letra de cérébral - davodka
[paroles de “cérébral” ft. deadi]
[intro : tags]
nid d’renard, nid de renard
greenfinch
[intro : deadi]
wow, qu’-qu’-qu’-qu’-qu’est-ce qu’il s’passe ? (han)
[couplet 1 : deadi]
à chacun sa nourriture cérébrale, posé plus près du bûcher qu’du buffet
à trébucher, quelle que soit l’embûche et bûcher comme si de rien n’était dans le pire des états
doté du côté rusé d’un nid d’renard et du côté posé d’un flemmard qu’aurait fumé
pour décupler ma culture générale, suffirait qu’on ait l’droit d’bédave dans les musées
j’ai toujours tout fait pour éviter qu’on m’évite et pour éviter d’avoir à répondre aux questions des flics
(question d’éthique) chacun son trip ; nous, nos tripеs, on en fait des rimes еt on les kick
ils nous niquent, on les baise, ils nous baisent, on les nique et, pourtant, y a qu’aux yeux de jimmie qu’on est quittes
leur médecine à la con, leurs conneries prophétiques et leurs fêtes à la con, j’en fais des confettis
les chiens d’la casse aboient dans l’espoir qu’on les pique, éternel fanatique de produits prohibés
les sens interdits n’ont plus aucun sens depuis qu’tous les interdits sont autorisés
adn lyricalement modifié, aussi photogénique qu’hermétique aux clichés
la musique en guise de cour de récré ; à deux, on a deux fois d’quoi les chuck norriser
[refrain : davodka & deadi]
la solitude pousse à la réflexion, je nourris mon cerveau de pilons et de grammes
j’ai des rimes affûtées comme moyen d’expression pour scier les barreaux d’ma prison cérébrale
de la cour de l’école maternelle au lycée, nous, c’était des profs qui nous terrorisaient
à trop cogiter, à la longue, on s’y perd ; à trop s’y perdre, au final, on s’y fait
la solitude pousse à la réflexion, je nourris mon cerveau de pilons et de grammes
j’ai des rimes affûtées comme moyen d’expression pour scier les barreaux d’ma prison cérébrale
de la cour de l’école maternelle au lycée, nous, c’était des profs qui nous terrorisaient
à trop cogiter, à la longue, on s’y perd ; à trop s’y perdre, au final, on s’y fait
[pont]
ouais, hey
[couplet 2 : davodka]
tous attirés par le diable, à s’tirer vers le bas, c’est égal, la sentence paraît irrémédiable
et j’téma’ les dégâts car l’état n’est qu’un marionnettiste qui s’régale juste à tirer des câbles
se creuser la tête, c’est se noyer dans un verre d’eau, le monde part en couilles et tu fais semblant de pas l’voir
les informations se stockent au fond de nos cerveaux comme du liquide dans une grande passoire
être à la mode pour rester dans les normes, on m’a dit : “vas-y, remballe ta p’tite morale”
tu sais, donner du pouvoir à l’homme, c’est comme mettre du feu dans les mains d’un putain d’pyromane
alors j’refais le monde, seul dans mon appart’, noyé dans l’ivresse, avec le bruit des voisins qui baisent
des magasins qui ferment, la télé qui tourne et puis la nuit qui tombe, dans cette sale ambiance, faire du pe-ra’, ouais, des fois, ça libère
ouais, j’décris ma vie avec des rimes affûtées, et y a tout le reste qui devient futile
c’est mon élément, j’y suis bien, tu piges ? perché dans mon monde comme sylvain durif
jusqu’à la fin, je serai ce genre de gars qui joue l’équilibriste à côté du ravin
car j’ai l’âme d’un gamin qui a moins l’habitude de voir la rosée qu’le rosé du matin
[refrain : davodka & deadi]
la solitude pousse à la réflexion, je nourris mon cerveau de pilons et de grammes
j’ai des rimes affûtées comme moyen d’expression pour scier les barreaux d’ma prison cérébrale
de la cour de l’école maternelle au lycée, nous, c’était des profs qui nous terrorisaient
à trop cogiter, à la longue, on s’y perd ; à trop s’y perdre, au final, on s’y fait
la solitude pousse à la réflexion, je nourris mon cerveau de pilons et de grammes
j’ai des rimes affûtées comme moyen d’expression pour scier les barreaux d’ma prison cérébrale
de la cour de l’école maternelle au lycée, nous, c’était des profs qui nous terrorisaient
à trop cogiter, à la longue, on s’y perd ; à trop s’y perdre, au final, on s’y fait
[couplet 3 : deadi]
j’ai la rime qui les hache à la ash, qui les patate à la sn-tch, qui les rafale à la dav, qui les balafre à la kakashi
les caillasse à la bart et qui leur flagelle la gueule à coups d’cravache, à la manatane à chaque fois
zack a dit : “arrache-toi d’là”, natural born bédaveur, y a pas d’prédateur ou y a pas d’proie, pâle alpha
en deux/trois lattes, j’passe de jekyll à hyde, allez tous vous faire enculer, mis à part l’chat
[couplet 4 : davodka]
je plane au-d’ssus des autres avec aisance, fais chauffer le tarmac et je m’élance
je marche à la vodka, jamais d’essence, je navigue dans le ciel parmi les anges
hé, j’ai qu’ça dans le sang, ma seule devise, c’est filer vite, je me répands dans tes oreilles comme une petite épidémie
le mauvais sort est destiné à celui qui défie l’équipe car, si je passe devant tes yeux, tu tapes une crise d’épilepsie
“dis-moi, poto, tu prends du speed ?” : non, non, non, je débarque sur le mic sans être en tendance
en attendant, juste en chantant, je redonne l’audition à des malentendants
de temps en temps, t’entends des “pan, pan, pan”, je survole mes ennemis tout en les enjambant
dépasser le mur du son, c’était bien trop tentant, la secousse était si forte que tu r’pars en tremblant
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