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letra de grand-père - deen burbigo

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[paroles de “grand-père”]

[couplet 1]
han, ouais, j’suis le burbigo et j’suis fier de l’être (important)
entouré d’mes frères d’armes et d’mes frères de lettres (ouais)
sh-t dans l’paquet d’malback, vision colorée, what
j’veux l’bif’ des bolloré, être honoré comme balzac
ma spécialité : l’rap comme à new-york (wouh)
la soupe à l’oseille comme à niort
mon cash est d’hier dans la sacoche dior (bien caché), une tasse de café sumatra
une déesse sous mes draps, personne nous soumettra, nan
j’vis comme le peuple, j’suis encore sous métro (ouais, ouais)
la fougue des amateurs mais, crois-moi, tout est pro’ (ouais, ouais)
point d’sommeil, il m’faut des sous, des gros (gros)
et un coin d’soleil pour tous mes khos
une fois qu’j’aurai la baraque d’architecte
les jets privés, les sapes de créateurs
j’serai pas à l’abri d’une rupture d’anévrisme ou d’une panne de réacteur (non)
aucun homme n’est sans vice, aucune vie n’est sans risque (aucun)
trop souvent, en voulant s’en sortir, on s’met dedans
nous, ça nous fait pas peur vu qu’on est nés dedans
quand ils te connaissent pas, j’aime voir qui met des vents
et, à l’heure des photos, j’aime voir qui s’met devant
tempérament de feu, j’tempère grâce à la weed (wouh)
j’combats le chaud par le chaud comme les sahlawi
et plus besoin d’me justifier
j’ai le dos d’mes équipiers sur l’terrain tant qu’l’équipe y est
[refrain]
légendaire, ils m’appellent “grand-père”
s’ils prennent leurs grands airs, j’vais faire leur grand-mère
légendaire, ils m’appellent “grand-père”
y a d’la beuh dans ma pipe, j’la fume au grand air
“grand-père”, ils m’appellent “grand-père”
“grand-père”, “grand-père”
comme batman, je sors quand il fait noir
f une maison de retraite, j’suis dans l’manoir en peignoir

[couplet 2]
on part en soirée pour faire du ball-trap
on fait pas du rap pour ceux qu’aiment pas l’rap (surtout pas)
coincés dans les coursives, mes rats craquent
ceux qui mettent des quar-na’, un jour, karma les rattrape (toujours)
pilon, kawa, tous mes zonards glandent
pour le prix d’une doudoune stone island
j’peux rester un mois défoncé sur une île (au moins)
il voulait baraque sur la côte, n’a eu que balafre sur les côtes
c’est leur histoire qui rend chaque blessure unique ; le langage est codifié
on est ce qu’on mange et tout c’qu’on mange est modifié
ils ont ouvert la sacoche, les policiers sont horrifiés
les olives dans le sachet n’sont pas tombées d’un olivier
élevé au zitzit, élevé à l’ail
les baskets et les hypocrites, je les ai à l’œil
on peut être riche sans avoir de maille (oui)
on peut être en deuil sans que personne ne die
j’me sens comme duncan mcleod, comme tortue géniale
j’ai mille ans mais, devant des seins, j’suis tordu, j’ai mal
c’est de moi que l’action émane
j’suis dans cette pute mais j’ai pas besoin d’relation vénale
(bigo)
[refrain]
légendaire, ils m’appellent “grand-père”
s’ils prennent leurs grands airs, j’vais faire leur grand-mère
légendaire, ils m’appellent “grand-père”
y a d’la beuh dans ma pipe, j’la fume au grand air
“grand-père”, ils m’appellent “grand-père”
“grand-père”, “grand-père”
comme batman, je sors quand il fait noir
f une maison de retraite, j’suis dans l’manoir en peignoir

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