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letra de patrick - campesino

[paroles de “patrick”]

[couplet unique]
gros, y a des gens qui dépannent, j’ai des vrais zingui qui m’épaulent
un peu d’égo qui dépasse
mes barz ont du vécu, de l’xp, comme si elles sortaient de l’ehpad
j’ai poussé l’stre-mon sous mon lit, pour laisser d’la place à mes racks
j’connais pas la fin, on verra
mais quand j’fais des tals, j’cop un aller sans retour à canaveral
hey-hey-hey
back then, j’étais bien
ils m’ont détourné, j’me sens comme pepe
gros, l’usine m’a aiguisé les mains (ouais)
le seum a infiltré mes reins
gros, c’est quoi la mode ? pas worth de pompеr les autres
tu seras quali’ quе si t’es rare
j’peux parler au monde tout en restant dans la grotte
(hey)
j’suis intersidéral
j’ai l’front à jimmy, le souffle à timmy
maman m’a cop des shoes qui vont vite
avant tous ces suceurs, ils existaient pas
y avait sonic dans le happy meal
j’ai versé des larmes, j’ai noyé l’appart donc j’ai construit un boat (oh là)
j’viendrai pas chez oi-t pour marcher sur les rats, j’dois enfiler des bottes
j’ai pris la porte, j’me sens comme bernard (j’me sens comme bernard)
campessi le mono, c’est l’heure d’aller dodo, gros, c’est l’internat (gros, c’est l’internat)
gros, j’suis un ermite, j’me sens toujours comme bernard (toujours comme bernard)
c’est corneil et bernie, mon zin c’est mon doggo
eux, c’est juste des clébards
gros, j’suis resté sous l’averse (ouais, ouais)
parabole cachée sous la veste (ouais, ouais)
toute la nuit, j’attends la foudre (hou-ou-ou)
pour recharger mes batteries
j’suis une étoile, j’suis pas dans le ciel
j’suis sous la mer, j’me sens comme patrick
j’ai claqué la porte, cramé un pot
j’ai traîné dehors, j’étais parano
j’suis rentré au port, j’ai plus bougé comme un gastéropode
gros, j’me suis parlé, les yeux dans yeux
j’vois mon grand-père, j’ai les yeux dans les cieux
mes dents ont jauni comme le blé
mais le son il m’réchauffe comme un plaid quand les remords viennent glacer la plaine
j’ai trop la dalle, j’graille des pâtes à la truffe
sans les pâtes, sans les truffes
mon truc, il shine, il vaut tout l’or du monde (ouais)
mais l’monde veut pas donner ses thunes
rester dans la cage c’est pas trop ma came, esh
mais j’fais des eu’ comme une cam-girl, avec un pc, un mic
ouais, ouais, ouais, ouais
j’kicke sec et j’rentre direct à la mais’
cousin le stud’ c’est la son-mai, j’bouge pas mon cul de la chaise
dans tous les cas c’est la même, ouais
des poches sous les yeux, les yeux sur mes pockets
j’envoie des barz, chu comme homère
j’relis mes notes c’est, genre, une épopée
ouais

- campesino

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