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letra de grands départs - david goudreault

[paroles de ”grands départ” ft. louis-jean cormier & manu militari]

[couplet 1 : david goudreault]
humaniste, mais j’me soigne, athée, mais j’me signe
j’m’enracine quand j’m’éloigne, [mais connais de cime que les étoiles?]
nouveau départ jamais en fuite
c’qui vient ensuite, ça paye en rires, en larmes ou en roubles
on s’retrouve quand on quitte ou double
mais toé tu restes bin assis
j’t’allé vérifier en allemagne y’a pas juste des n-z-s
aussi, l’afrique au fond d’l’asie, comme ici, même affaire
vrais amis, faux frères, tu sais comment faire
bin ça s’passe pis ça s’passe de commentaire
ciel bleu, ligne rouge, marché noir (marché noir)
mille couleurs, même histoire (même histoire)

[refrain : louis-jean cormier]
la vraie vie est ailleurs et t’attend déjà (pour chaque départ, un grand retour)
l’ignorance se perd à chacun de tes pas (tu t’en vas nulle part si y’a pas d’détour)

[couplet 2 : manu militari]
besoin d’voler, besoin d’rester anti-carrière
un papillon inspiration henri charrière
j’courrai à ma perte tant qu’ j’ai encore du souffle
j’pousserai la réflexion au bord du gouffre
j’plongerai comme avion sur idée préconçue
j’me r’tirerai comme phallus vidé, un peu confus
j’prends un billet vers l’été
escale à bruxelles demain j’t’en rdc
parfum d’diésel de misère astronomique
ndombolo sur poussière de politique
servi chaud sur une feuille de bananier
le poulet tu n’auras pas l’gros y fallait travailler
y’a pas d’job, y’a f-ck all, parait qu’ça va bien aller
on s’en caliss à trois cent mille par année
la misère tu t’la paieras si t’as la somme
mais t’attends dans un bordel en chantant « mi corazon »
les yeux secs comme un rio desséché
ou comme une frange d’amazonie déchirée
c’pas un texte, c’est des photos d’icitte et là
prises hors-piste [vu qu’dans l’chemin j’fitais pas?]
loin du câble, loin d’une routine austère
loin des spas [?]
[refrain : louis-jean cormier]
la vraie vie est ailleurs et t’attend déjà (pour chaque départ, un grand retour)
l’ignorance se perd à chacun de tes pas (tu t’en vas nulle part si y’a pas d’détour)

[outro : david goudreault]
encore en vie
et encore envie d’crisser mon camp
dresser mon camp au milieu du bois d’la toundra
que j’décampe
en pays étranger genre gabon ou canada
tourner en rond j’en peux pu
on manque jamais d’excuse ou d’raison
pour rester perdu dans son propre salon
mais si t’as la tête dans l’cul
oublie l’horizon

- david goudreault

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