maison avait le cul à la place de la tête
je suis d’accord avec paul diano : bruce d-ckinson est un chanteur d’opéra
le problème est que steve harris c’est pas bellini
reste donc les deux premiers maiden à sauver car presque plus punk cultivé que métal boudin
des centaines de fois je me suis branlé sur le déclic de manara
heureus-m-nt il y a l’-n-s
l’-n-s
meilleur réplique de « ma 6té va cracker », le navet du spécialiste jean françois richet, on la doit à stomy b, comme l’appelle… de get busy
le hip hop s’est beaucoup plaint de l’absence d’émission rap sur le hertzien, comme si les rockeurs avaient eu leur dose avec l’endive manoeuvre et l’ectoplasmique antoine decaunes
au milieu des années 90, entre victoria paris et h elinger, le coeur de ma queue balance
le coeur de ma queue balance
simenon est entré dans paris par la gare du nord
je sais
je sais
que j’tai
niqué
mon beau
pilier(?)
misé
tout son
pubir(?)
mais t’es
cramé
trop tard
hin, ouais
bon bah je m’en doute
[sample : « autodafé », 180°]
[sample : jean louis coste ?]
quand les islamistes seront au pouvoir, ils brûleront toutes mes chansons
ils nient le vice, la p-rnographie
le monde sera pur et parfait
parfait comme une lame de couteau
(quand est-ce qu’on va dans le noir?
dis quand est-ce qu’on finit l’histoire?)
parfait et beau comme un couteau
???
[lecture : bernanos, journal d’un curé de campagne]
je ne voulais pas que ce fût un rêve, et pourtant je me souviens d’avoir fermé les yeux. je craignais, en levant les paupières, d’apercevoir le visage devant lequel tout genou fléchit. je l’ai vu. c’était aussi un visage d’enfant, ou de très jeune fille, sans aucun éclat. c’était le visage même de la tristesse, mais d’une tristesse que je ne connaissais pas, à laquelle je ne pouvais avoir nulle part, si proche de mon coeur, de mon misérable coeur d’homme, et néanmoins inaccessible. il n’est pas de tristesse humaine sans amertume, et celle-là n’était que suavité, sans révolte, et celle-là n’était qu’acceptation. elle faisait penser à je ne sais quelle grande nuit douce, infinie. notre tristesse, enfin, naît de l’expérience de nos misères, expérience toujours impure, et celle-là était innocente. elle était l’innocence
le seul vrai regard d’enfant qui se soit levé sur notre monde, et sur notre
oui, pour la bien prier il faut sentir sur soi ce regard qui n’est pas celui de l’indulgence, car l’indulgence ne va pas sans…
mais de la tendre
qui la fait plus jeune que le péché, plus jeune que la race dont elle est issue, et pourtant mère
la cadette du genre humain
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