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letra de joko - casus belli

[paroles de “joko”]

[couplet unique]
long, large, carré, épaules de taureau ou d’minotaure
dans la vie il veut l’monopole
calé dans l’biz tous les jours qu’dieu fait il veut ram’ner les billets, les biff avant d’caner
enfance passée à la chasse, vite dans les wc
lui est différent des autres, son trip est d’progresser
speed comme jamais, dans dans la street qui peut l’calmer ?
il aime dire que celui qui l’détrône, il est pas né
pour planer il traîne avec son pote joko
très vite au quartiеr ils ont l’monopole du po’-po’
lassé d’squatter à attendrе le client, il veut des trucs brillants
l’soir sa mère pleure seule en priant
visant toujours plus haut
avisant les autres que quoi qu’il advienne, il s’rait prêt à mourir plutôt
que d’vivre comme un badot déjà tout jeune ado
il voulait rien entendre, les profs il s’les mettait à dos
flashé par son envie d’réussite fâchée
parce qu’il estime que la vie a fait d’lui un talent gâché
j’parle pas, j’entends pas, j’vois pas, calcule pas
les trois singes mieux vaut pour lui qu’il fasse pas d’faux pas
tu reprends la plupart des gros dealers de cocaïne
ils regrettent tous un jour mais seulement il est trop tard
arrêtons les bobards p’tit, t’es mort sans être parti
si tu crois qu’la vie pour la baiser faut faire du hors piste
stone aka l’boss, toujours équipé
qui pour avoir sa tune f’ra tout pour la récupérer
les années passent, s’en suivent les premières casses
s’en suivent les premiers baffes, les premières années à la rate
ça fait qu’plus à la page quand il sort il a la rage
il veut reprendre le marché les dealers il leur dit “dégagez”
processus enclenché, tout n’fait que commencer
t’imagines que la suite est pas plus belle à pr-noncer
la poudre il commence par en vendre des tonnes et
ça fait qu’p’tit à p’tit il s’en prend même à plein nez
peur de qui ? de personne rien peut l’étonner
même lucky luke en personne arriverait pas à l’raisonner
fils, j’te parle de la story d’un ex taulard
qui pour exemple a pris un film de francis ford coppola
comme ces vieux polars où l’voyou meurt à la fin
tôt ou tard il se fera buter par joko car il a faim
la fin de l’histoire j’te la donne c’est que joko le donne
stone le sait donne des ordres pour le faire clapser
le départ c’est l’passé la bonne pomme a cassé
l’bonhomme comme si entre eux jamais rien n’s’était passé
une histoire de dingue, de flingue faite de prison
ou les flics l’épinglent, le tringlent grâce à la trahison
une histoire de gang, de marché de cocaïne
ou à chaque fois avec method man elle bring the pain
tu voulais la champagne, tu as eu l’âme en peine
tu as la quarantaine et tu as là une longue peine à l’horizon
des centaines de fois tu t’refais la scène
pourquoi j’ai pas pris la peine de prendre mes précautions ?
n’aies-je pas raison ?
champagne à profusion, cocaïne en conclusion c-cktail
et la mort come come come again
disons qu’elle t’entraine schizo, t’es plus le même 10 ans
qu’tu gangrènes dans 7 m carré à fresnes, pilon
on est les mêmes puis on vise pas tous le même filon
trop à la traine beaucoup prennent le système à reculons
comprennent tardivement l’problème massivement s’prennent des beignes
ou dans l’pire des cas entendent jute “bang”
de tony à nino, many vas y mollo, boss à l’extérieur t’es qu’un rigolo
tes plans j’les ai sabordé pourquoi t’supporter
quand t’étais enfermé c’était moi qui t’portait
l’ballon t’en sors et tu joues l’baron hein
même avec moi t’as pas honte j’m’occupais d’tes darons
joko c’est moi qui t’ai poucave, loco
d’numéro dos j’suis passé au numéro uno
ton équipe bang j’les ai reçu à coup d’pruneau
et j’t’assure man j’suis calibré dans l’fourneau
courez fourrez vous ou vous pourrez
fouillez dépouillez tout j’vous retrouverais
mierda c’est moi l’boss aqui que se passa ?
l’premier qui bouge bastos dans la cabeza
razia sur l’biz toi t’es carlito moi j’suis sosa
forza déterminé comme un corsa
eh c’est quoi c’bruit dans ma casa ?
c’est d’la part de stone hijo de puta

- casus belli

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