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letra de être noir - calbo

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[intro]
sisi, calbo, -rs-nik, g magic, yeah…!

[couplet 1 : g magic]
le racisme a autant de fanatiques que le tourisme
je retrouve mes rêves dans l’afro-américanisme
être noir c’est d’abord être descendant d’esclaves
traditions et coutumes, nous apprennent à être braves
tout petit on crache sur notre couleur de peau
l’histoire et ses dérives nous apprennent qu’on est de trop
agressif, à peine les yeux ouverts
on regarde le monde d’un drôle d’air
on tutoie la misère, on adopte des techniques de survie
et on moisit, sans lueur d’espoir c’est prédéfinit
être noir : c’est être victime de la flicaille qui torture
accepter que l’afrique aille avec le mot dictature
c’est être, humilié, dirigé, chosifié
si t’en as marre groné, tu finis -ss-ssiné
ils prétendent qu’on est la race inférieure
qu’on a peu d’intellectuels, énormément de footballeurs
ils nous comparent à des bêtes enragées
nous mettent dans des cages pour nous empêcher de tout sacager
neuf chances sur dix d’enfiler la cagoule, de finir militaire ou kamicaz à kaboul
être noir, c’est avoir l’impression de ne pas avoir de c?ur
tellement le reste du monde vous en fait voir de toutes les couleurs

[refrain]
on ne sera jamais pareil, même avec un nez, une bouche, des oreilles
même si c’est la même couleur de sang qui coule dans nos veines
fiers, de nos racines. nos peaux couleurs ébènes
on vient booster les refrés, trop longtemps restés à la traine
on ne sera jamais pareil, même avec un nez, une bouche, des oreilles
même si c’est la même couleur de sang qui coule dans nos veines
fiers, de nos racines. nos peaux couleurs ébènes
on vient booster les refrés, trop longtemps restés à la traine

[couplet 2 : calbo]
on aura beau réussir, rentrer dans les rangs
c’est la merde ça se saurait si le français est tolèrent
restés entre nous, nos téci, des putains d’entonnoir
sur des milliers, un s’en sort ici c’est dur d’être noir
on a tellement donné, et on se plaint pas
guerriers de formation. pyromane, je remercie mes renpa
on aura beau se tordre de douleur, réfléchir aux raisons
si t’es hors-jeu c’est pour mauvaise raison
au bled investir, tout ce que tu leur prends
pour la terre mère, resté digne, fier toujours grand
ne m’appelle pas black mec, ou homme de couleur
je suis noir, et je commencerais par crever leurs écrans en or
sud, est, ouest on est partout
né sur cette terre, ou clandé venu en bateaux
né avec le cran braver le danger fonce
cherche pas ta gueule tu pourras pas la changer

[refrain]
on ne sera jamais pareil, même avec un nez, une bouche, des oreilles
même si c’est la même couleur de sang qui coule dans nos veines
fiers, de nos racines. nos peaux couleurs ébènes
on vient booster les refrés, trop longtemps restés à la traine
on ne sera jamais pareil, même avec un nez, une bouche, des oreilles
même si c’est la même couleur de sang qui coule dans nos veines
fiers, de nos racines. nos peaux couleurs ébènes
on vient booster les refrés, trop longtemps restés à la traine

[couplet 3 : g magic]
le racisme est toujours dans les couloirs
la france refuse de noircir les feuilles de son histoire
enfermés dans une prison ils ont avalé la clé
ce qu’ils oublient c’est que cette clé wallah ils vont la chier
tatoué dès la naissance, j’ai hérité d’un p-ssé sombre
ouvre les yeux, ils appellent mon continent le tiers monde
on apaise la rancune, c’est ce qu’on croit
le problème c’est qu’on la cultive et la confond avec la foi
la haine tu la vois dans nos yeux, quand on est ghettoisé
et destiné à crever dans la banlieue
je suis fiere de ce que je suis, de ce que je vis
ce qui tue rend plus fort on me l’a appris
ils nous mettent des étiquettes de dealers, d’immigrés
de vendeurs de cracks, mack, pour mieux nous dénigrés
plus de renois en maisons disques que sur le banc de la fac
on est plus dangereux dans le ghetto que dans les rayons fnacs
certains pour se faire entendre se mettent à arroser la bac
d’autres retrouvent leur fierté aux 20h d’harry roselmak
j’ai tellement de fougue, enfoui sous le capot
que je boxe avec les mots, près de mon poto calbo

[refrain]
on ne sera jamais pareil, même avec un nez, une bouche, des oreilles
même si c’est la même couleur de sang qui coule dans nos veines
fiers, de nos racines. nos peaux couleurs ébènes
on vient booster les refrés, trop longtemps restés à la traine
on ne sera jamais pareil, même avec un nez, une bouche, des oreilles
même si c’est la même couleur de sang qui coule dans nos veines
fiers, de nos racines. nos peaux couleurs ébènes
on vient booster les refrés, trop longtemps restés à la traine

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