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letra de corbeaux - cause commune

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[couplet 1 : kesti]
j’ai besoin d’aide dans ma démence, pas d’un d.a. dalleux
m’ordonnant d’aller dans la tendance, c’est indéniable
j’ai besoin d’indépendance, de mes vrais gars, de leurs avis
de mes amis d’enfance, de ma famille, de ma femme
dans la musique, j’me place nulle part
j’balance des rimes seulement quand l’instru’ m’parle
depuis dix piges, j’fais du surplace
j’avance à contre-sens dans un cul-d’sac
attendre de faire un zénith sans taffer les nocturnes
c’est attendre un éclair de génie dans des pensées obscures
choses promises, choses dues, fausses promesses, chomdu
en levrette sociale, en mauvaises posture
chez nous, un coup, tu votes à gauches, un coup, tu votes à droite
des vraies girouettes : dès qu’le vent tourne, tu tends la voile
j’irai pas voter, non, chat noir sous l’éch-lle sociale
j’hausse la voix plutôt qu’vous la donner
couteau sous l’anorak, bouteille qu’on a volé
un deuz sur la garo, tous un peu ballonnés
tousse un peu la fumée, foutez-vous vos morales où j’pense
tous un peu narvalos, tous un peu ravagés
tous un peu paranos, tout ça n’peut pas marcher
tous un peu mal aimés des autres, attachés à des causes perdues
les soirs de pleine lune me perturbent, corbeaux

[pont : sample]
“- vous savez surtout – c’qui est, pour moi, le pire – vous vous êtes permis, vous vous êtes octroyés le droit de parler d’islam, de parler des musulmans et de parler des quartiers populaires alors que vous n’en avez ni les compétences ni la légitimité
– bon, merci
– je n’ai pas terminé…
– ah !
– je souhaite terminer…
– non, non, là, je…

[couplet 2 : 7m]
de gauche à droite, ces beaufs aboient
comme des dobermans autour d’un os à moelle
oussama ou saddam, famas ou kalach’
kadhafi ou sarko’, j’éteins ma télé, je veux pas savoir
à part ça, ça va ; ça va comment ? comme un salafiste
à l’affiche d’un snuff movie séfarade
hallucinant, y’a du piment dans ma gorge
improvisant, j’ai pas d’biture dans la poche
je p-sse comme un frisson dans l’échine, l’inspi’ dans l’instant
stress comme un silence dans la salle de grande instance
maudit par les marabouts mais béni par les mots
rafiki m’a tenu par l’épaule et puis m’a dit :
“simbeuj, tu deviendras roi des terrains vagues
dans cette jungle, faut d’tout pour faire un drame
un drogué perd un gramme quand un rwandais perd un bras
c’est la loi de l’équilibre en terre instable”
mais rien qu’j’m’en branle, rien qu’j’m’embrouille
rien qu’j’m’en m, bats la, bats la, bats les couilles
le soral, le zemmour, j’te le chope par les boules
te l’exporte à roquefort-la-bédoule, allez, hop, -ssalamu alayk-m
m’en veux pas si j’aime vraiment pas les cons
ils me sortent par les trous comme une sorte d’étron
ces politicards en vacances à l’étranger
sang sur les tongs
ces pipelettes causent, ces finkielkraut
moi aussi, je dis c’que j’veux
remballe tes disquettes bleues
et tes : “please, stand up!” de skinhead
rends-moi les heures que j’ai perdu devant tes vidéos
tes jolis mots qui justifient l’avis des beaufs
désolé, adolf le faisait mieux
tu fais du réchauffé, du bolino de n-z-llo, corbeaux

[refrain : 7m]
tu les entends à la télé, un peu partout
tous ces corbeaux
un peu renois, un peu rebeus, un peu babtous
tous ces corbeaux
je les vois, je les entends, je les entends cro-sser
tous ces corbeaux
appelle ça “la démocratie”
tous ces corbeaux

[couplet 3 : 7m]
du porc à la cantine
au pays d’obélix, tu crois qu’j’vais obéir
réciter ta comptine, maîtresse, sois gentille
ou j’finis moudjahidin
tous ces porcs nous méprisent
le nom de nos morts ne décorent aucun obélisque
croque dans mon corps, avale mon eau bénite
prie dans mes chiottes et p-sse dans vos églises
je les emmerde tous
du plus gentil terroriste au plus pédophile des cohn-bendit
ouais, j’ai les dossiers, génocides négociés
vos dévotions aux cieux ont égorgé nos fils
seigneur, aidez-moi
c’est l’heure de clore les débats
parler du diable est mal vu
nous, on a vu le diable en parler
google street comme un mouchard sous la bite
ils savent où t’habites en un clic
aujourd’hui, c’est les outils qui nous fabriquent
ils connaissent toute ta vie, va te plaindre aux syndics
efface l’historique ou reste stoïque
verse un premier jet torride sur leur rhétorique
ces rois n’ont pas changé depuis vercingétorix
laisse-moi émettre quelques doutes
sur le bienfait des droïdes
laisse-moi y mettre quelques gouttes d’acide
dans les rouages de la machine
est-ce de la pommade ou d’la vaseline ?
le temps nous glisse entre les doigts
la seconde d’avant est déjà dans les archives
quand y’en a plus, bah y’a encore une appli’, bah oui
corbeaux

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