letra de il était une fois - casus belli
indépendant est mon parcours, j’ai toujours été à part
aussi loin que j’me souvienne j’ai toujours eu des radars
n’y vois rien de personnel, chacun veut croquer sa part
entouré de chiens, fils de chiennes et de bâtards
j’ai débarqué en banlieue de ma campagne, le ciment
a remplacé la verdure mais j’m’habitue facilement
j’fais ma place en silence, apprends de nouveaux mots
mes voisins de cl-sse s’appellent hicham, gaël et momo
ma cour d’école est belle, j’vois des têtes de toutes les couleurs
p-sse en quatrième sans avoir eu trop de douleur
j’commence à connaître la ville, ses différents secteurs
les ucs et bron t ont vu mes premiers pas de basketteurs
on fait du sport, on kiffe, on est jeunes et ambitieux
on ne connaît pas la vie, les grands et leurs cercles vicieux
on délire à auchan, premiers vols en dehors du champ
d’la caméra, certains après dealeront du chanvre
bagarre entre collèges, qui plus grands sont des collègues de fumette
partageant le sh-t dans la pommette
on chiffre vite que tout n’est pas si facile ici
donc face à ça certains choisiront l’illicite
on a tous un talent, trop d’nous l’ont gâché
trop d’nous ont lâché les études pour vendre le sachet
j’sais pas si tu sais, mais le biz n’est pas une routine
pas une broutille, tu goûteras vite à la chevrotine
de connards en tous genres, accros à la vie d’zonards
pour cent dollars sont prêts à devenir taulards
penser à demain en tempérant ses actes
prendre le bon chemin, celui où y a pas de cul-de-sac
j’te jacte de ça parce que ça fait pas si longtremps qu’ça
j’croyais qu’en france l’égalité était importante
dans nos quartiers populaires mais ce n’est pas l’cas
les gars galèrent et la mission locale ne fait pas l’poids
sarah a vite vu qu’elle n’était pas une princesse
et qu’dans les dessins animés y avait même pas un zeste
de vérité sur ce monde et toutes ses b-ssesses
au lieu d’prendre soin d’nous, l’etat pratique une inceste
on ne cesse de parler pour rien dire, se charrier
on en vient à maudire la rue à laquelle on est mariés
pris dans une spirale d’violence estivale
quand les esprits s’échauffent trop, ça devient le festival gros
j’ai la dalle, les crocs, j’évite de parler trop
donne-moi un micro que j’kicke ça comme il le faut
parce que l’info qu’ils nous donnent n’est pas belle à voir
la vérité qui sort de leur bouche n’est pas celle à croire
chacun pour soi, dieu pour tous, nikoumouk hein
tu veux comprendre l’humain, commence par lire un bouquin
nos vies sont fades parce qu’on rêve de leurs paillettes
et qu’les cahiers d’école ne ramèneront pas le cayenne
pet-t frère le sait donc il va laisser
d’côté les cours, se lancer dans l’illégal, s’élancer
ça a l’air de rien donc vas-y fais le grand écart
direction la rade sans p-sser par la case départ
des barres et des barres, on veut tous am-sser
des parts d’leur gâteau, on n’en aura jamais -ssez
ils attendent qu’on se tue et qu’on se nique entre nous
qu’on se prost-tue pour d’la tune, qu’on s’mette à genoux
chez nous y a pas de demi-mesure, peu ont les pattes blanches
elle est loin l’époque où les dealers ne fourguaient pas d’blanche
la trève qu’on veut, on l’aura pas cette année
en tous cas on en rêve grâce aux despé du pakistanais
fanés par la vie, les embrouilles, les problèmes, la
plupart partent en couilles, dérive vers oussama ben la-
den, à la traîne, on peine tant qu’on baigne là-dedans
on se sent concernés pas comme dans ce système-là
las, j’parle aux miens hélas trop prêts du mitard
m’adresse aux tiens, ceux-là mêmes qui sont tricards
ce n’est qu’un soutien pour ceux derrière les barreaux
les anciens qui ont voulu placer la barre haute
en rodant en bas des barres, rodéo dans une wago bée-bar
faire le clébard et s’faire rattraper par
la justice ou son p-ssé, dis-moi où sont p-ssés
tes potos, frelo, aucun d’eux n’t’a fait p-sser
de mandat cash ou lettre, pas ta gâche
pense à dehors pendant qu’ton voisin s’quiche sur tabatha cash
ou une pet-te zoulette comme dans ces clips qu’on voit
après ça parle d’équipe, de monter braquer un convoi
on a tous le choix mais les trajectoires sont bizarres
partir de vaulx-en-velin pour fourguer à ibiza
ou au bord de la mer tant qu’y a la baraka
ça met du bail à plat pour la baraque à malaga
on veut mettre bien la famille mais famine il y a
esprits enfumés à cause de la sensemilia
ça revoit les potos de l’époque, wesh la bes?
ça refait le monde -ssis sur un banc dans la tess
échafaude des plans dans la tête avant d’être dead
on a faux mais on veut du pèze pour finir obèse
on a trop taquiné le bed donc on est bons derniers
ton soss’ a kiné trop de bédo, a fini interné
au final lui est sur son yacht nous là nos
pet-ts plaisirs à nous c’est de voir gagner le milano
j’lève mon verre aux pet-ts qui roulent dans les ruelles
pendant que j’fais tapis à cause de patrick bruel
joue avec les tours de poney d’mon fils
mise le salaire du mois pendant qu’j’laisse seule la miss
a la mais’ c’est la merde p-ssé le 15 du mois
la société de conso devra donc faire sans moi
on s’console avec ce qu’on peut, partie de console
on déconne et la réussite n’entend pas qu’on sonne
donc la porte on veut la péter et la défoncer
beaucoup on en a rien à péter et vont s’enfoncer
en roulant à gauche ou à droite suivant le cas là
ça joue aux cartes dans un local, en vrai décalage
ça parle de cash et de plan pour du dépannage
pendant qu’les pet-ts font cache-cache avec les déc à l’âge
de rester à la baraque ou de dormir, ça joue les baraques
pillave sa haine pour la revomir puis la voir revenir
aussitôt qu’on se lève
savoir qu’on n’a pas d’avenir, c’est ça que l’on célèbre
tard sur un parking, un parc ou une vardine
trop rares sont les parties d’plaisir, les surprises-parties
le train-train quotidien nous fait claquer tous nos tintins
tant et si bien
qu’on est tenté, on devient zinzin, maboule, trépané, on déboule
raboule le fric frère avant que l’on te dépouille
on a vite fait de prendre des raccourcis et si ici le crime paie
ça reste juste une forme de suicide social
par là j’entends qu’on n’est pas égaux
car la vie, certains la fument, d’autres ont le mégot
parle à mon cul, ma tête est malade
cocu, l’égalité des chances c’est qu’des salades
letras aleatórias
- letra de a trick of the light - yva
- letra de berlin, berlin - sentino
- letra de rambling man - live from york minster - laura marling
- letra de låt det ta tid - mitt piano
- letra de do it - outsiders (rap)
- letra de after the goldrush - dolly parton
- letra de young and got millions - ray-money
- letra de marlboro man (flyswatter version) - blink-182
- letra de restless sleeper - christopher john (moerman)
- letra de won't turn it down - jacquees