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letra de gricielle - ceptionnn

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[paroles de “gricielle”]

[intro]
tous les jours j’me répète
“j’suis l’remède, j’suis le poison
un mix entre l’y et le x de l’équation
j’ai pas l’temps pour les prières les civières la vie d’rêve
j’cours après l’horizon ma prison c’est (moi)”
tous les jours j’me répète
“j’suis l’remède j’suis le poison
un mix entre l’y et le x de l’équation
j’ai pas l’temps pour les prières les civières la vie d’rêve
j’cours après l’horizon ma prison…

c’est c’qui m’définit c’est l’égo c’est le mental
le point d’vue des autres sur c’qu’il y’a dans nos têtes
toi tu l’sais qu’au fond tous ces blempro te mangent l’âme
et qu’s’ils l’acceptent pas ils en parlent sans connaître
bientôt quatre ans qu’j’fais pas fait d’beaux rêves avant l’aube
l’impression qu’autour de moi j’divise autant qu’je rassemble
la tension est visible au centre de la bande
rien qu’ils s’réfugient dans la gamberge
mais la gamberge c’est quoi ?
c’est rien d’plus qu’un masque de questions qu’tu cloues sur des solus
c’que ça dissimule c’est du manque de confiance
c’est bien vu de stagner de rester le même que c’qu’on pense
j’veux dev’nir meilleur ça les offusque
un tas d’gens honnêtes qui agissent pour ton bien mais te tirent vers le bas
quand t’avances plus vite ils restent là à te dire
qu’ce serait plus facile s’tu ralentissait le pas
[couplet 1]
me reprochez pas d’être trop cynique
moi j’suis bon qu’à dire c’que j’pense des choses
entre les idées noirs et l’optimisme
j’file droit dans l’décor
il fait si noir sous un ciel gris
j’attends la foudre comme une délivrance
j’écrirai l’histoire de mon existence
sur les visages dans les esprits d’gens seuls
j’prends ma chance à deux mains j’avance un pas devant l’autre
ciel gris blanc comme le drap d’un fantôme
les sirènes qui chantent nourrissent ma rage au cromi
ici l’existence a des faux airs de mort (mort)
j’prends ma chance à deux mains j’avance un pas devant l’autre
le parfum d’l’alcool s’mélange à c’lui du bédo
bientôt quatre ans qu’j’ai pas fait d’beaux rêves avant l’aube

[couplet 2]
j’srai pas la proie du nombre
chasseur d’étoiles filantes
j’combat ma haine sous un voile philanthrope
le toit du monde gars c’est soit disant trop haut
j’finirai là-bas moi quoi qu’il en coûte
la bouche sèche les mains moites
j’avoue qu’j’ai r’fait quinze fois cette prise
pour c’rêve des fins d’mois très tristes
et tout s’perd si j’reste là les bras croisés alors j’vis
j’prends ma chance à deux mains j’avance un pas devant l’autre
ciel gris blanc comme le drap d’un fantôme
les sirènes qui chantent nourrissent ma rage au cromi
ici l’existence a des faux airs de mort (mort)
j’prends ma chance à deux mains j’avance un pas devant l’autre
le parfum d’l’alcool s’mélange à c’lui du bédo
bientôt quatre ans qu’j’ai pas fait d’beaux rêves avant l’aube
[couplet 3]
me reprochez pas d’être optimiste
ce projet là c’est nos vies qui s’y perdent
le porter c’est d’l’haltérophilie
et pourtant c’est l’âme d’ces pauvres types qui s’libèrent
à s’étonner d’être là et décrocher des smiles
en voyant qu’cette zik les portera vers la paix
qu’elle exaucera des vœux et fera sauter des cases
gamberge attitude c’est l’premier d’ce trajet
ce s’rait bête de gâcher tout cet or dans nos bouches
avec mes gars j’nageais l’crawl en eaux troubles
là j’mène cette life avec le vent en poupe
bien sûr que j’galère mais cependant j’trouve
de la beauté dans chaque geste
quand j’le fait sans réfléchir
bloqué dans ma tête
pour en sortir
de cet océan d’mal-être
il fallait que j’change
que j’aille de l’avant
j’attendrai pas qu’l’aube elle vienne
il faut qu’j’prenne la vague
un conseil
restes pas là
c’est terne par ici
s’perdent
les gars hibernent
arrivent si près du but
qu’il restent là à guetter les regrets futur
t’sais j’veux pas qu’mes rêves finissent
en rêve
si l’disque s’enraye
que j’perds c’désir
qu’est c’que j’vais faire d’cette vie moi
si j’choisi l’rap c’est pour être vrai libre
prouver qu’j’existe
cinq ans qu’j’avais pas fait d’rêves
l’impression qu’j’l’ai gagnée cette guerre
contre
ces failles et
ces plaies qui ont fleuri en mots
le ch’min est fini
c’est ici qu’commence le voyage
ici qu’nos routes se séparent
des preuves indélébiles
que d’dire c’qu’il faut quand j’le vois là
d’vant mes yeux
c’est c’qui fait qu’ces faux doutes se laissent battre ouais car
tout s’perd si, j’reste là les bras croisés alors j’vis
j’prends ma chance à deux mains j’avance un pas d’vant l’autre
ciel gris blanc comme le drap d’un fantôme
les sirènes qui chantent nourrissent ma rage au cromi
ici l’existence a des faux airs de mort
[outro]
(mort)
avant l’aube (au-aube)
le parfum d’l’alcool s’mélange a c’lui du bédo
avant l’aube (au-aube)

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