a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 #

letra de un verre de plus - cause commune

[intro]
“- l’alcool à cet âge là…
– non, mais c’est un scandale, hein !
– nous, par contre, on est des adultes…
on va peut-être s’en faire un pet-t, hein ?”

[couplet 1]
après deux whisky-coca, j’me sens plus intelligent
pour affronter les gens, c’est comme si j’me sentais vivant
à ta santé, toi qui bois en t’enlisant
à ta santé, toi qui dois remonter la pente en glissant
à la tienne, toi qu’a jamais connu l’amour en trente ans
au caractère enfantin, qu’esquive les femmes en feintant
à la tienne, toi qui doute à plein temps
dans ta bulle, à refaire le monde le cul sur un banc
à toi qui ne prends jamais parti, à toi qui est conciliant
à toi qui souffre le martyr, mais qui souffre en silence
les torturés d’l’esprit angoissés, névrosés
stressés d’la vie sous codéine, qu’ont juste envie d’exploser
à l’anorexique qui meurtri son corps qui l’écoeure
dialoguant avec ses chiottes en lui dégueulant ses peurs
à tous les parents qui pleurent, à mon père, à ma mère
qui m’voyaient sortir et pas revenir avant quarante-huit heures

[refrain]
laissez-moi vous raconter mon histoire
celle d’un homme égaré vivant ses cauchemars prémonitoires
mes rêves s’effacent après deux doliprane
j’aimerais savoir si, un jour, c’est bon d’y croire
laissez-moi partager ma solitude
ça pue l’urine, le désespoir, la pillave, la pourriture
la tête b-sse, b-sse face au bitume
j’aimerais qu’un soir je m’éloigne de la sombritude

[couplet 2]
après dix whisky-coca, j’oublie, j’subis
j’ai l’palpitant qui bat comme dans un looping
j’peux plus m’freiner, j’ai la descente en roue-libre
j’me laisse porter par le vent, comme hank moody
j’voudrais juste me faire sucer par une groupie, mais j’en ai pas
j’croupis, j’pourrais même pas bander vu mon état
ma jeunesse est en perdition, erre le long des bars
se trouve des prétextes bidons pour boire, genre “ce monde est barge”
j’fais que d’la merde, j’crois qu’j’suis un étron vivant
dans le regard des autres, j’me sens désobligeant
mais j’emmerde tous ces pet-ts bourges beaux gosses à l’air dominant
et toutes ces pet-tes bouffonnes qui prennent en photo leurs jolies jambes
j’p-sse toutes mes soirées avec jack et philip
avec eux, j’crache mes frustrations pour garder l’équilibre
mais j’perds le contrôle quand le cool-al’ est fini
quand j’bois, j’y vais jusqu’au coma éthylique

[refrain]

[couplet 3]
après vingt whisky-coca, j’veux qu’on s’embr-sse et qu’on s’aime
j’veux qu’on s’engage et qu’on fonce, qu’on f-sse l’amour et qu’on baise
j’veux être l’homme qui murmure à l’oreille de ton s-xe
j’veux être le cauchemar qui provoque le réveil de ton ex
j’veux qu’on s’c-sse de là, qu’on plaque tout et qu’on fonce
avant qu’on s’l-sse l’un d’l’autre, j’veux qu’on soit cool et qu’on pionce
j’veux qu’on soit calés dans une caisse avec du son qui défonce
un poste c-ssettes à l’ancienne, j’m’en fous d’la direction
paraît qu’le bonheur s’perd en chemin, nous, on part à sa recherche
il est temps d’oublier demain puisqu’aujourd’hui est à refaire
hier soir, j’ai pas pu rêver, j’étais trop défoncé
un conseil : quand j’suis bourré, n’écoute pas mes conseils
j’ai dépensé un quart de ma paye sans emballer d’gonzesse
le réveil est comme l’alcool d’hier : amer et trop sec
les yeux pochés, l’bras gauche engourdi, cet enculé m’possède
c’est décidé : j’décroche des cuites en semaine, jusqu’à la prochaine

[refrain] (x2)

- cause commune

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