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letra de le vers 2 trop - davodka

[intro]
– me permettez vous de faire un vœux impossible ?
– pourquoi impossible ?
– parce que je le sais, parce que je suis pessimiste
– quelqu’un a dit: il n’y a ni optimiste, ni pessimiste, il n’y a que des imbéciles gais et des imbéciles tristes
– et bien, je suis un imbécile triste

[couplet 1]
poussez vous d’là, au mic’ j’arrive, j’prépare une bombe et largue la rime
voilà l’mc qui fait l’bourrin, parti gagnant, même pour omar sharif
y auras pas d’rimes grotesques, on fout l’bordel , normal qu’les flics protestent
car par chez nous tout c’qu’il y a d’positif, c’est nos éthylotests
on est tous en galère, pour faire surface, prend des cours d’natation
la thune est un motif qui t’feras taffer chez do’-mac par p-ssion
j’pète des câbles, eh, te-ma les dégâts, c’qui nous tue, c’est l’dollar
l’etat t’met des picouses, mais garde pour lui celle contre le virus ebola
j’écoute pas vos messes b-sses ni ce que ce tas d’bouffons marmonnent
la seule fois que j’ai dit du bien sur la police, c’est sur dafont.com
maintenant, tu t’vois déjà mort, car sur la prod’ ma droite j’amorçe
j’ai l’plaidoyer qui transforme tes avocats en guacamole
j’ai l’flow qui t’choque en force, qui fait l’dégât d’une bombe qui cogne en corse
mes textes r-ssemblent du monde, comme l’ouverture d’un coffee shop en france
vas-y, met la clé sous la porte, car ce thème vas t’vate-sa
pour faire du son qui déménage, j’connais les bails mieux que stéphane plaza

[refrain x2]
ouais c’est l’vers 2 trop, dans cette sphère que j’rode
qui exerce le rôle d’expert, quand t’espère le trône
ouais c’est l’vers 2 trop, le beat se laisse faire, le pauvre
j’reste fier, tu t’sens visé vu que ce texte sers de drone

[couplet 2]
il s’agit pas d’bâcler sa vie, t’inquiètes l’ami, j’vends pas d’plaquette la nuit
j’suis juste un crétin ivre qu’on soulage pas avec la kétamine
moi j’reste un rat d’égouts qui fait sa route et qui s’mangera des coups
beatmaker et dealer, on fait l’même taf : tout est dans la découpe
ton sort est dans tes mains, suffit d’une seule pour compter tes soss’
l’avenir est dans l’angle mort, donc dur de voir le bon côté des choses
c’est chaud d’trouver l’droit chemin, à galérer sous tise
j’ai même essayé de chatouiller la glace pour retrouver l’sourire
te-ma, t’as tord de t’entêter, alors tais toi, car tu te tues
c’était autant, par toutatis, j’vais t’patater, sans autotune
j’nique la mode, vitre teintée, clip 5d, jeans cintrés
p’tites t-sses-pés, beat synthé, j’rime caché, vive l’indé’ !
autour d’un verre on s’rappelle le p-ssé, tout comme deux soss’ qui s’croisent
les gens sont durs de la feuille, moi j’reste en marge, vu qu’j’ai la prose qui t’froisse
reste dans ton ignorance, si ça t’arrange de subir l’enfer de loin
si t’aimes les conclusions, mes cinq phalanges suffisent pour faire le point

[outro]
– vous savez ce qu’on dit ? quand mon verre est plein je le vide. quand mon verre est vide, je le plains

- davodka

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