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letra de pléiades - david pistol

[couplet 1 – david pistol]
et j’tape une brasse dans le grand bassin
finit l’époque des bacs à sable, des bras cassés, quoi que
faut coffrer deux trois fers dans le que-sa si le braquage foire
on parle pas pour brasser de l’air
on avance à grands pas à l’attaque
démultiplie les coups bas, les coups dans la trachée
j’ai commencé cette vie attaché et j’veux la finir en l’air donc j’peux pas la gâcher
tu vois cette fille là m’attacher mais j’garde la tête sur les épaules et le sourire aux lèvres (hein)
ça joue des coudes mais ça cogite capuché tête baissée comme si j’avais le covid
focus sur mes diez, si tu m’dis que tu le feras le feras-tu
j’me sers du rap comme d’un psy même si le pe-ra tue
et j’gratte si fort que j’démultiplie les ratures
le spectacle de ma vie en 10 mesures
j’te raconte tous mes tracas
coup de boulettes dans ces putes qui sont bons qu’à du drama
plus ça va moins je plaisante dans ce jeu
j’ai cette haine en moi qui me répète fais le comme tout le monde, fais le en mieux
scénique dans mes lyrics veste en cuir et sourire cynique
j’suis comme le joker, t’es comme le plaisantin
fébrile sur l’émotion mais solide sur le reste
si jamais ça marche dis moi, resteras-tu le même ?
le trône est déjà pris vu que twitter dirige le monde
ils font la course avec un putain d’oiseau
j’me sens témoin d’un époque dont je vis en décalage
si j’me sentais moi même j’voudrais pas pop
j’voudrais jamais que ça marche
bien trop à l’aise dans mes choix
bien trop rêveurs dans mes phases
bien trop cru dans mes phases
celui qui me découvre je le maudis comme un pharaon
je reste en tête pourtant j’ai aucun artifice c’est que des facts que j’te raconte
(c’est que des facts que j’te raconte)
(c’est que des facts que j’te raconte)
[couplet 2 – dynjah]
ma famille est là pour moi et j’me dis que c’est ça l’essentiel
j’ai dit des choses que j’ai pas pensé
j’record la maquette, faut les marquer avant d’être dans le ciel
j’pensais le contraire mais au final j’ai fini sans elle
c’est pas insurmontable igo
j’suis chaud toi t’es dans le frigo
dossier secret dans l’bigo
ma le-gueu nan j’ai pas
mais j’reste droit dans mes baskets
de l’or dans mes mains comme un aztèque
et le perdre j’en ai assez
il s’en est passé des choses mais je le confesse
je regarde derrière moi et je vois tout ce que je fais eux
je regarde derrière moi je vois la lune avec un ciel tout bleu
j’laisse tout le contenant de la vie m’assommer, et j’rentre dans la party
depuis starting j’ai rencontré des gens et d’autres sont partis
ça m’affectait, ouais du coup je m’enfumais de mardi à mardi
je poursuis mes rêves mais avant ça j’me prépare une p’tite tartine
bouge ton cul au lieu de rester là à attendre un signe
j’te jure ça me fascine et j’en ai même des frissons
cette sensation je la ressens à chaque fois que j’rec un p’tit son
dieu m’a armé pour la vie mais j’avais pas les munitions
ecoute pistol c’est frais mon négro téma les frissons
j’marchais dans la ville dans mon coeur y’avait des fissures
quand j’suis pas à pieds j’me si que je devrais, j’en suis sûr
même si le temps à la fin c’est un fardeau
même si la vie elle t’écrase comme un marteau
j’traîne avec des poètes et j’me sens comme dans les pléiades
sur la route je cherche une réponse mais j’passe pas par le péage
(j’passe pas par le péage)
(j’traîne avec des poètes et j’me sens comme dans les pléiades)

- david pistol

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