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letra de fou - deadi

[paroles de “fou”]

[intro]
wouw, qu’-qu’-qu’-qu’-qu’est-ce qu’il s’passe ? ok, han
d-e-a-d-i, mon pote, ok

[couplet 1]
c’est pas mon rap qu’est fou, c’est moi qu’est fou d’rap
j’enchaîne les multi, multiplie les coups d’schlass
lubrifie les trous d’balle d’ces messies qui l’ouvrent mal, et fous l’waï
à tous les coups, quitte à c’qu’on m’écoute pas ; j’ai l’goût d’brailler
tous les jours, du coup, tous les jours, j’gratte ; tous crachent
pause, posés au pied d’la tour à l’heure où les couche-tard
dorment ; deadi touche pas l’sol, trouve pas l’sommeil
et découpe chaque gorge avec amour, sale folle
tu croyais vraiment qu’j’faisais tout ça pour l’pactole ?
ou qu’des gars qu’j’connais même pas m’checkent ? pas d’bol
j’en ai putain d’rien à foutre de savoir
si tu trouves que j’radote ou qu’je tourne mal
car plus tu doutes de moi et plus mon truc devient fort
bien qu’il bouffe que dalle, le peu qu’j’éprouve, j’le garde
jusqu’à c’que j’ouvre le bal, m’ouvre le crâne
et qu’le sol du hall ressemble à s’y méprendre au tapis rouge de cannes

[pont 1]
ok, qu’-qu’-qu’-qu’-qu’est-ce qu’il s’passe ?
oh, qu’-qu’-qu’-qu’-qu’est-ce qu’il s’passe ? (ok)
[couplet 2]
[?] qui fout son pied dans la face d’little john
ou jean-claude qui casserait l’avant-bras d’steven
seagal en bas d’l’immeuble [?] goku voir freezer
tailler une pipe à cell au bois d’bou’-bou’ ; schwarzy keus’
la sortie d’une nouvelle barbie gue-shla’
qui écarte les beujs’, dégueule et boit l’sirop
d'[?] au p’tit-déjeuner ; je sais pas c’qu’ils veulent
que j’reste calme ou qu’j’pète un câble et qu’y’ait des baffes qui volent ?
car, si c’est ça, j’m’y colle, mode te-tar’ d’cyclope
frappe les crânes si fort qu'[?] en verse une larme
qu’à la vue du résultat, elephant man frisonne
qu’ta propre mère t’ignore et même la mort t’recale
y’a ceux qui changent d’équipe, y’a ceux qui changent de cap
puis ceux qui restent les mêmes même si ça change que dalle
si tout est dans l’regard, comment tu penses me battre ?
t’es une ‘teille d’grenadine en face d’un lance-grenade
et tu descendras pas la légende en lui tirant dans les jambes
à l’heure où les gens n’pensent qu’à vendre, je m’éventre
à l’heure où les gens n’pensent qu’à monter, je descends, va
mes vandales les rendent malades, errent en balade, et branle-toi
devant ma déchéance, mes péchés, déchets lambdas
ceux qui me fréquentent sont fêlés, j’fais les cent pas
dans mon élément, l’noir, mêlant l’art à [?]
[?] à la ganja [?]
[?] genre gentiment parano’, méchamment pâle
j’veux pas d’buzz, seulement foutre la merde avant qu’j’parte
avant d’avoir à rendre l’âme et qu’tout autour de moi s’écroule
j’m’en bats les couilles de passer pour un charlatan qu’avance pas
[pont 2]
han, qu’-qu’-qu’-qu’-qu’est-ce qu’il s’passe ?
oh, qu’-qu’-qu’-qu’-qu’est-ce qu’il s’passe ? (ok)

[couplet 3]
ma lame te tranche les amygdales, mes amis cannibales te mangent
te changent en farine animale, répandent tes cendres aux quatre vents
ce soir, je casse [?], j’ai fait bander la bête en live du banc
régale des gens qui, la plupart du temps, bédavent et boivent du sang
devant l’écran [?] langage enragé sans argument
matez-moi ces enfoirés qui pensent avoir le droit d’se vendre
et rendre les armes sans devoir de compte à sonne-per’ (merde)
c’est mort, [?] de faire le poids
face au passage du temps, mais continue d’y croire à l’heure où d’autres crèvent

[outro]
ok, qu’-qu’-qu’-qu’-qu’est-ce qu’il s’passe ?
wow, qu’-qu’-qu’-qu’-qu’est-ce qu’il s’passe ? (ok)
wow, qu’-qu’-qu’-qu’-qu’est-ce qu’il s’passe ? (ok)
han, en gros, c’est un truc comme ça

- deadi

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