letra de ça arrive tout les jours - dany dan
[refrain]
ça arrive tous les jours
et ça n’empêchera pas la terre de tourner
ni le touriste, ni le pickpocket, ni le condé
ni le tox’ crevant pour une autre dose
qui fini par se vendre lui même l’jour où il n’a pas autre chose
écoute quand l’avenue chante son blues des coins de rues
les fourgons jouent les saxophones
le métro aérien fait l’rythme, le souterrain la b-sse
le sujet d’la chanson est l’fric et le t-tre est 12 coups de schl-ss
[couplet 1]
le gosse allongé ne se plaint même plus, son corps s’secoue
des spasmes encore d’un coup contractent ses membres arquent ses jambes puis les retendent
des pompiers s’amènent mais trop tard
ses derniers souffles ont fait fondre la neige
au dessous de sa bouche
au fond d’une ruelle, rue de la fourche
le fric nous rendra tous fous en fin de course
plus de bien, plus de mal
juste des fricés et des pauvres
choisis, mais tôt ou tard faudra t’expliquer là-haut
certains meurent en faisant l’amour à 87 piges
j’aimerais comprendre il n’avait même pas 18
et ça arrive tout les jours rubrique nécrologique
près d’chez toi chaque nuit quelqu’un tombe et nous quitte
un sdf meurt de froid, une putain se fait battre
un keuf embarque un innocent, des coups de feu éclatent
quand l’videur a dit pas d’noirs et d’arabes dans la boite
des jeunes ont mal réagi, il était 3 du mat’
au même moment à l’autre bout de la ville quelqu’un dérape
perd le contrôle de son automobile qui prendra flamme
ça arrive tout les soirs en métropole les drames se trament
puis bam t’éclatent tout ça m’dép-sse
la terre devrait s’arrêter d’tourner parfois
comme ce jour où ils ont retrouvé c’gosse 12 trous dans son parka
tête dans la neige, sa mère ne voulait pas l’croire
secouait son corps genre arrête ton manège
les flics durent l’écarter, il neigeait toujours
ses cris réveillèrent tout l’quartier et rues alentours
de loin ce coin à l’air angélique, pire avec la neige
je m’disais ça admirant la vue sortant du tunnel
le rer dominait la vallée sur un pont
et des tours en bas brillaient éparpillées sans raison
un ghetto français comme un autre ai-je pensé j’sais plus
mais j’ai inscrit ce truc dans mon cahier de note
[refrain]
ça arrive tous les jours
et ça n’empêchera pas la terre de tourner
ni le touriste, ni le pickpocket, ni le condé
ni le tox’ crevant pour une autre dose
qui fini par se vendre lui même l’jour où il n’a pas autre chose
écoute quand l’avenue chante son blues des coins de rues
les fourgons jouent les saxophones
le métro aérien fait l’rythme, le souterrain la b-sse
le sujet d’la chanson est l’fric et le t-tre est 12 coups de schl-ss
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