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letra de extralarge - chiens de paille

hé yo !
dédié à tous hormis les merdes

[verse 1: ?]
c’que j’apporte au rap pour le millénaire
bordel d’or, ???
j’suis l’inertie
des maîtres du coté obscur
mic mercenaire l’énergie
autour d’ l’engin ???
qui dit merci lorsqu’ il brûle
l’-rs-nal au service d’l’art
c’est là qu’ j’officie
forcé d’reconnaître qu’la force émane
qu’l’âme s’évade dans l’osmose d’un mic
gamin, c’est vague quand j’parle
mais quand même
ces vibes parlent d’elles-mêmes
et c’est l’essentiel
les 100 ciels guident nos pas
censé être mc, j’donne la crème
a tous les djs notables
yo à tous les mecs qui apportent du vocable
ceux qu’le hip hop englobe
tous les maîtres qui ont perdu leur grade
grave, quand j’rappe ils l’savent
les braves le savent
j’gratte le sas, non
près à l’-ssaut, j’lâche la sale salve
tous dansent dessus
comme des cubains sur d’la salsa
j’ apporte du sens dans l’son et ça s’sent
sm l’-ss-ssin s’écria la sasem
en feat. sur extralarge
ol’tenzano, coloquinte, chiens d’paille, akh

[verse 2: le a]
t’as devant toi la seule caste qu’élève
le hip hop à l’etat céleste
c’qu’ on a tracé frère
prouve qu’ on en a pas -ssez fait
verbal physicien du mic
comme raekwon le chef
j’expérimente par essence
c’rap blesse, respect immense
j’marque sur les phonogrammes
l’hip hop de base, rap puriste
pour que les sonos tapes
de messages dans les ghettos blasters
mon art libère c’monde d’une sclérose en plaque
explose en vrac
lyriqual mercenaire aux exploits sans armes
on se les ???
coloquinte
l’espoir en soi, une salve de missives
vos ??? qui dominent ici
la vie stricte s’rappe aux missiles
aux valeurs beat street
nos cordes vocales: la chapelle sixtine
8eme merveille du monde qui m’rappelle qui j’suis
un brûleur de mic
l’anthologie divine, le purgeur de l’ame
fureur des lives
donc, quand on rappe, là tu meurs de taille
yo, la tumeur te taille
yeah !

[verse 3: sako]
qu’ est ce qu’ tu veux qu’ j’ apporte au rap dans c’ décor de larmes
c’ t’ ok corral, c’ est le rap qui m’ apporte la paix morale, c’ est mon dénoral
coup d’ oeil sur l’ épaule, les couleurs manquent au décor
shooteuse devant l’ école, des coups s’ meurent dans l’ alcool
des couples pleurent les accords, des trous s’ creusent dans les groles
douleur dans les cotes, futur dans les cordes
c’ est un d’ ces jours où beaucoup sont pères avant d’ être homme
scooter dans les halls, des woofers lancent des cornes
on parle d’ mauvais mômes, j’ parle d’ mauvais rôles
la vie p-sse sans bémols
action d’ paques à vérone
rare, la joie d’ leur homme
là où l’ on n’ pense qu’ à droite
là où les toutous t’ cèdent
r’ garde dehors, tempêtes sous les cranes
entre idées conçues, idées préconçues
certains voient c’ qui est
d’ autres juste c’ qu’ ils veulent voir
c’ est ça d’ être esclave
tant d’ filles bien mises on leurs noms sur l’ mur des chiottes
tant d’ types dignes d’ estime
descendent d’ judas iscariot
c’ est un d’ ces jours où j’ écris pour qu’ les vivants s’ rappellent des morts
unifiant grammaire et mots
délivrance qui altère l’ ego
déliements d’ la même démo pour qu’ ceux qu’ l’ école n’ attend pas
y’ a tant à dire, au moins, qu’ on se souvienne qu’ on était pas mauvais
nos destinées servent d’ tampon à la crise
trop d’ être humains s’ estimant rêvent de s’ tirer
nous aussi on aime respirer mais l’ ascenseur sent la p-sse
j’ vais vivre et mourir ici, qui l’ saura ?
j’ voudrais qu’ un de ces jours on s’ souvienne d’ un d’ ces jours

[verse 4: akhenaton]
disons qu’mon point fort
c’est comme le squad ???
base de ma stratégie
comment cela ? oui ils s’ flasquent là
chaque jours j’prie
j’fais face à des b-sses menaces
inscrit, a l’école de la vie, style schl-ss tenace
on crache sur mon blaze
on dit “oh akh est naze”, mais s’il rappait mal
y’aurait autant d’toubibs dans c’team qu’chez les ashkenaz
monte ce beat comme on chevauche pégase
plus jeune
j’ai fait mes cl-sses ecoutant les premiers maxis d’ nasty nas
a stuttgart ils s’ disent “was ist das?”
c’est rien
c’est juste mon crew pénétrant par effraction par l’vasistas
camouflage
avec un air d’ roi midas
mais l’front d’libération d’mars draine plus de bandes qu’adidas
j’rappe pas pour épater des chiquitas
p-sse, j’arrive quand même
dégaine latine au style manitas
sur vinyles j’ suis pas l’ roi midas, mais j’ écris des fonky rimes
sur feuilles blanches tachées d’ fajitas
j’vole personne, j’fais mon biz sur beat khl-ss
alors change de bouche comme un pot chez véritas
on m’mate et parle de fric
on se dit “et c’connard !”
mais j’traînait sans sous, sale tête, cramée dans une ascona
et m’voilà, encore plus fort flippant comme ebola
j’déboule à 10 heures du soir, à la manière du hezbollah
cap de baseball à 180 c’est c’qu’on a
et tu sais ce qu’on est ?
après 15 ans d’métier, un spray d’rexona (pchhtt..)
un coup d’frais dans l’rap
sujet y’a pas bésef
trop d’mcs parlent tant d’rue, à croire que c’est des sdf
j’vise personne en particulier, à ceux qui sont là
tu sais à m-rs-ille, je tape juste dans le tas d’enculés qu’on a
chirurgicale, chaque frappe au microphone a
une tronche pendue au fil et plein de traumas dans l’ame et le soma
j’ p-sse du bon temps et puis j’ ???, sur maracas
??? la c-sse, d’ une enfance avec des barabbas
sans béret basque et affranchi d’la blédina
la france nous fait trembler du centre de mars, la médina
et qui s’mange plus de tartes dans la gueule que tina ?
toujours les mêmes gars
tout se vit ici a une image d’epinal
dans on débusque les pet-tes fouines a langue fourchue
ce que j’ apporte au rap, un beat qui tape et une rime zouina

extralarge
akh, coloquinte, chiens d’ paille…

- chiens de paille

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