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letra de freestyle - le défi de moussa - deadi

[paroles de “freestyle – le défi de moussa”]

[couplet unique]
(han, hey) j’peux y passer toute la nuit quand, du bout d’ma mine, s’écoule assez d’quoi boucher les égouts d’paris ; j’trifouille la rouille, la p-sse
y trouve la rime qui coule de source, la pluie qui fout la trouille à toute la ville, oublie ph-ket et l’tsunami et, sur poissy
j’crache une demi douzaine de prouesses verbales élastiques, tour de magie magistral sorti d’hôpital psychiatrique
à court de raccourcis, moi [?] deadi choisis la zik’ et flatte son ego d'”bédophile” avec un spliff de [?]
j’suis l’genre d’pisciacais qu’arrive là sans crier gare, remplisseur d’cendriers, serial videur d’encriers noirs
l’anti débat qui dit que dalle mais dont les rimes te parleront, une marre de sang, une flaque de son, un plongeon dans une larme de monstre
féconde le beat en quatre secondes, la bombe éclate, les masques tombent, les tombes se vident, les plaques de marbre fondent
ce monde est noir de honte et plus qu’en mal d’espoir, c’était “maint’nant ou jamais” y’a déjà dix années d’ça
j’m’éloigne de l’ombre, gratte à la lumière du fond des chapes de plomb vocales, t’offre un bout d’mon crâne, c’est plus du pe-ra’, c’est du don d’organe
pour tous les gars d’en bas d’chez moi, bacheliers, toxicomanes, psychopathes et diablotins qu’une tarte aux daims rend pyromanes
j’suis mon rap, suis mon reup’ niveau philosophie, autopsie mes mots, mémorise mes meurtres et rêve de m’endormir
on pleure des fleuves d’hémoglobine, on flirte avec le bug, on triche, quelle que soit la superficie du boule de la meuf qu’on nique

[outro]
wow, qu’-qu’-qu’est-ce qu’il s’passe, han ? oui, j’l’ai mis, oui…

- deadi

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