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letra de chiens de la casse - cerna

c’est que mes chiens de la c-sse ont la goutte au zen
c’est que mes boules à z tournent au boulaouane
c’est que mon fond de la cl-sse est inconsolable
c’est que soit t’es zélé, soit t’es pas solvable

exact : j’en peux plus de gratter l’aide sociale. j’ai pas un flèche en poche, c’est pas une fin en soi
la dèche mon frère, je fais grailler pôle emploi. une putain de raison d’être : faire taffer le travailleur social. car c’est un gagne-pain, les fins de droits. proxénète ! veut te mettre au tapin les fins de mois
au travail ! à ce qu’il paraît, ça rend libre et rend sage
je n’écoute plus les darons depuis qu’on les regarde
donc remballe la verroterie, je n’ai qu’une vie. ma journée se marchande pas, déjà trop charbonné
j’ai faim de mieux, je suis pas le seul. l-ssé des pâtes au beurre et des tafs pousse-au-meurtre
en attendant, je vis pile au-dessus de mes maigres moyens. comprends-moi, pas de point de vue imprenable…
entre pet-te débrouille, libre service, pet-t larcin, j’ai pris le vice de piller dans la recette

j’étais fâché avant de savoir nommer cette merde, avant de compter mes potes, avant de plomber cette coterie. j’ai fait les comptes et j’y perds grave. personne n’y croyait, c’est cerna !
c’est sûr que la scène ne pourra jamais me consoler -ssez. j’ai consommé à souhait, je me suis reveillé à sec. pourtant je suis pas vénère de la veille. je vais me faire la belle, pas faire appel

c’est terminus, genre tout le monde déçu. me parle pas de carrière, y a plus que des études
des faux salaires. faut qu’ils arrêtent les excès de zèle. y a fausse alerte, et plus de taf que pour les as ! alors fais-moi zizir, juste ferme ta gueule et lâche le fric. zéro contentieux au fisc !
je vais pas te raconter de craques :
j’ai beau cracher dans la soupe, je bois la t-sse, plutôt que crécher dans la cr-sse
viens, qu’on perturbe leur réunion de famille. ils croient cacher leur faillite sous quant-tés de pralines. leur luxe est misérable, mais ce qui reste est famine. va choisir : j’en ai quitté la ville !
un flow pour seule valise, je fructifie ma salive
on se fait pas que des ennemis dans les mouvements de panique. fallait qu’on s’organise
mon projet d’insertion, c’est un putain d’esclandre !

- cerna

letras aleatórias

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