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letra de le volcan et la tornade - cause commune

[couplet 1]
toi, tu m’aimes ? ouais. moi, je t’aime, ok
mais, cette nuit, c’est toi qui paye l’hôtel
et vivons l’instant, ouais. vivons, vivons à l’instinct
avant qu’la routine ne s’installe
tu veux ma vie, avoue qu’elle est instable
avoir des mômes ? j’vois pas ce tableau
tu veux que j’te p-sse l’anneau, oh
ça m’étonnerait déjà qu’on p-sse l’année
vu comme ça commence, tu sens qu’on va finir par s’caner
tout ça est bien trop rapide, face au mur, on accélère
soit tu fonces, soit tu piles, et ne soyons pas si stupides
soit tu gagnes, ou soit je perds, je connais la fin du film
l’un de nous deux meurt à la fin, le tourner est inutile
je suis prêt, trop près du vide, tous mes rêves sont pollués
car mes ex m’ont trop dupé, donc ma tête est prolifique
j’me fait trop de mauvais scénars, dans mes veines écoule ce venin
j’veux plus te voir, traduction : rappelle moi demain

[couplet 2]
tu m’adores ? ouais, on s’adore . ok
mais, si tu me trompes, tu prends la porte
et, ça, dans l’instant. tu feras tes valises et basta
ouais, reprends tes clés et c-sse toi !
t’as vu l’avenir, mais bon, on en est pas là
quand on en parle, t’en mènes pas large
on s’est volé nos âmes par de belles paroles
tous les deux coupables de vol à l’état d’âme
nos cœurs ont pris perpet’, c’est pas ça qui nous dérange
on est bien loin d’être des anges
nos cervicales ne supportent pas le poids d’une auréole
voilà, l’étoile filante suivant l’aurore boréale
voilà, pourquoi tu dors mal
voilà ce qui se p-sse quand un volcan tombe fou d’une tornade
tu devrais fuir, ma belle, ou tu vas souffrir
car, après ton cœur, c’est tes veines qui vont s’ouvrir

[couplet 3]
tu m’aimes plus ? nan. moi non plus, ok
mais, cette fois, c’est toi qui paye l’avocat
d’après les faits évoqués, tu menais la vida loca
tapant même des pipes à l’occas’, vie en rose, zéphyr à l’opaque
j’aurais du payer un détective qui t’aurais suivie
j’aurais du lire le contrat, j’aurais pas du signer
ça y est, donc là c’est fini, fini, fini
plus besoin de valium ni de pénicilline
plus besoin d’avoir des crampes au bide
t’imaginant te cramponner au gland d’un type au ventre horrible
faisant du trampoline, goli
plus besoin de ventoline quand tu m’étouffes
ou qu’on s’en colle une, quand on rentre chez nous
pardon, quand on rentre au ring !
et dire que la pet-te a tout vu
ses parents se déchirent, et à tout va, au lieu même de la couver
désormais, j’lui dirai que j’aimais sa mère
mais que les volcans et les tornades ne pourront jamais s’aimer

[outro]
tu sais, c’est un peu toujours pareil
au début, tout est rose, on s’aime, on va faire des gosses
et, à chaque fois, tu finis avec une bite dans la bouche
ça m’attriste mais c’est la vie
j’me dis que le plus important, finalement, c’est de savoir se relever
préparer le voyage, même si on va pas au bout
c’est peut-être ça le secret, nan ?
je sais pas ce que t’en penses, mais c’est comme ça que je raisonne maintenant
à bon entendeur…

- cause commune

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