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letra de zima - campesino

[paroles de “zima”]

[couplet unique]
j’parle à mon ange, tout va bien
celui d’la mauvaise épaule, on va faire avec
autour de moi ils sont simples
autour de moi ils sont cinq, c’est assez pour le faire
j’guetterais toujours par la window
assis dans le fond, avec tous les weirdo
pour passer faut séparer la mer, donc j’sépare la mer
et j’me noie dans un verre d’eau
j’ai coulé du nez tout l’hiver
puis j’ai fondu au sun comme un glaçon
c’est bien rempli dans mon vestiaire, mais j’porte que les viеilles sapes du daron
c’est tous mеs pv qu’j’ai investi
mon cœur est pur, j’lai jamais travesti
la première récolte pour le matos
j’les ai mis bien, j’me suis mis bien aussi
back then j’voulais péter mon crâne
gros j’ai toujours été sad mais pas plus que les autres
y’a des bruits dans les murs d’la maison
et puis papi est parti ça m’a rongé les os
sa te-té a touché le sol
il répondait plus, moi j’ai cru qu’il rigolait
mon père a les deux yeux qui brillent, c’est comme des étoiles
c’est pas à cause du pollen
j’ai le même ciel que mes anciens, c’est fou
j’m’endors serein gros, j’suis sous la voûte
j’ai lu tous les livres, j’ai pas vesqui l’histoire
on vivra dans les autres, la mémoire de tous
j’suis comme l’univers, on l’est tous un peu
j’tire trop fort, je tousse un peu
j’garde la tête froide comme la toussaint
faut une belle fin, une toute simple
j’crois pas en moi, nique sa mère j’ai le mana
j’ai les mains toujours moites, avec j’passe le ménage
mon seum me suivra, c’est la même si je déménage
si t’es vraiment toi dans ton truc, tous les jours je te stan
ça m’a servi à tchi c’que j’ai appris en stage
ah si, j’veux plus jamais de stage
il m’faut, une couronne sur la tête
j’la file à ceux qui la méritent en vrai
j’ai un big bag, gros il est creux de ouf
j’nous ai vu petits des me-lar sur les joues
c’est le big bad quand j’relis tous les poèmes
grattés à huit, des gros trous dans les shoes
des trous dans la tête, campe a bien poussé
il a trouvé sa rose, il l’a bien arrosé
il a trouvé ses renards aussi, il les a pas quittés depuis
j’ai tassé ma peine, coincé dans un appart
j’l’ai jamais tourné, j’ai arraché la page
j’ai empilé des can et j’ai touché les stars
who’s backs ? who’s back ? c’est toujours pas moi
c’est toujours pas moi
le gamin qu’j’étais, il s’est fait fumer il a taillé chepa
être juste bien, en vrai c’est pas si mal
mon cœur est bleu comme zima

- campesino

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