letra de freestyle #02 - ced et vianvi
[verset 1: vianvi]
toujours ces lignes
toujours un truc à raconter;
tout comme les signes
de la guerre froide qui vient pointer
son nez. l’indigne
affreux et effronté
vient remplir ses pages de bonté
et vanter la recherche d’images démontées
attendant l’hiver atomique
ou sensations plus ataviques
mes écrits voguent
sans équivoque
c’est l’équinoxe des proies, t’es
emprunté en partie
pour nourrir les portées
des loups de la finance, emportées
par une fin sans fond, elles dévorent tes
entrailles : riposte avortée !
la meute
s’agrandit, ronge les miettes
des nos rêves, et se lamentent
victimes qui veulent se faire entendre
la chair tendre
paie le prix cher : tente
de survivre entre deux charters
d’idéaux, anesthésiée sous chartreuse !
des chars creusent
inégalités, b-n-lité :
convictions alitées
immondices validées
par la justice des canidés
c’est quoi l’idée ?!!
de l’humanité aux lamantins
déciment puissants que nous alimentons
limités, livides et lobotomisés ;
sur qui miser
quand la moitié
feint l’amitié
l’autre, blasée
veut diviser ?!
[verset 2: ced]
j’plane sous produits prohibés, loin du brouhaha
fuir ce trou à rat et pour ce, hara kiri
je suis prêt à faire la terre à pied
mais il me rafale de thérapie
encore un cri dans cette ville qui vit de viol et rapine
au-delà idéal
quand le maître deviendra esclave
je pense au c-cktail cérébral
de ma sœur dans un lit d’hôpital
ils veulent que mon stylo perde de son magma
du sigmund dans mes gamma, je prophétise depuis le mont sinaï
ce pays est malade, je suis qu’un de ces patients;
au milieu de l’hystérie générale, check ça, c’est ma potion !
pluie d’infirmières, gros carreaux et moi en caraco
seringue au main là, c’est comme demander l’avis à barack.o
on vit tous dans ce paradis artificiel
peuplé de proies faciles
qui finissent par se voiler le faciès
dans ce bol, large de céréales
que des courtisanes sous cortisone
encore 10 âmes, je cours et tisonne
la démence me guette
tête collée dans un bain marie
je fais le pari d’un pays marqué de coquards bleu marine
et dans cette cacophonie, la névrose est fournie
paranoïa ambiante, gare aux gorilles
je vois des badauds qui fourmillent
ivre, j’erre
libre, gère
fibre d’herbe
j’y perds, p’t-t père
vivre fier !
conclusion : une occlusion intestinale
convulsion sentimentale, sous pulsion b-st–le !
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